- Toi. Tu va enfin me servir à quelque chose, pequeña gordita.
Mes mots la percute de plein fouet. J'ai bien compris que son physique était un point faible et j'adore en jouer maintenant. Il faut dire qu'elle n'est pas très élégante à première vu. Pas très grande, des cuisses plus grosses que la plupart des filles que je me tape et un visage rond qui lui donne un air plus jeune quand elle me regarde apeuré comme ça. Mais très vite on se souvient que c'est une femme, ses hanches volumineuse et ses seins qu'elle peine à cacher sous son t-shirt.
Elle ressemble à cette fille dans le Disney que les gosses adorent. Chel dans La route d'Eldorado!
Mais ma voisine est encore plus potelé, je ricane dans mon coin et me concentre de nouveau.
Toujours dans son coin et recroquevillé sur elle en essayant de se cacher ma voisine attend mes instructions. Pas besoin de parler elle va comprendre très vite.
Je me déshabille à une vitesse folle et reste en caleçon.
- Mais qu'est ce que tu fais ?! S'offusqua la prude à mes côtés.
Moi qui pensait qu'elle comprendrait vite, ah ces femmes il faut tout leurs expliquer.
- Réfléchis un peu débile on va faire semblant d'avoir couché ensemble comme ça l'autre salope me lâchera, je l'espère marmonnais-je.
Je lui ordonna d'aller ouvrir et de jouer le jeu, elle hésita un moment puisque que je venait de le lui interdire sous peine de mourir d'une balle dans la tête. Je souffla agacé par sa lenteur et la poussa un peu.
- Allez ma chérie, tu peux le faire et imagine toutes les cochonneries que l'on vient de faire toi et moi. Lui dis-je au creux de son cou, je la sens frissonner, est ce que je lui plais à la petite grosse ?
D'un pas hésitant elle ouvre la porte et prend un air fatigué je l'entend bailler et dire:
- Excuse moi mais tu cherches quelqu'un, il est 2h du matin là et on entend que toi.
- Tiens c'est toi bouboule, je cherche mon mec, je lève les yeux au ciel à l'entente de ce mot, tu ne l'aurai pas vu par hasard ?Pequeña gordita se tends face au surnom que lui donne la vipère. Je ne laisse pas le temps à la gordita pour répondre et avance derrière elle en la prenant par la taille et lui faisant un bisou dans le cou. Jessica devient rouge de colère et explose:
-Tu te fou de moi Jayden, tu couches avec cette chose, Crit-elle en la pointant de son doigt parfaitement manucuré.
- Avec qui je couche ne te regarde pas, et ne t'avise plus jamais de lui parler sur ce ton. Tu m'as bien compris? Mon ton se veut menaçant et ça marche. Elle me connaît et sait de quoi je suis capable, je fréquente Jessica depuis un moment mais pour moi ça n'a jamais été sérieux. Elle a connu des moments de galère et j'étais là tout comme elle lorsque je pétais les plombs elle était prête à me servir de défouloir. C'est triste mais on fonctionnait comme ça, on communiquait uniquement par le sexe.
Mais c'était fini, je ne la supportait plus et elle commençait à s'attacher. Je n'ai pas besoin d'une hystérique dans ma vie.
L'instant d'une seconde je vis de la tristesse dans ses yeux, et je su que je venais de la briser. Mais je n'en avais rien à foutre. C'était qu'une simple fille dans laquelle je me vidais de temps en temps. Elle se repris très vite et arrangea sa coiffure puis nous lança acerbe:
-Petite, il va te détruire morceaux par morceaux. Et lorsque tu croira être au fond du trou, il reviendra pour te tirer dans ses ténèbres et là tu préféra être morte.
