Choc brutal

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                           ABDEL HALIM

  Trois mois se sont écoulés depuis notre arrivée. Votre copine là fait trop la nerveuse avec moi. Je n'ose même plus l'approcher, à chaque fois qu'elle me voit une lueur de dégoût couvre son regard.

Ma grand-mère n'arrête pas de semer le doute dans mon esprit j'ai donc décidé d'aller chercher des réponses. Profitant du retour des plus jeunes qui doivent reprendre les cours, je fais mes bagages et me glisse dans le lot prétextant une affaire urgente.

A mon arrivée je me suis d'abord pris une chambre d'hôtel car si je vais chez mes beaux-parents ils le diront forcément à leur fille qui va brouiller les pistes chose qui ne va pas m'arranger.

Après un repos suffisant je décide de me rendre à la clinique où elle travaillait car si je peux avoir une information c'est bien là. A mon arrivée je suis allé voir la réceptionniste pour qu'elle me dise si elle a une fois été admise là pour quelconque problème.

Moi : j'en ai vraiment besoin madame c'est ma femme et je dois savoir si je veux l'aider.
Elle : demander lui directement ces dossiers sont confidentiels.
Moi : elle n'est pas en mesure de parler elle est hospitalisée.

Astagfiroullah qu'ALLAH me pardonne mais c'est pour la bonne cause mais cette réceptionniste ne me rend pas la tâche facile. Heureusement qu'une vielle dame est venu nous interrompre et elle a l'air d'être une doyenne ici.

Elle : que se passe t-il mon enfant.
Moi: ma femme est souffrante et j'ai besoin de voir son dossier mais cette demoiselle me le refuse.
Elle : Quel est le prénom de ta femme ?
Moi: AÏDA ..... voyant qu'elle est perdu je renchaine... c'est la fille du propriétaire de cette clinique.
Elle : Ah je vois mais tu peux aller voir son père il est sûrement chez lui il est en vacances.
Moi : justement il est parti en vacances avec sa femme et je ne voulais pas les déranger pour cela.
Elle: viens mon enfant allons nous asseoir. Même si tu ne peux pas avoir le dossier je peux te dire ce que je sais.
Moi : merci beaucoup ( en prenant place )
Elle : je suis sûre que cela est dû à son accouchement difficile n'est-ce pas?

Accouchement ? Bordel dans quoi je me suis fourré.

Moi : oui c'est bien ça. Elle a des complications avec sa grossesse et elle est actuellement hospitalisée et nous avons besoin de transférer son dossier.

Waou je ne savais pas que j'étais un si grand scénariste. Je devrais me lancer dans le cinéma.

Elle : tu sais son accouchement était tellement difficile la pauvre petite. Il y'a eu tellement de complications d'autant plus qu'elle avait fait un déni de 6 mois qu'on a eu recours à la césarienne à la dernière minute mais l'un des bébés avait déjà bu dans le liquide amniotique. J'ai laissé le soin à ses parents de lui annoncer et elle était tellement agitée que les médecins ont été obliger de l'endormir.

Bébés ? Donc c'était des jumeaux. Wow c'est trop d'informations d'un coup. Mais si l'un est vivant où est-il ? A moins qu'il est donné l'enfant en adoption. Oh mon DIEU il faut que je vois ses parents.


                              HABIB

Je regarde ma femme et repense à tout ce que nous avons enduré allant de la naissance des jumeaux jusqu'à celle d'AÏDA , de l'accident de Kadija au mariage d'AÏDA en passant par la disparition d'Ahmed. Elle est encore à mes côtés malgré tout ce que mon frère lui a fait et pour cela je ne peux que l'admirer.

Histoire d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant