Monsieur Noir

CHAPITRE 17 : Qui es-tu ?!

— A-alya ?!

— Salut Mari'...

Je me précipite vers celle-ci et l'a prend dans mes bras.

— Que fais-tu ici ?! Ils t'ont enlevé toi aussi c'est ça ?! Questionnai-je bouleversée par sa présence.

— Marinette, calme-toi... Je vais tout t'expliquer, suis-moi.

Nous nous dirigeons vers l'extérieur, dans le beau jardin coloré du manoir.

— Écoute, je vais être très claire avec toi. Tu es ma meilleure amie, j'adore passer du temps avec toi, je t'admire énormément et j'espère qu'on gardera ce lien après ce que je vais te dire...

— Qu'est-ce qu'il y a de si grave ? Dis-moi Aly'... Tu me fais peur...

Elle prend une grande inspiration puis reprend :

— J'ai été engagée pour me rapprocher de toi afin de te surveiller. C'était le meilleur moyen pour en apprendre d'avantage sur toi, enfin, c'est ce qu'il disait...

Je m'arrête soudainement, choquée par ses propos et ressens un profond déchirement au fond de ma poitrine.

— Tout cela n'était que mensonge...

— Marinette, je suis vraiment désolée ! Je ne pensais pas que nous allions devenir aussi proche, je...

— J'en reviens pas... La coupai-je les yeux emplis de larme. J'ai vraiment été conne de n'avoir rien vue, repris-je d'un rire nerveux.

— Ne dis pas ça... J'ai vraiment adoré passer du temps avec toi, et plus on se côtoyait, plus je me sentais coupable... Tu es une fille formidable, d'un naturel si gentil et bienveillant, je m'en voulais de te cacher cela mais je n'avais pas le choix, j'ai signé un contrat et le chef est très strict là-dessus...

— Oui, forcément... Les ordres sont les ordres...

— Je devais lui rapporter les moindres détails, mais je t'assures que je ne lui ai pas tout dit... J'ai tenté de préserver ta vie privée du mieux que j'ai pu, mais ça devenait trop lourd à porter et je crois qu'il s'en ait bien rendu compte...

— Stop...

— Et puis d'un autre côté, il y avait toi et tu ne me donnais plus trop de nouvelle ces temps-ci, je voyais bien que tu n'allais pas bien alors j'ai jugé que la situation devenait urgente, et le chef a décidé qu'il était temps de mettre le plan en marche et...

— Qui est-tu ?! Dis-moi qui est la vraie Alya...

— Je ne suis pas plus différente que tu ne le penses... Je serais prête à tout pour me faire pardonner mais par pitié, écoute ce que j'ai à te dire...

J'acquiesce d'un signe de tête puis continue de marcher.

— Je m'appelle Alya Césaire, je travaille ici depuis plusieurs année avec mon petit-ami Nino. Je suppose que tu l'a déjà rencontré, Nino connait le chef depuis très longtemps et crois le ou non, c'est quelqu'un de bien...

— Oh c'est rassurant en effet, ironisai-je.

— Marinette...

— Tu te souviens du jour où l'on s'est rencontré à la bibliothèque ? Ce jour-là j'étais si contente qu'une personne se soit intéressée à moi, à ce que je faisais et qui se souciais de comment j'allais... Tu m'es apparue comme un miracle, j'ai directement su que je pouvais te faire confiance, et pourtant... Malgré ces terribles aveux, j'ai encore envie d'y croire. Plus de mensonge entre nous s'il te plait...

— Oh merci Marinette... Dit-elle en m'enlaçant dans ses bras. Je serais là quand tu en auras besoin, moi et Nino seront là pour t'épauler et te conseiller si tu le désires.