Rien n'est tout noir, ou tout blanc.

Chapitre 23

Je suppose qu'il est 23h et des poussières, il est tard et j'ai bus en tout cas, il ne reste plus qu'Alexandre, Nicolas et moi. Malgré l'alcool je me sens terriblement mal, la boule de stresse s'amplifie, ma respiration devient forte, et je vois troubles: je veux que tout cela s'arrête.
"Prete ?" me demanda Nicolas.
"-Oui, commence. Dis je.
-Tu n'es pas né le 9 Juin mais le 23 Mars à 00:52."
On était tous assis par terre, je pris une bouteille devant nous et je bus une gorger, j'écrivis les renseignements sur un de mes petits cahiers, puis il continua.
-Allez on continue ! T'es resté dans l'hôpital de Danvers pendant des années, mais on a aucune date précises.. Dit-il presque déçu.. Les médecins citer sont: Mr. Et Mme.Clark, Mr.Rodriguez, et l'assistante était Mme Bell. Et Il y a une maison au nom de Spencer Malia près d'ici.
-Dis moi en plus sur l'hôpital!
-Mh... Je sais qu'ils y pratiquaient d'affreuses expériences.. Et que normalement aucune personne n'en n'est ressortie lui même, la majeur partie des patients sont morts, et la minorité de patients vivants ont tous perdues la boule. Apres un instant il repris et dit. Sauf toi apparemment. "
Alex me regarda.. Puis d'un coup ces yeux s'ouvrit en grand, et c'est alors qu'il intervena dans notre discussion.
"-Mec ! Un des médecins à le même nom qu'un gars du gang qui a tuer sont père !
-Putain de merde.. C'est pour ça alors..." Répondit Seb sans finir sa phrase.
D'un coup un mal de crâne m'apparue suivit de vertige encore plus fort, une impression bizarre ce passa en moi, quelque chose d'inexplicable, comme si une partie de mon cerveau me demandait plus d'information, alors que l'autre me suppliait d'arrêter là, qu'il ne fallait pas revivre cela. Moi qui croyait que les réponses à mes questions allé m'aider à vivre, j'ai l impression que sa me détruit encore plus. J'ai bus, bus et encore bus, sans m'arrêter, comme si tout d'un coup ma soif ne s'arretais plus, que le besoin de m'enivrer était immesurable. J'avais besoin de se truc qui m'aiderais à dormir, et à vivre tout simplement. Malgré cela je n'ai pas réussie à dormir, il faut croire le sommeil devient un luxe difficile à avoir.
Le lendemain, tel un zombie alors que tout le monde me regarda, je traversa la pièce commune pour sortir. Le regard vide, les jambes traînantes, les bras pendants, les habits trop large, je traversa cette putain de pièce.
"-Où tu vas Meredith ?
-Je sors.
-Mais où?"

Aucune réponse, que veux tu que je dise ? Que je ne sais pas où je vais aller, que je suis perdue, que je ne sais plus qui je suis, et que là je veux juste sortir et crier un bon coup, qu'on me retrouve et qu'on me tabasse à la rigueur se serais toujours meilleur que maintenant, se serais plus doux, plus désirable, que cette enfer mentale qui me détruit. Je suis un arbre qui à été achevé par un maudit bûcheron, vous savez le stéréotype même du bûcheron: avec une chemise rouge légèrement sale, avec sa barbe mal entretenue, avec sa petite hachette à deux balles qui coupera jamais rien, mais qui, avec acharnement m'a fait tomber, et à présent je ne suis bonne que pour le feu.

Arrivé dehors je me sentais divagué, tangué, les gens devenaient flous, ils me bousculaient et me faisaient chaviré, je perdais mon équilibre, et j'avais peur.

--Il faut savoir que l'hôpital à exister, et qu'il est connue pour ces atrocités ( lobotomies forcées, expériences pratiques sur les patients, etc). Cependant, les médecins cités sont totalement inventés (si il y en a qui existe pour de vrai, et bien... je pense que je rigolerais).