« Un être vous manque et tout est dépeuplé », comme dit Alphonse de Lamartine, dans son poème L'isolement, c'est donc ça la solitude? Un an qu'elle est partie, un an que mon monde est dépeuplé, un an que je me perds dans les abîmes de ce monde sans elle. Bianca n'avait pas mentie, elle est retournée en Italie. Malgré tous, malgré moi, malgré mon amour pour elle, sa famille lui manquait trop. Et je lui en veux, je la hais pour sont abandon, même si je n'ai pas le droit, après tout qui suis-je pour elle, aucun liens de sang ne nous liens. Mais elle n'avait pas le droit de me laisser, seul. C'est arrivé un matin, ses valises étaient prête dresser juste à ses cotés, elle, se tenait droite attendant que je parle, mais je ne voulais pas y croire, pourtant j'avais bien vue tout les signes avant coureurs qui auraient du m'alerter. Mais je n'ai pas bougé, d'un geste lent elle m'a prise une dernière fois dans ses bras, ses bras qui plus d'une fois m'avait bercé lorsque mes crise de l'arme jaillissait. Elle glissa un doucereux « je t'aime » au creux de mon oreille, qui eux l'effet de déclencher mes larmes, ces trois mots et sept lettre avait un goût acide et m'assourdissait. Je ne voulais pas l'entendre, ce n'était rien d'autre qu'un « A dieu ». Aujourd'hui je préfère la haïr pour ce qu'elle a fait, je le supporte mieux, du moins c'est ce que je tente de me persuader.Il est 9 heure et je dois aller visiter un nouvel appartement, celui que Bianca et moi occupions est bien trop cher pour moi, maintenant que je suis seule. Darius m'as laissé mon week-end, aussi étonnant que cela puisse paraître. Depuis ce qu'il c'est passé chez Jo, mon patron ce comporte bizarrement, comme un ... patron. Pour mon plus grand bonheur.
Je rassemble toute la motivation dont je bénéficie -soit aucune- puis file sous la douche, l'eau me détend et c'est apaisé que je me prépare. Pour le rendez-vous j'ai fait simple, un pull blanc, avec ça un slim noir et une paire de bottine assortie. Je me sers un grand vers de jus d'orange qui fera office de petit déjeuné, je dois faire attention à mon alimentation depuis qu'elle est partie je me suis consolé dans la nourriture et il faudra bientôt me rouler si ça continue. J'ai aussi arrêté de boire du café, cela me faisait trop penser à elle. En un an beaucoup de chose ont changé, pourtant j'ai parfois l'impression que c'était hier, pire encore des fois je crois qu'elle est encore l'as, et c'est dans ces moments là que je la hais encore plus. Je secoue la tête pour chasser ces mauvaises pensées. J'ai rendez-vous dans 1 heure et je dois traverser une bonne partie de la capitale.
Arrivée devant l'immeuble, je vérifie l'adresse dans le sms que l'agent immobilier m'avait transmis. Selon l'adresse et les photos jointent je suis au bon endroit. C'est un immeuble de 5 étages, il ne semble pas en très bon état mais aux vues de mes moyens je ne vais pas faire la difficile. Qui sait l'intérieur est peut-être convenable. Alors que je regardais ma montre ne sachant pas si j'étais en retard et donc si je devais rejoindre l'agent immobilier en haut, mon téléphone se mit à vibrer, c'est justement l'homme qui s'occupe de la visite. Celui-ci m'informe qu'il est en route et ne va pas tarder à arriver.
C'est 15 longues minutes plus tard que l'homme en question arrive, c'est un homme d'une quarantaine d'années, avec des cheveux poivres et sel. Sa ceinture peine à tenir sont pantalon tant sont ventre est rond. Mais sont visage joufflue lui donne un aire enfantin qui contraste avec ses cheveux. Arrivé face à moi l'homme se tiens penché et tente de reprendre son souffle une main sur le cœur comme si il allait sortir de sa cage thoracique.
-Excusez- moi, pour le ... retard... vous savez... Paris... les bouchons halète-il
- Ce n'est rien le rassurais-je
-Je suis Monsieur Soireau, enchanté, me dit-il en me tendant sa main. Je la saisis et me présente à mon tour.
-Enchanté, je suis Nora De Luca
- Et bien allons-y
Je suis agréablement surprise en entrant dans la cage d'escalier. Elle est en bien meilleure état que celle de notre, appartement. Le sol est carrelé, en alternant le noir et blanc de sorte à créer un damier géant. Les boîtes aux lettres sont en bonne états et l'escalier est propre, pour l'instant je suis ravi de cette visite.
