Is it love : Viktor. L'homme Derrière Le Monstre

Chapitre 11 Le départ du plan

Mon âme prend enfin la direction de la terre, il me tarde de pouvoir enfin arriver et reprendre là où je me suis arrêté. Je regarde avec amertume ce qu'il reste de mon manoir. Je m'installe toutefois dans la chambre qui m'est consacré pour renaître. J'ignore combien de temps s'est écoulé lorsque j'ouvre enfin les yeux et que je peux sentir mon corps.

Moi : Emmanuel...

Je me lève et me dirige vers la résidence des Jones. Lorsque les portes s'ouvrent, il me regarde abasourdi.

Moi : Alors dis-moi, est-ce que tu as trouvé ce que je cherche ?

Emmanuel : Ils sont enfermés dans la cave monsieur.

Je me dirige de ce pas vers elle et je vois les corps des 5 loups, je hausse un sourcil dans la direction de mon esclave.

Emmanuel : Je les ai vaporisé avec de l'aconit...

Moi : Et bien je dois avouer que tu as fait du bon travail.

Je fais un mouvement de la main et fait apparaître sa femme devant lui.

Moi : Je garde ta fille jusqu'à ce que ce soit fini.

Je ne prête pas attention à ces retrouvailles ridicules et ouvre les cages pour tuer l'un après l'autre, les enfants de Clary. Je récolte leurs âmes que je vais devoir bientôt emmener dans l'autre monde. Je récupère les ingrédients d'Emmanuel et je me dirige vers le château de Transylvanie en le prenant avec moi.

Moi : Ta femme sera prisonnière de la maison jusqu'à ton retour. Comme elle ne sait pas comment joindre mes enfants, elle ne risque pas de me trahir. Mais je ne voudrais pas qu'elle puisse tomber sur quelqu'un qui pourrait lui permettre d'y arriver...

Je lui explique rapidement pendant le vol ce que j'attends de lui.

Moi : Je vais te donner l'apparence de ton grand-père et tu vas les supplier de t'aider. Tu vas demander à mes fils de venir à Mystery Spell pour te donner un coup de main. Mais tu n'auras pas l'autorisation de parler de moi ou de faire allusion à quoi que ce soit me concernant. Sinon tu sais ce que je ferais à ta fille... Et crois-moi qu'elle ne sera pas la seule, il ne me sera pas difficile de reprendre ta femme... Pendant que tu partiras avec eux, je m'occuperai de leurs femmes et leurs enfants. Si tout se passe comme je le veux tu trouveras ta fille en rentrant chez toi. Mais si un seul mot devait franchir tes lèvres ou ta main, je les tuerai toutes les deux devant toi.

Je le laisse devant la porte et je me dirige vers le toit. Il sonne mais n'obtiens aucune réponse. Je parcours rapidement les étages en descendant et trouve Karen.

Moi : Bonjour chère sœur... C'est étrange que tu sois toute seule... Où est mon bon à rien de fils et ses frères ?

Karen : En sécurité et tu ne les retrouvera pas !

Moi : Tu savais donc que je viendrai aujourd'hui ?

Karen : Je le sais depuis longtemps en effet. Peu de temps après que nous ayons emménagés ma belle-sœur a eu une vision. Elle m'a dit que nous allions tous mourir le jour de ton retour. Et hier soir, elle m'a prévenu que c'était demain. Elle a trouvé un prétexte pour que tout le monde la suive et me laisse derrière. Je serai donc la seule à mourir.

Moi : Tu crois qu'une fois que j'en aurai fini avec toi je ne pourrai pas les retrouver si j'en ai envie ?

Karen : Je ne pense pas que nos misérables vies soient la raison de ton retour. Et si je dois sacrifier ma vie pour ma famille, je le ferai !

Moi : Tu ne vas pas mourir ma belle tu vas renaître ! Et tu vas me donner ce que je voulais un enfant.

