Monsieur Noir

Chapitre 1 : Bienvenu dans mon monde

[Paris ~ Appartement 7]

Marinette Dupain-Cheng, tel est mon nom. Enfin, mes amis m'appellent Mari', ou Marinette tout simplement.

Mais avant d'aller plus loin, je dois retourner dans le passé pour vous parler de qui j'étais, afin que vous puissiez comprendre qui je suis.

***

Née d'une mère asiatique et d'un père européen, j'ai eus la chance de faire mes premiers pas à Paris, capitale des divines tentations.

Mon enfance à le mérite d'être vantée. J'ai eus la meilleure éducation qui soit, les meilleures notes à l'école, une famille attentive à mes besoins et mes craintes, bref, j'avais tout pour être heureuse, et je l'étais bien-sûr ! Jusqu'au jour où j'ai vue mon père s'effondrer sous mes yeux d'une balle dans le coeur alors que je n'avais que douze ans...

Dès lors que la nuit venait de tomber, nous marchions en direction de notre maison suite à la dernière séance de mon film préféré sortit ce jour au cinéma. Voyant que j'étais toute excitée à l'idée de voir ce film, mon père m'avait gentiment proposé de m'acheter une petite sucrerie avant que la séance ne commence.

Malheureusement, il se trouve que nous nous trouvions au mauvais endroit, au mauvais moment...

Quelques années passèrent et un mystérieux pouvoir s'éveilla en moi, celui de la création ainsi que de la réparation.

De façon naturelle, j'ai décidé d'utiliser ce don pour le bien d'autrui, en travaillant sans relâche jusqu'à une maîtrise stable, plus ou moins suffisante de ces capacités magiques.

Mes parents m'ont toujours sollicité dans mes actions, j'aidais toujours les autres et j'aimais vraiment ça. D'ailleurs, étant plus jeune je voulais devenir une héroïne, une vraie de vraie ! Bien que j'étais consciente que personne ne devait avoir connaissance de ce phénomène surnaturel, parce que qui sait, j'aurais sûrement été enfermée dans un laboratoire à l'heure qu'il est...

Les super-héros dans les films ont sûrement leurs raisons de ne pas dévoiler leurs identité aux yeux de tous pas vrai ? Alors je me suis dis que ce sera la même chose pour moi. Le mystère éveille la curiosité, c'est ce qui me rend encore plus symbolique à leur yeux je suppose. D'autant plus que ça m'évite d'avoir cinquante journalistes à ma porte le matin...

En grandissant, je me suis rendue compte que le mal prenait beaucoup plus d'ampleur dans notre société que je ne l'imaginais. Plus rien n'allait, tout s'emmêlait dans ma tête, je n'y comprenais rien... Des règlements de compte quasiment tout les soirs dans les quartiers peu favorisés, dont parfois le mien auquel j'ai pu assister à de nombreuses atrocités. Des vols à mains armées, des agressions en pleins jour, des crimes que l'on justifie pour des raisons financières et j'en passe...

Tout cela me révoltait à un point qui ne peut s'exprimer. La vie me semblait si injuste, il fallait que je venge mon père, je n'avais que ça en tête. C'est alors que j'ai décidé de faire de cette force une vocation.

À 16 ans, j'ai endossé le titre de super héroïne sous le masque de "Ladybug". Une héroïne qui ne cherche pas la célébrité, non, une héroïne qui a pour seul et unique but de vaincre le mal et de venir en aide aux plus démunies.

Vous pensez bien qu'à mon âge, mon manque d'expérience m'a porté préjudice. Je pouvais rendre de nombreux services dans la limite du possible dans des temps records, capturer puis livrer à la police des petits voyous de rue, mais je me sentais impuissante face à la puissance de ces nouveaux "héros" arrivés en ville, du moins ces criminelles au pouvoir surnaturels qui sèment la panique à Paris.