-Le concierge est quelqu'un de très sérieux, il met un point d'honneur à ce que le bâtiment soit propre, vous verrez il est aussi très sympa, m'informe Mr Soireau. Je hoche la tête et le suis dans l'escalier. Nous nous arrêtons au 2ème étage.
-Voilà nous y sommes, m'indique-t-il, allez y entrée. L'appartement et peint uniquement de blanc, en entrant sur la droite on peut trouver la cuisine qui est petite mais convenable pour une personne, ensuite en face de celle-ci ce trouve la salle de séjour qui fait aussi office de salle à manger. Il y a une porte au bout d'un petit couloir qui donne sur une petite chambre. Juste à côté se trouve les toilette, et encore à coté une minuscule sale de bain. Ce n'est pas le plus grand appartement que j'ai vu mais si je pèse le pour et le contre tout est en faveur de cet appartement. En effets, il est dans mes moyens, il est propre et bien entretenu. Pour l'instant je ne compte pas visiter d'autres appartements.
Après une longue discussion avec l'agent immobilier, et la vérification des papiers, m'a décision est prise, et je prends cet appartement.
-Alors votre décision est prise ? me demande Mr Soireau
-Oui et je vais le prendre, j'ai été conquise souriais-je
- Très bien, alors signons !
Les papiers signés, Mr Soireau me raccompagne jusqu'à la porte, en m'expliquant que d'ici la semaine prochaine je pourrais emménager. Au même moment sur le palier le voisin dans face sors. Mr Soireau le salut et l'homme immensément grand au passage, le salut à son tours. Vêtu de la tête aux pieds de noir, on ne peut apercevoir que ses yeux d'un noir tellement intense, un noir ébène comme je n'en avais jamais vue. Aucune parcelle de sa peau n'est visible, des gants cache ses mains, même son crâne est recouvert d'un bonnet noir, il est emmitouflé dans une doudoune noir qui dissimule –j'imagine- un large torse, vue la largeur de ses épaules. Toujours dans les mêmes tons, il porte un jean noir qui laisse sans peine deviner des cuisses musclés à souhait. Un conseille ne pas se frotter à lui. Il doit être videurs ou un truc du genre.
Les deux hommes continuent de parler tandis que j'observe mon futur voisin.
-Laissé moi vous présenter, Jayden voici Nora De Luca, ta futur voisine, et Nora voici Jayden...
-Jayden, juste Jayden coupe le dit l'homme en noir.
D'accord apparemment mon nouveau voisin ne souhaite pas que je sache son nom. Celui-ci lance un regard appuyé sur Mr Soireau qui semble confus et embarrasser. De mon coté j'évite tout contacte visuel avec l'homme au regard aussi noir que les ténèbres.
-Mademoiselle De Luca va emménager ici dans quelque jour, j'espère que tu sauras la mettre à l'aise Jayden.
Pourquoi j'ai l'impression que désormais les deux hommes parlent de choses qu'eux seuls peuvent comprendre et que Mr Soireau lance un avertissement à Jayden. Je suis sur que les deux hommes se connaisse plus que simple agent immobilier et client. Mr Soireau pose un regard paternel sur Jayden, qui lui m'observe froidement, sans aucunes émotions.
-T'inquiète pas vieux, je ne vais pas la manger este pequeña. J'espère juste que tu l'as prévenu ? demande-t-il. Mr Soireau ne semble pas comprendre tout de suite alors Jayden poursuis. Je ne relève pas sa petite pique, note dans ma mémoire qu'il doit avoir des origines hispaniques .-Ici les murs sont très fins, et on entend tout, et j'ai tendance à faire pas mal de bruit pendant que je fais de ... l'exercice. Je lâche inconsciemment un hoquet de surprise. Choqué et les joues rouge d'embarras, je me tourne vers mon agent immobilier qui semble tout autant gêné que moi. Celui-ci me bafouille des excuses incompréhensible, tandis que mon voisin s'éloigne comme si de rien était. Je reste interdite quelque instant mais Mr Soireau me ramène à moi.
-Je suis désolé il est... il est ... je suis désolé il ne vous causera aucun dommages je vous le promets ne vous inquiété pas me rassure l'agent.
Désormais une raison aurait pu me retenir de prendre cet appartement, plus que convenable. Et cette raison n'est autre que Jayden, juste Jayden, un homme qui a un sérieux penchant pour le noir et à mon plus grand malheur pour le « sport ». Malgré la promesse de Mr Soireau, je sens que Jayden sera une source de problèmes.
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Trois mots, sept lettres
Romansa-Dis-le moi Jayden, trois mots, sept lettres et je suis à toi, mon cœur est à toi, mon âme est à toi, je pleure, je n'arrête pas de pleurer,Jayden est à genou devant moi tel un soldat que l'on va abattre. Il ne pleure pas non, c'est Jayden, et Jayde...