Chapitre 2

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2 décembre 2009.

Deux heures de voiture pour ça ! Sans déconner, sa craint sérieux, en plus elle ne comprend toujours rien. Comme d'habitude tout ce résume à elle-même, je n'ai jamais vue quelqu'un de plus auto centrée sur sa personne !

- Chérie je sais bien que tu es triste que je sois rarement à la maison, mais ça va bientôt changer et si tu as quelque chose à me dire, je suis prête à tout entendre. Me dit ma mère me lançant un regard mielleux en souriant.

- Arrête ta jamais était là ! Tant a jamais rien à foutre de moi, tout ce qui t'intéresse c'est ton boulot, ta fichue association et la disparition de Julian. Donc qu'est-ce que tu veux là ? Putain c'est trop tard d'accord ? Fallait réagir avant, maintenant je n'attends plus rien de toi tu comprends pas ?! M'énervais-je.

Ma mère qui était en train de conduire quitta une seconde fois la route des yeux pour me regarder, le regard rempli de larmes. Mon cœur se serra dans ma poitrine, mais la fille rancunière et blessé de 15 ans que j'étais ne laissa paraître aucune émotion.

On se regarda pendant quelques secondes supplémentaires avant d'être interrompu par le son d'un klaxonne.

Tout se déroula extrêmement vite.

- MAMAN ATTENTION ! Hurlais-je a plein poumon.

J'attrapa le volant pour nous faire changer de trajectoire afin d'éviter le camion.

La voiture se mis à zig-zaguer dans tous les sens, alors que ma mère tenter vainement de reprendre le contrôle du véhicule tout en me maintenant d'une main protectrice contre mon siège.

La voiture finie par aller s'encastrer violemment contre un arbre tapant de plein fouet le côté conducteur.

L'impact fu tellement fort que je me cognai la tête contre la fenêtre. J'étais complètement sonnée lorsque je sentis un liquide chaud couler le long de ma tempe, jusqu'à mon coup.

Il me fallut quelque instant avant d'arriver à respirer a peut prêt correctement.

- Maman... Ça va ? Demandais-je dans un murmure presque sans voix.

Ayant aucune réponse, je regardai enfin dans sa direction.

Sa tête reposée contre l'aire bag et il y avait... Il y avait du sang partout sur son visage, sur l'air bag et sur la fenêtre conductrice qui était désormais brisé en mille morceaux.

- Maman ! Maman ! Hurlais-je de supplice en secouant son corps inerte.

- Je suis désolée c'est ma faute, pardon maman réveil toi ! Paniquais-je en pleure.

Je me mis à hurler, je hurlais tellement fort que ça m'en fessait mal aux cordes vocales puis je fini par me rendre compte que quelqu'un me secouer moi aussi, comme si on essayait de me réveiller. Comme si tout ça n'était qu'un simple cauchemar.

J'arrivais enfin à ouvrir les yeux alors que je continuais à hurler inconsciemment. Mon oncle Samuel était assis prêt de moi sur mon lit et plus loin dans l'encadrement de la porte je remarquais également mon cousin.

- Alyzée calme toi, ce n'était qu'un cauchemar, calme-toi respire... Mon oncle jeta un coup d'œil en direction de la porte. Fiston retourne te coucher je m'en occupe.

Mon cousin hésita, mais nous laissa seul. Mon oncle me tenait toujours dans ses bras me berçant légèrement alors que je me mise à pleurer. Sa fessait très longtemps que je n'avais plus fait de cauchemar.

Après plus d'une heure, je réussis enfin à me calmer et mon oncle alla se coucher mais me dis tout de même une bonne dizaine de fois d'aller le voir si je me sentais mal.

Je me rallongeai dans mon lit espérant retrouver un sommeil tranquille mais c'était peine perdue.

- Rendors toi ma chérie je veillerai sur toi.

Entendais-je comme dans un chuchotement puis une légère brise fit virevolter mes cheveux alors qu'aucune fenêtre de ma chambre était ouverte.

C'était loin d'être un cauchemar, je l'avais vécue et je le revivais à chaque fois je fermais les yeux et ça depuis deux ans maintenant.

Mais cette voix, la voix de ma mère sa faisait prêt d'un an que je ne l'avais plus entendu, depuis mon séjour en hôpital psychiatrique...

Est-ce que j'étais en train de redevenir folle ?

Est-ce que cette altercation il y a deux jours avec ces créatures me faisait remonter malgré moi des souvenirs que j'essayais de toute mes forces d'oublier où est ce que c'était cette morsure à mon bras que me fessait délirer.

Une vive douleur se propagea une nouvelle fois dans mon bras rien que d'y penser lorsqu'un liquide noir tâcha le pansement que je m'étais mise.

Est-ce que j'allais mourir ?

Cette nuit-là, trop préoccupé, je ne parvins pas à trouver les bras de Morphée.

Gosth - Teen Wolf -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant