Le Démon De Mon Cœur 4 {ZeldrisxOC}

Chapitre 18: Noirceur Du Prince

Le soleil commençant à se coucher je me rends dans la chambre de Louna qui semble s'être réveillée depuis un moment, assise au bord de son lit elle joue avec sa peluche préférée offerte par son oncle.

Moi: Tout va bien ma puce ? En la voyant acquiescer je referme la porte derrière moi, venant m'asseoir à ses côtés je replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Peux-tu me raconter ce qu'il t'es arrivée dans ce donjon ?

Louna: Quand j'ai vue ce grand lion d'or j'ai sentie des fourmillements dans le bout de mes doigts, s'était vraiment bizarre. Explique cette dernière en torillant ses doigts les uns sur les autres. En le regardant j'avais l'impression de comprendre ses émotions, il était très en colère.

Moi: Pourquoi ça trésor ?

Louna: Parce qu'on était venue le déranger, et puis tous ses dessins sont apparus sur le sol, c'est la que j'ai commencer à avoir très mal à la tête.

Moi: Tu ne sais pas comment ils auraient pu apparaître ? Une décharge ou quelque chose ?

Louna: Non. Dit-elle d'une petite voix en tournant sa tête de gauche à droite. Pourquoi est-ce que ça m'arrive, maman ?

Moi: Hum... C'est compliqué de pouvoir répondre à cette question Louna, mais ton père et moi allons trouver une solution.

Louna: Je pourrai m'entraîner avec papa et Naoki maintenant ? Son regard suppliant me ferait presque craquer. Après tout j'ai réussis à utiliser ma magie.

Zeldris: Tu connais déjà notre réponse Louna, c'est encore trop tôt. Son père venant s'adosser à l'encadrement de la porte observe cette dernière d'un regard appuyé, face à leur père ils perdent rapidement leur moyen. D'autant plus que je veux voir ce pouvoir à l'action pour juger si il ne s'agit pas de ton don.

Voyant sa petite mine triste je dépose un baiser sur son front m'en allant préparer le dîner, depuis la fenêtre j'aperçois Naoki allongé dans l'herbe à observer le ciel avec Lucifer installé dans la même position.

Zeldris: Ils sont amusant tout les deux.

Moi: C'est vrai, mais l'idée que ce soit une créature du chaos m'inquiète...

Zeldris: Tout ira bien. Il dépose un baiser dans mon cou, ses mains sur mes hanches je sens déjà mon cœur s'emballer. Je pense qu'on peut lui faire confiance.

Moi: Tu sembles bien énergique mon prince, après toutes ses aventures je m'attendais à te voir plus ramolli.

Zeldris: Je n'y peux rien si nos corps s'appellent mutuellement.

Il mordille le lobe de mon oreille produisant de nombreux papillons dans mon bas ventre, si il continue ainsi je n'arriverai pas à finir ma tâche.

Moi: Patiente encore Zel, mais si tu souhaites tant exprimer ton énergie il y à le linge à ramasser dehors.

Il ricane contre moi libérant tout de même à contre cœur ma silhouette de sa prise, lorsqu'il disparaît à l'extérieur je pousse un long soupire dans l'espoir de faire disparaître la rosée sur mes joues. Étrangement des fourmillements saisissent mes ailes, l'envie de les déployer vient me démanger, ce problème n'est toujours pas réglé même après être restée dans cette roche.

Louna: Maman..? Questionne d'une petit voix ma fille dans les escaliers, en me retournant je remarque cette dernière se frotter l'œil. J'ai mal à la tête.

Moi: De nouveau ? Demandais-je en plaçant le plat au fou. Viens par ici.

Venant prendre place sur une chaise elle grimpe sur mes genoux, en effet lorsque je pose ma main sur son front je sens que ce dernier n'est pas à température habituel. Lui donnant un verre de jus de fruit j'en profite pour utiliser ma magie dans l'espoir d'apaiser ses maux, Zeldris revenant avec un panier de linge dépose ce dernier sur la table du salon en nous voyant ainsi.

Zeldris: Tout va bien ?

Moi: Un peu de fièvre et mal à la tête, ça devrait allez.

Cette dernière en reposant son verre acquiesce d'un grand sourire, peut-être qu'il faut un objet pour stabiliser sa magie ? Une sorte de réceptacle ? En me souvenant du bola que m'avait offert mon prince je retire ce dernier qui se trouve toujours autour de mon cou, diminuant la longueur d'un simple tour je le passe autour de celui de Louna.

Louna: Qu'est-ce que c'est ?

Moi: Il s'agit d'un bola que ton père m'a offert alors que tu étais encore dans mon ventre. Venant chatouiller le siens elle se tortille un bref instant, un doux son s'échappe du pendentif. Essaie de le porter quelques jours, prend en grand soin.

Louna: D'accord.

Elle descend de mes genoux s'en allant voir son frère à l'extérieur, remarquant le regard de mon compagnon sur moi je lui souris tendrement.

Zeldris: Tu crois que ça pourrait l'aider ?

Moi: Je ne sais pas vraiment, mais toutes les solutions sont bonnes à prendre. Lorsqu'elle était bébé le son du bola la rassurait, peut-être que ce n'est pas perdu ?

Récupérant le panier je plie le linge de toute ma petite famille tandis que mon prince finit de préparer le repas, je ne perds pas espoir tout ce temps dans la roche m'a permise de réfléchir à beaucoup de chose.

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Les enfants couchés je regagne ma chambre ou m'attend mon prince assit au bord du lit, ce dernier ne semble cependant pas m'avoir remarqué son regard ne quitte plus le plancher de la chambre. Dans le silence je viens m'installer à ses côtés posant une main rassurante sur sa cuisse, comme une décharge son air absent disparaît lui permettant de planter son attention dans mes yeux.

Moi: À quoi est-ce que tu pensais ?

Zeldris: Tout ça c'est de ma faute. Murmure ce dernier en reportant son regard vers le sol, les sourcils froncés sa mâchoire semble serrée à s'en faire mal aux dents. Je n'aurai jamais dû te laisser sortir ce jour là, o-où alors rester à tes côtés, tu n'aurais jamais été pétrifiée et s'en suit de tous les problèmes avec Louna...

Moi: Zel, rien de tout ça n'est de ta faute. En posant ma tête sur son épaule je caresse sa cuisse, je le sens trembler. Peu importe le choix que tu aurais fait nous aurions fini par devoir entrer dans ce donjon, d'autant plus que Louna aurait tout de même utilisé son pouvoir sur ce serpent. Quoi qu'il arrive rien de tout cela n'est de ta faute.

Finalement je décide de le faire basculer contre le lit venant m'installer au dessus de lui, mes quatre appuies autour de son corps j'en profite pour admirer la vue de mon bien-aimé torse nu.

Zeldris: Tu ne serais pas en train de te rincer l'œil ? En me voyant remonter lentement mon regard jusqu'à son visage il rougit. H-Hé..!

Moi: Tu es mignon quand tu es déstabilisé.

Il rougit un peu plus affichant une moue ignorante, profitant que son visage soit tourné je plonge le miens dans son cou pour y mordiller sa peau. Ce soir l'envie de rattraper ses moments avec lui sont trop forts pour que je puisse y résister, et Zeldris semble aussi de cet avis.

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