Le Démon De Mon Cœur 4 {ZeldrisxOC}

Chapitre 6: Sommeil Éternel

La porte d'entrée s'ouvre enfin j'aperçois la silhouette de mon fils revenir avec son père, Louna assise à mes côtés s'empresse de rejoindre son frère.

Naoki: Bonjour Louna, bonjour maman.

Moi: Bonjour trésor, comment s'est passé ta semaine ? Lorsqu'il arrive à ma hauteur je dépose un baiser sur son front. Tout le monde va bien là-bas ?

Naoki: Oui, Saori et Lancelot on beaucoup grandit, on est parti à la chasse tout les jours.

Louna: Moi aussi je veux ! Rétorque la petite fille en tenant le tissu du pantalon à son père. Papa !

Zeldris: Tu es encore trop jeune Louna,  ton frère a commencé son entraînement alors qu'il avait presque six ans.

Naoki: C'est vrai, viens Louna on va jouer dehors.

Enjouée la petite suit son frère à l'extérieur, tout deux s'entendent à merveille, dans les bêtises aussi, reportant mon attention sur le repas les mains de Zeldris en profitent pour se lover à la perfection sur mes hanches. Sans que je n'aie le temps de réagir il se met à mordiller mon épaule avec tendresse, parcouru d'un frisson je n'arrive pas à le repousser.

Moi: Je vais finir par faire une bêtise si tu continues..! Marmonnais-je en posant la lame de mon couteau sur la planche de bois, il remonte de plus en plus dans mon cou. Zel..!

Zeldri: Ton corps en dit long sur tes envies, je peux sentir les battements de ton corps s'accélérer.

Je rougis à sa réponse murmuré tout bas à mon oreille, tout mon corps se met à réclamer celui de Zeldris mais, je ne peux pas céder aussi facilement.

Moi: J'ai le repas à finir, le reste attendra mon prince.

À contre cœur je repousse ses avances continuant ma tâche en cours, dans un ricanement Zeldris se rend à l'étage pour aller se doucher, il commence déjà à se faire tard. Les aliments dans la poêle j'observe les enfants jouer à l'extérieur, tout deux semblent avoir trouvé une grenouille au bord de la rivière, nous devrions penser à rendre plus souvent visite à nos camarades, passer du temps là-bas semble apaiser Naoki.

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Allongée dans mon lit avec Naoki d'un côté et Louna de l'autre je leur lis une histoire, chacun d'entre eux lis une page quand ils le souhaitent. Naoki sait parfaitement lire, mais pour Louna cela approche petit à petit, son frère bienveillant l'aide à trouver un mot lorsqu'elle n'y parvient pas.

Naoki: C'est simple Louna, il s'agit de la même syllabe que le chevalier.

Louna: Che-Val..? En voyant son frère acquiescer elle sourit en reprenant sa lecture. Le vaillant cheval continue sa course.

Je n'en reviens toujours pas de la facilité qu'ils ont tout les deux à lire, sortant de la salle de bain Zeldris semble surprit de voir notre petit groupe piquant notre lit d'amour.

Zeldris: Vous devriez déjà être au lit vous deux.

Louna: Maman nous lit une histoire, et on l'aide !

Voyant un rictus d'amusement passer sur les lèvres de mon prince j'aperçois ce dernier s'approcher petit à petit du lit, il semble avoir une idée bien précise en tête.

Zeldris: Dans ce cas je vais devoir jouer les chevaliers qui vous envoie en prison.

Étant tout les trois regroupé il arrive sur le lit provoquant notre faiblesse, les chatouilles, les éclats de rire jaillissent de tout les côtés, les larmes me montent aux yeux sous ce supplice.

Naoki: Papa ! Crie l'enfant au bord des larmes. Arrête !

Louna: Papa !

Il finit par avoir pitié de nous et s'arrête un petit sourire aux lèvres en nous voyant ainsi, je peine moi-même à retrouver une respiration normal.

Louna: Papa, tu n'es pas un chevalier.

Zeldris: Pourquoi ça ?

Venant s'installer en tailleur il réceptionne Louna qui venait de sauter à son cou pour un câlin, elle ricane en observant son père.

Naoki: Tu es le prince des démons, certains du Purgatoire disent même que tu es le roi.

Louna: Oui, c'est mieux qu'un chevalier sacré !

Un nouveau sourire se dessine sur les lèvres de mon tendre époux qui enlace nos deux enfants, en me jetant un petit coup d'œil je ressens une pointe de fierté dans son regard émeraude.

Moi: Allez les enfants, chacun dans son lit.

Louna: Et un bisou ?

Zeldris: Allez déjà vous couchez, on arrive.

Faisant la course les deux enfants sortent de la pièce telle une torpille, Zeldris attrape ma main me tirant contre son torse, je rougis.

Zeldris: Comment vont tes ailes ?

Moi: Pour le moment tout va bien, je n'ai pas ressentie de démangeaison depuis quelques jours.

Le son d'un objet se heurtant au rebord de la fenêtre nous coupe dans notre conversation, la nuit étant presque tombée qu'est-ce que cela pourrait être ? Prise par la curiosité je décide de m'avancer vers la fenêtre, sur le petit rebord une petite branche d'arbre fossilisé repose sur ce dernier.

Zeldris: Qu'est-ce que c'est ?

Moi: C'est étrange, tu as déjà vue ça auparavant ? Je récupère l'objet en question entre mon index et mon pouce, arrivant à ma hauteur il ne semble pas en savoir plus que moi. On dirait de la pierre, c'est vraiment bien sculpté, tout les détails d'une vraie branche y sont.

Zeldris: Ça me paraît un peu trop réel. Il se penche en avant dans l'encadrement de bois fixant le sol avec réflexion. On dirait un oiseau.

Le voyant se diriger vers le rez-de-chaussée je lui emboîte le pas, ce n'est qu'en arrivant au pied de notre fenêtre à l'extérieur de la maison qu'en effet une statue d'un petit oiseau se trouve face à nous, ce dernier ayant le bec entrouvert je viens à me demander si cette branche n'était pas auparavant dans sa bouche ?

Moi: On dirait qu'il allait construire son nid.

Zeldris: Je n'avais encore jamais vue un tel phénomène, reste sur tes gardes.

En contournant la maison nous faisons face à un terrible paysage, la forêt vient d'être complètement changé en pierre telle une construction qui aurait prit des années à un architecte, c'est comme si le paysage s'était figé dans le temps. La sensation d'un frottement à ma cheville me fait frissonner, d'instinct je tente de soulever mon pied qui reste subitement bloqué au sol, tentant de nouveau ce geste je remarque cette même matière au cœur de l'intrigue se former sur ma jambe droite.

Moi: Zel..!

Mon second pied vient à être bloqué, aucun animal ni objet se trouve autour de moi excepté de l'herbe, comment se fait-il que je me retrouve dans une telle situation ? Alors que mon prince accourt vers moi je sens une terrible douleur envahir mon cœur, les battements de ce dernier raisonnent dans ma tête d'une lenteur extrême, je ne parviens plus à bouger la moindre partie de mon corps tombant dans un profond sommeil, figé dans la roche.

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