Monsieur Noir

Chapitre 45 : Identités démasquées

* PDV Adrien *

« Il risque de faire des dégâts quand il apprendra la vérité... »

« Shhh ! Il se réveille... »

Ça y est, je suis en train de me réveiller ?

J'entends des voix non loin de moi, dont une qui m'est inconnue...

J'ouvre difficilement les yeux, aveuglé par la lumière blanchâtre au dessus de moi, puis me reconnecte petit à petit à la réalité.

J'aperçois le visage d'Alya et Nino au dessus de moi, ainsi qu'une dame assez âgée avec une blouse blanche, sûrement un médecin...

« Prenez le temps de vous réveiller monsieur, surtout je vous (...) »

Je ne prend pas en compte les remarques de celle-ci et me redresse aussitôt, puis cherche du regard ma Lady à travers la pièce.

Mon pouls s'accélère, elle n'est pas là, je commence à stresser comme jamais.

Putain, c'est quoi de ça ?!

Mes jambes sont contentionnées au lit, je ne peut pas bouger.

« Calmez-vous ! Restez allongé s'il vous plaît ! »

Non non... Je ne peux pas rester gentiment dans ce plumard, c'est impossible...

« Adrien ! Adrien, respire s'il te plaît, voilà comme ça... » S'exclame hâtivement Alya.

Les « bip » du scope commençaient à se calmer, prouvant que mon rythme cardiaque se stabilisait.

Aïe... J'ai l'impression d'avoir la tête dans le gaz... Même si j'ai terriblement envi de courir chercher Marinette, je sais que si je met un pieds à terre là tout de suite, mon corps ne tiendrait pas le coup et s'effondrait aussitôt au sol...

— M-Marinette... Murmurai-je faiblement.

— Tu as dis quelque chose ? Demande Alya en s'asseyant près de moi.

— Où est-elle... Ma femme...

— Elle est toujours prisonnière chez les Serpents', je suis désolée on a tout fait pour la récupérer... Répond Nino.

— ...

Ok. J'vais me charger de leur cas en personne, un par un, ils mourront d'une mort atroces, et surtout lui, Aspik. Il n'imagine pas tout ce que j'ai envi de lui faire ce salop...

Surtout si j'apprends qu'elle a UNE seule égratignure...

Rien que d'y penser j'suis déjà a cran, ça va être un massacre...

— Attend, je vais t'aider à te relever, me prévient Alya.

— Allez-y doucement, n'y allez pas trop vite Monsieur, ça risque de tourner un peu, m'averti la blouse blanche.

En effet, à peine assis au bord du lit que toute la pièce se met à tourner, j'me croirais dans une machine à laver...

* PDV Marinette *

Mes pensées sont confuses...

Le fait qu'Aspik cherche désespérément à me retrouver m'intrigue. Il faut que j'arrive à découvrir l'homme qui se cache derrière ce masque. Même s'il n'a pas l'air de me vouloir du mal, il a quand même tirer une balle sur Adrien, chose qu'il n'aurait jamais dû faire...

Soudain, un grincement de porte se fit entendre, avant qu'elle ne se claque brutalement.

Je sursaute puis me retourne.