Chapitre 21

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La guerre était enfin terminée. Non sans mal. Mais nous avions gagné, et la vie normale avait pu reprendre. Shikamaru et moi nous étions mariés, et, depuis peu, j'avais quitté l'Anbu pour devenir Sensei. Drôle de changement. J'avais également déménagé dans le quartier des Nara, bien que celui-ci semblait vide depuis la mort de Shikaku. Shikamaru en avait été malheureux pendant plusieurs semaines, avant de se ressaisir.

- Ayana ? Tu m'écoutes ?

- Désolé, j'étais dans mes pensées, dis-je en reportant mon attention sur Ino. Que disais-tu ?

- Je disais que toi et Shikamaru paraissez heureux ensemble. Il m'a même confié vouloir un mini vous !

    Elle sautillait sur place en entendant ses propres mots.

- Quoi ?! rétorquai-je espérant avoir mal entendu.

- Va lui demander toi-même, je suis sûre que je deviendrai bientôt marraine ! continua-t-elle en frappant de joie dans ses mains.

    J'entrai en trombe dans la maison que je partageais avec Shikamaru depuis la fin de le guerre, soit sept mois précisément. Le concerné était assis dans le salon, devant sa table de Shôgi, élaborant je ne sais quoi.

- Shika, alors comme ça, tu veux un mini nous ? demandai-je en me plaçant face à lui, de l'autre côté du jeu.&

- Eh bien, oui. Je ne vois pas ce qui pourrait être mieux que de concrétiser notre amour de cette manière, dit-il avec le sourire.

- Je vois. C'est tentant effectivement.

Le regard malicieux, Shikamaru se leva, avant de me soulever du sol me portant contre son torse. Il prit le chemin qui menait à notre chambre. Je ne pus réfréner un sourire. Je savais exactement ce qu'il avait en tête. Après m'avoir délicatement posé sur le lit, il commença ses baisers, tous plus doux les uns que les autres.
Je pouvais sentir ses mains se balader, caressant chaque parcelle de mon corps, m'arrachant des gémissements de plus en plus forts. Je voulais le sentir en moi, mais mon mari en avait décidé autrement. Il commença son ascension vers mes cuisses, me déshabillant avec une rapidité que je ne lui connaissais pas.
Je pus le voir sourire, un sourire carnassier qui me lançait imaginer ce qui allait suivre. Il replonga entre mes jambes, titillant de ses doigts fins mon dernier sous-vêtement, me faisant gémir d'envie. Après plusieurs minutes à jouer ainsi, il arracha ce qui me laissait de vêtements, le laissant voir ma nudité.

- Tu es si belle, murmura-t-il avec des étoiles dans les yeux.

Mes joues rougirent, ce genre de compliment était rare chez Shikamaru, alors il n'en était que plus appréciable et flatteur. Il reprit ce qu'il faisait, et commença à humidifier ses doigts avant d'en enfoncer un dans mon intimité, très vite rejoint par un second. Un râle de plaisir sorti de ma gorge, je sentais mon corps brûler de désir pour l'homme qui se tenait au-dessus de moi. Il commença ses cas et viens doucement, avant d'y aller plus fort. Mes mains serrèrent les draps, tentant de ne pas perdre pieds.
Bientôt, sa langue commença à donner du plaisir à mon bouton de chair, me laissant échapper un cri d'étonnement mais aussi de plaisir brut. Je le voulais en moi, là, tout de suite.

- Shikamaru, je te veux, maintenant, dis-je avec le souffle coupé.

Ce dernier ne se fit pas prier, et après s'être déshabillé, entra en moi, sans aucune difficulté. Les préliminaires aidant à la pénétration. Ses yeux rencontrèrent les miens, se plantant dedans. Je pouvais y lire une lueur d'amour, de reconnaissance, et tant d'autres émotions qui ne firent qu'accélérer mon rythme cardiaque.
Après quelques secondes, il commença ses coups de reins, gémissant en même temps que moi. Nos corps ne faisaient plus qu'un. Faire l'amour avec lui était si magique, puissant, inégalable. C'était ainsi que nous pouvions nous montrer nos sentiments, nous abandonner complètement l'un à l'autre.

- Je t'aime tellement Ayana.

Ses paroles firent l'effet d'une bombe et sans crier gare, mon corps se cambra, j'agrippai son dos, le faisant me pénétrer plus profondément. Un râle de plaisir plus fort que les autres sortit de mes lèvres, rapidement suivi par un grognement masculin de Shikamaru.
Il se retira et, après s'être rapidement nettoyé, me rejoignit sous les draps, me serrant dans ses bras, parsemant mon cou de baisers. Je riai joyeusement, heureuse d'être à ses cotés.

- Comment souhaiterais-tu appeler notre enfant ? demanda-t-il en caressant mon bras avec douceur.

- Eh bien, j'avais pensé à Shikadaï pour un garçon, et Kamaï pour une fille, répondis-je en me collant un peu plus à lui.

- Ça me plaît. Shikadaï...


    « Le soleil peut bien souvent se dissimuler dans l'ombre, et si il décide d'en sortir, il fera rayonner la vie tapie derrière la noirceur. » C'était ce que Shikamaru avait réussi à faire avec moi, et je lui serai éternellement reconnaissante de l'amour qu'il me porte. Adieu mon ancien moi, adieu l'Ombre de Konoha.

L'ombre de Konoha // ShikamaruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant