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La semaine est passée à une vitesse surprenante. Entre  Darius qui m'a demandé d'être présente tout les soirs et les journées entières que je passais à faire mes cartons je n'ai pas vue le temps passer, et aujourd'hui j'emménage enfin dans mon nouvel  appartement.  Devant l'immeuble je me surprend  à prier pour ne pas croiser mon voisin l'espagnol –qui n'est peut-être pas espagnol- super bizarre.

Après être rentré avec la plus grande discrétion dont je bénéficie, je revérifie si l'agencement  des meubles me plait et fini de vider les derniers cartons. Il faudra que j'aille acheter quelque décorations en plus, maintenant que je suis seul je peux me permettre une petite folie. Je me lève de mon lit sur lequel je m'étais avachie et m'habille chaudement. Nous sommes en novembre et le froid mordant de l'extérieur est un vrai fléau. Protégée par mon mentaux, mon bonnet doux comme de la soie et mes gants assortie à celui-ci je suis prête à affronter le froid. Dans l'entrée le reflet que me renvoi mon miroir me fait penser à un esquimau, je pouffe et me rappelle que mon but n'est pas de plaire, qui voudrait d'une fille comme moi.

Dans ma voiture, le chauffage à fond ainsi que la musique je me dirige vers un centre commercial ou certain magasin pourrait m'intéresser. Arrêté à un feu le son de Wiz Kalifa et Snoop Dog retentit et j'augmente  le volume – déjà au maximum-  en chantant à tue-tête. C'était l'une de nos chansons préféré. Bianca  pour se faire pardonner de ses bêtises mettait cette musique et elle s'avait que je ne pouvais m'empêcher de chanter avec elle. Je baisse le volume étant arrivé sur le parking, souffle un bon coup et refoule tout sentiments néfaste pour mon mentale.

Dans les magasins je trouve quelque babiole qui pourrait aller dans mon appartement, j'ai aussi fait des courses alimentaires pour avoir de quoi manger cette semaine.  Je pose mes achats dans le petit coffre de ma voiture et me précipite dans celle-ci pour me réchauffer.  Alors que je souffle sur mets mains et me frictionne pour faire monter ma température corporel, mon téléphone sonne, je tente de le déverrouiller mais avec mes gants impossible et je rate l'appel. Darius m'a appelé.  Mince ! Je jure dans ma barbe et enlève mes gants. Il rappel, zut !

-Allo, dis-je mal assuré

-Nora, il t'arrive de répondre au téléphone parfois ? Siffle Darius à l'autre  bout du fil.

-Je suis désolé je...

-Ce soir j'ai besoin de toi, Leila est malade tu la remplace.  Et évite de t'habillé trop... toi, ce soir on a un client très important et il aime bien Leila comme elle n'est pas là tu devras compenser ce manque, compris ?

Abasourdie je ne réponds pas tout de suite, il me demande de divertir son... client. Mais comment ca divertir ? Face à mon mutisme Darius éclaires mes pensées.

-Ne t'affole pas il ne te touchera pas, tu seras juste leurs serveuse attitré

Parce qu'ils seront plusieurs ?!

-D'a...D'accord, j'accepte, ne voulant pas cracher sur de l'argent en plus.

-A ce soir Nora, Darius raccroche et je démarre encore secoué.

Face à mon armoire je tente de me décider sur la tenu parfaite pour ce soir et de là plusieurs questions m'assaillent ; Qui est ce clients si important ? Est-ce que tout va bien ce passé ? Quel va être mon rôle durant cette soirée ? Vais-je devoir faire plus que les servir ? Pourquoi je n'ai pas croisé mon voisin mystérieux ? Cette question n'a pas lieux d'être, je me fiche bien de ce que mon voisin peut faire. En revanche j'espère que Darius ne me jette pas dans un mauvais plan. Non il ne me ferait jamais ça. Je tente de me rassurer et attrape un jean slim noir et une chemise légèrement transparente bleu nuit et pars me changer. 

Trois mots, sept lettresWhere stories live. Discover now