Karen : Tu ne t'es jamais dit que tu étais stérile ? Des siècles d'existence et jamais un seul enfant, tu ne crois pas que c'est clair comme de l'eau de roche ?

Moi : Tu es la seule que je peux mettre enceinte. Et vu que tu m'attends dans ta chambre sur ton lit je crois que tu sais déjà ce qu'on va faire...

Elle grimace de dégoût et je ne peux m'empêcher de sourire. S'il est vrai que j'ai pu éprouver de l'amour pour elle, la torture que j'ai subie là-haut me l'a fait oublier !

Moi : Dommage poupée mais je vais attendre que tu reviennes dans le corps d'une autre femme pour te baiser ! Parce que là quand je te regarde la seule chose que j'ai envie de faire c'est de t'étriper ! Mais avant, il serait dommage de ne pas te torturer un peu ! Pauvre petite Karen...

D'un mouvement demain je fais apparaître toute sa progéniture. Elle a à peine le temps de se mettre à genoux pour me supplier que je les fais brûler comme Tyler.

Karen : Je trouverai un moyen de te tuer pour de bon ! Espèce de monstre !

Moi : Je devrais peut-être faire pareil avec les enfants de Nicolae et de Peter...

Karen : Je t'en supplie... Je ferai tout ce que tu voudras...

Je m'approche d'elle et tire ses cheveux vers l'arrière pour la forcer à me regarder ses yeux pleins de larmes et de désespoir.

Moi : J'ai attendu de voir ce visage depuis le jour où Hadès m'a emmené...

Je la gifle avant de l'attraper par la cheville pour la traîner sur le sol jusqu'à la cheminée où je vais ouvrir le passage dans l'autre monde. Je la balance dedans sans ménagement, je n'ai plus aucun état d'âme la concernant. J'ouvre la gourde qui contient le mélange de métal précieux de tous les objets que mon esclave a réuni. Je les avale d'un seul trait et malgré le goût acre qui remonte, je prends le corps de ma sœur et plante mes crocs sa jugulaire. Elle essaie de se débattre mais c'est peine perdue. Dès qu'elle perd connaissance la douleur commence à m'envahir. Je me dépêche d'attraper le poignard planqué dans la chambre d'Hermès et de me tailler les veines avec pour verser le sang dans la bouche de Karen. Je grave sur ma peau, les symboles qu'Hermès m'a appris pendant toutes ces longues heures où j'étais prisonnier. Je récite la formule dans sa langue de création et je fais de multiples morsures sur le corps de celle qui jadis, grandit à mes côtés comme une sœur. Elle se réveillera humaine avec ses souvenirs mais son corps aura complètement changé. Je me dirige vers la coupelle de la destinée et récupère dans l'ordre les âmes. Mia Cooper, Sarah Osborne, Sébastian Jones, Ludwig Eberwald, Isabella Jones. Je les dépose dans l'urne où est enfermée celle de Clary et de ses enfants. Je prends ensuite l'oreiller dont Hermès m'a parlé et l'ouvre pour découvrir un mélange d'herbes que je dois mettre avec les âmes.

Moi : Il ne manque plus que le sang d'Hermès !

Je me dirige vers le jardin de cette maison imaginaire et je déterre auprès du poirier, la bouteille de sang qu'il a laissé pour cela. Je termine le mélange en me dirigeant vers la chambre. Je ne reconnais pas la jeune fille sur le lit.

Moi : Je ne m'attendais pas à te trouver désirable à nouveau... Merci beaucoup Hermès... Cela sera bien plus facile maintenant !

Je bois le contenu de l'urne alors qu'elle commence à peine à se réveiller.

Karen : Comment est-ce que je peux être humaine ?

Elle aperçoit son reflet dans le miroir et sursaute.

Moi : Je t'ai pourtant dit que tu allais renaître...

Je m'approche et défait lentement les boutons de ma chemise.

Moi : C'est l'heure de te mettre en cloque !