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Aprés son départ je ne pu fermer l'oeil de la nuit. Comment peut-il traiter une personne comme ça. Il m'a menacé, humilié, il m'a touché sans mon autorisation. Je le détestait, mais je me détestais encore plus d'avoir réagis à son petit jeu. Mes tétons qui durcissaient à chacun de ses touchés, à chacun de ses souffles sur ma peau et encore pire à la promesse  qu'il m'a faite à travers ce regard, d'une vie cahotique. 

Il  dégage une aura sombre, oppressante, mais tellement envoutante. Lorsqu'il s'adonne à ce genre de jeu son regard et tout son être se transforme. Je ne l'avais pas remarqué la première fois qu'il s'est joué de moi. Mais ce soir il n'y avait que nous, il ne regardait que moi. Il ne m'a pas simplement déshabillé du regard, ma chaire était à vif sous son regard brulant, et mes cicatrices les plus enfouies s'étaient ouverte à nouveau. 

"Car si le visage est le miroir de l'âme, les yeux en sont les interprète" et nos corps en sont les cadres. L'un comme l'autre nous pouvions voir à quel point la vie nous avait marqué. L'un avait décidé de rester dans l'obscurité appaisante et l'autre cherchait le moindre filet de lumière que l'on pouvait lui offrir. Malheureusement, la nature humaine fait que le coeur de l'homme convient plus à l'obscurité qu'à la lumière, et c'était son cas.

"-Cariño, soy la muerte." 

Cette  phrase tournais en boucle dans ma tête à en avoir des frissons. Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit et ce soir je devais assurer un service. Un lundi soir, tous les PDG de grosses boîtes allaient se retrouver pour "décomprésser" avant de retrouver leurs femmes. Mais entre nous, tout le monde sait qu'il ne sagit que d'une excuse pour pouvoir les tromper. 

Je regarde mon téléphone et m'apperçoit qu'il est bientôt dix heure et demi, bien trop tard pour pouvoir me rendormir. Je décide donc d'aller me faire un café et de manger un petit truc. en ouvrant le frigo je tombe nez à nez avec, rien. Mon frigo est complètement vidé, je vais finir par demander un loyer à Julia. Cette fille à dévaliser mon frigo et on est qu'au milieu du mois! Je rigole tout en pestant contre ce rongeur qu'est Julia.  Petit à petit je me detend et fini par ne plus penser à lui.

L'ennuie étant ma seule amie jusqu'à présent et voulant dérranger mon autre seule amie, je décide de rendre visite à Julia chez elle. Julia est créatrice de jeux ou un truc du genre, c'est une geek quoi. L'avantage est qu'elle peut travailler de chez elle. J'enfile un jogging et un sweat à capuche par dessus mon pyjama.  Je ne vais pas voir la reine d'Angletterre non plus. 

A pas de velour je me faufile dans le couloir je ne voudrais pas croiser mon voisin, aprés l'épisode d'hier et mes nouvelles envies envers ce corps athletique et ... Je divague. Je ne veux pas le voir point.

Enfin devant l'appartement de Julia je toque et attend patiement que celle-ci vienne m'ouvrir. Personne. Et si elle n'était pas la. Je réitères mon geste. Et cette fois j'entend des pas derrière la porte suivis d'un:

-C'est bon, c'est bon, j'arrive. J'ai déjà dis non pour votre foutu aspirateur dyson bordel.

Cette fille est extrêmement vulgaire.

- Oh c'est toi ma belle, toi aussi t'es la pour me vendre un aspirateur ? Parce que j'en veux pas, lance-t-elle.

Je pouffe en m'enfoncent dans son antre et rétorque:

-Pourtant tu en aurai bien besoin, ce n'est donc pas une legende les geek vivent dans des tavernes ? Me moquais-je

- AH! AH! AH! On dirait que c'est le bordel, mais non je sais où se trouve chaque choses se defend-t-elle.

Trois mots, sept lettresWhere stories live. Discover now