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Cette salope, elle ose lever la main sur moi devant Luiz et ses chiens. Je n'en reviens pas! Je sors du club plus qu'énervé je décide de rentrer directement à l'appartement. J'enfourche ma moto et démarre en trombe, j'ai qu'une envie c'est dormir. Enfin dormir est un bien grand mot.

La sensation de rouler me détend à un point! J'aurai pu la tuer si Luiz n'avais pas été là. Cette petite manque de respect. Elle ne sait pas à qui elle s'est attaquée et je vais lui faire regretter. J'attends juste le bon moment. Pour l'instant je monte chez moi prendre une bonne douche. Aujourd'hui le travail était plus que difficile. Quand je pense qu'il n'avait que 17 ans. Je chasse tout souvenir de ce garçon à qui j'ai ôté la vie sans aucun scrupule. Je ferme les yeux et laisse l'eau brulante glisser sur ma peau et détendre mes muscles.

Le lendemain je décide de rendre visite à mon ami Sofiane, c'est un Marocain qui se prend pour un espagnol parce qu'il a fait un stage en entreprise en Espagne quand il était encore dans les études. Maintenant il travaille pour moi, c'est comme mon détective privé. Il trouve les victimes et moi je les fais disparaître. C'est bien le seul en qui j'ai entièrement confiance.

Tout comme moi Sofiane vie dans un appartement modeste, mais c'est un quartier calme pratique pour quelqu'un qui a des activités aussi illégales que lui. Je monte et entre sans toquer, ce mec est fou de laisser sa porte ouverte à toute la terre. Sofiane est assis dans son pouffe et ne me remarque pas trop concentré à jouer à son jeu vidéo. D'un coup je décide de débrancher sa console. Sans prévenir Sofiane me saute dessus et commence à m'asséner des coups, surpris je tombe en arrières et me retrouve en position de faiblesse. Sofiane malgré son manque de vitalité reste un garçon bien bâtis mais ses coups sont insignifiants pour moi. Je mets vite fin à ce petit jeu. Sofiane est furieux et m'insulte dans sa langue maternelle. Après s'être calmé il revient vers moi avec un soda. Il se pose à mes côtés et nous commençons à discuter pendant plusieurs heures, bien sûr mon ami décide de revenir sur le sujet du petit qu'on a liquidé l'autre jour.

- Ça t'as pas fait un choque toi ? Me demande Sofiane l'air dépité.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Il l'a cherché, quand tu fais des affaires avec Luiz il faut s'y attendre.

Ce petit a merdé et il payé.

- Volé quelque kilos de drogues ne vaut pas une vie, crache Sofiane.

- J'en ai rien à foutre il était personne pour moi rétorquais-je agacer.

- Il avait 17 ans. Comme quelqu'un que tu connais bien. Tu sais ta sœur Lya. Et tu vas me dire que ça ne te fait rien de tuer un gosse qui aurait pu être ton frère.

Mon sang bas dans mes tempes et je me contiens tant bien que mal. Sofiane sais à quel points parler de ma sœur me déstabilise et c'est ce qu'il cherche à faire.

- Sache une chose amigo. Si je devais tuer une centaine de ces gosses je le referais. Avec un sourire digne du Joker je rajoute, et je me baignerais dans leur sang s'il le faut.

Sur ces douces paroles je sors. Il fait déjà nuit lorsque j'arrive devant chez Vanessa. Je la bip et quelque minute plus tard une grande brune aux jambes interminables arrive. Elle porte une jupe bien trop courte pour cacher son fessier et bien trop courte pour le froid qu'il fait. Son décolleté laisse apparaître ses deux seins magnifiquement dessiné. Elle a quand même eu l'intelligence de mettre une veste. Je n'ai pas le temps d'esquisser un mouvement que la langue de Vanessa se retrouve au fond de ma gorge. Qu'est-ce que je déteste quand elle fait ça. Mais je ne dis rien car ce soir la pauvre va me servir de défouloir donc laissons la profiter. Vanessa est une très belle femme, une bouche bien pulpeuse et rose, qu'elle couvre d'un rouge à lèvre couleur sang qui a le don de m'exciter lorsque qu'elle entour mon membre de ses lèvres. Mais Vanessa n'as rien d'exceptionnelle. Ses grands yeux lui donnent un air toujours étonné et perdu. Ca a le don de m'énerver ça aussi. Une foi sur la moto Vanessa se permet de me prendre par la tailler mais je lui montre vite que cela me déplait avec un grognement semblable à celui d'un animal.

Trois mots, sept lettresWhere stories live. Discover now