Sans rien rajouter elle tourna les talons et s'en alla en gardant la tête haute. Elle a toujours été comme ça fière et sauvage. C'est ce que j'aimais chez elle. C'est sans regret que je la laise partir. Je referme la porte et me detache aussi vite de la fille entre mes bras. Fini la comédie. Maintenant que je la regarde je vois avec la faible lumière de son appartemetn que ses yeux brillent, est ce qu'elle... pleure? Il lui en faut peu. Faut dire que Jessica n'y a pas été de main morte, mais elle n'a fait que dire la vérité, Ma verité. Si cette fille s'approche trop de moi elle finira par en mourir. C'est ce qui est en train de lui arriver à elle.- Est-ce que maintenant... tu peux t'en aller ? S'il te plaît ? Sa parole n'est qu'un souffle, une supplice et le sang commence a bouilloner en moi. Sa fragilité m'énerve et me donne envie de la casser. Mais il est trop tôt pour ça. Je vais juste m'amuser un peu et partir. Je m'approche d'un pas feutré de cette petite chose et récupère mon arme posé sur ma pile de vêtements. Elle tremble et bafouille:
- Mais j'ai... j'ai fais exactemet ce que... tu m'as demandé... va-t-en maintenant ? Dit-elle dans un sanglot.
-Chuuut tu tu tu... la ça ira dis-je en repoussant une mèche de ses cheveux qui depassait de sa tresse.
Celle-ci se fige et me regarde dans les yeux, la peur inonde son regard, et bordel j'adore ça. Ca mexciterais presque. Et c'est pour ca que je vais continuer ce petit jeu.
- Tu peux faire une dernière chose pour moi Cariño , soufflai-je dans son oreille.
J'étais si proche d'elle que je pouvais la sentir et elle sentait un mélange de vanille et de lavande, c'était enivrant putain. Je pouvais aussi la sentir respirer de magnière irrégulière, sa poitrine se soulevait et ses tétons pointés venait carrésser mon torse nu. Cette fille était excité par ma présence ou alors elle ne s'était pas faite baiser depuis des années ou alors... non... elle était peut-être vierge. Je réspira profondément, à cette idée ma queue se tendis. Bordel cela faisait a peine quelque jour que j'avais rencontré cette fille et j'avais déjà envie de la sauter. C'est juste une question de défis, elle n'avait rien pour elle.
- Tu va ramasser mes vêtements et gentiment m'habiller, lorsque je fini ma phrase, elle cherche sur mon visage une trace d'humour, mais rien. Mon visage fermé et neutre. Je n'ai rien d'autre à montrer, tout comme l'interieur de mon être.
Je pointe la pile de vêtements avec mon flingue et elle s'exécute en sanglotant.
Elle commenca par mon jean, un pied puis l'autre elle m'enfila le tissu, j'aimais la voir à genoux et soumise à moi. Je suis persuadé que même sans mon arme elle aurait fait tout ce que je lui demande. Elle arriva au niveau de ma braguette et hésita:
- Ferme ma braguette Cariño, lui ordonnais-je.
- Tu ne me fais pas peur tu sais, la seule chose qui me fait peur c'est la mort, dit-elle en regardant mon arme.
A ce moment je savais que cette fille avait déjà tout perdu et la seule chose qui lui restait était sa propre vie, que vallait-elle ? A cette instant elle me tandis une invitation en papier d'or pour détruire son existence pitoyable. Son destin qui sembait aussi misérable que le miens. Entre personne ravagé, entre épave on se reconnaissait. Comme si nos yeux pouvait voir les cicatrices des autres débris de ce monde. Et c'est ce regard vide et sans vie qui scella son avenir qui deviendra aussi morne que le miens.
-Cariño, soy la muerte.
________________________________________________________________________________
Holà! voilà je les enchaînes les chapitres§ faut dire que je n'ai rien a faire donc j'en profite pour rattraper le temps que j'ai perdu. n'hésitez pas a m'écrire et me dire ce que vous en pensez je ne mords pas!
bisous les loulous!
YOU ARE READING
Trois mots, sept lettres
Romance-Dis-le moi Jayden, trois mots, sept lettres et je suis à toi, mon cœur est à toi, mon âme est à toi, je pleure, je n'arrête pas de pleurer,Jayden est à genou devant moi tel un soldat que l'on va abattre. Il ne pleure pas non, c'est Jayden, et Jayde...