Rien n'est tout noir, ou tout blanc.

Chapitre 14

Ils m'ont déplacé, je suis dans cette grande salle, avec des grandes tables, beaucoup sont assis, le silence est présent, malgré les petits chuchotements dans le fond qui vont et viennent. Je suis au milieu, assise, je griffonne encore sur ce petit carnet, des dessins, des têtes, des phrases, des mots. Il faut que je leur dise qu'il est trop tard, c'est trop flou, je ne comprends plus les scènes qui défilent en boucles dans ma tête, tout comme des danseuses prestigieuses qui n'arrivent plus à suivre, alors tout le monde fait n'importe quoi en essayant de créer un sens.
"-Alors raconte."
Je baissai ma tête, puis recommença à faire des dessins.
"-Il se passe quoi?"
J'hésita mais, je répondis enfin:
"- C'est devenu flou, vague. Je sais pas, je sais plus.
-Calme toi, je suis sûr que tu t'en souviens. Dis t'il.
-Comment ça tu t'en souviens plus ?! Mais c'est une blague ! "S'écria alors le Nettoyeur.
Il l'injuria pendant un certain temps. Puis d'autre homme s'en sont mêler. Je l'ai pas regarder une seule seconde. Puis j'ai saisie une arme d'un homme qui etait distraie par la bagarre entre le Nettoyeur et plusieurs autres hommes.
J'ai tirer un coup de feu. Le silence, comme un arrêt sur image plus personne ne bougea.
"- Tu veux me flingué petite.
-Non. Je tourna l'arme vers moi. Mais je peux toujours faire disparaître tout ce que je sais. Ça te plaît pas que je puisses donner que trop peu d'info ? Très bien. Mais toi tu peu en donné combien ?" Je m'asseilla parce que j'avais très mal. Puis comme si de rien n'étais je tourna les feuille pour cherché quelque chose, puis je le montra au Nettoyeur.
"-C'est quoi, une devinette?
-C'est la preuve que je suis pas non plus trop conne. Dans ce carnet que vous m'avez donné, j'ai mis tout ce que je savais avant que ça devienne trop flou. Vous avez tout les détails physiques des hommes, leurs nombres, une plaque, les marques et couleurs des voitures, les objets manquants, des tatouages entiers ou juste partiels. Et un prénom d'un homme apparemment mort. Je vais me couché, si vous avez besoin d'autres infos dite le moi."
J'ai remis l'armes à son propriétaire avec la plus grande des sérénités, et puis je me suis lever, j'ai jeter le carnet à la gueule du Nettoyeur. C'est alors que les rires ont fusé. Je suis alors partie, avec ce petite sourire moqueur, que j'ai l'habitude d'avoir à chaque fois que je ferme le clapet de quelqu'un. Quand je me suis tourné pour fermé la porte, j'ai vue la joie sur leurs sourires, et l'espoir qui déborder de leurs être, les bagarres ont recommencé, les cries, et l'activités bruillante. J'avais l'impression que sa redevenais comme avant, et je revoyais mon père martyriser les nouveaux, ce battre avec les anciens, engueuler les bourrés. Ça m'a fais du bien, j'étais prête à partir. Prête à combattre tout le reste.