Chapitre 43 : Un lourd fardeau

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*** Quelques jours plus tard ***


* PDV Adrien *

Encore à moitié plongé dans l'inconscient, mon esprit divague entre ce qui me semble être la réalité et un noeud de pensées incohérentes...

« Il a perdu beaucoup de sang, c'est normal qu'il ait du mal à récupérer... »

Où est-ce que je suis...

« Je procède à l'injection »

Qu'est-ce qu'on me fait... ?

« Rythme cardiaque régulier, tension à 10/9, température un peu basse, couvrez le d'avantage... »

C'est quoi de ce bordel...

« Vous pensez qu'il va s'en sortir... ? »

Laisser-moi... Laisser-moi me réveiller...

« Je ne sais pas... C'est un cas spécial... »

Je veux le tuer... Je veux le voir souffrir... Je veux qu'il se vide de son sang... Je veux qu'il paie pour ce qu'il a fait...

Pour quoi déjà ? Pourquoi je suis autant remonté...

Ah oui...

Il m'a prit ma femme... IL M'A VOLÉ MA FEMME CE SALE ENFOIRÉ ?!

« Attention, rythme cardiaque irrégulier !On augmente la dose de (...) »







* PDV Lady Noir *

[...]

— Tiens sale garce, ton repas, grogne-t-il en me lançant un bout de pain. Ahahah...

Ok. Ne t'énerves pas, ne lui saute pas au cou Marinette... Retiens-toi de lui retirer son putain de sourire de merde des lèvres...

Je prends plusieurs grandes inspirations puis expire lentement.

— Tellement généreux de ta part... Soufflai-je en serrant des dents.

L'homme au masque de serpent s'approche de la grille, toujours le sourire aux lèvres avant de lâcher :

— Tu dois crever de faim... Ou plutôt de sexe, hum ?

Espèce de gros porc... Pour rien au monde je ne poserais un doigt sur toi...

Pfff...

Nan, ne lui donnes pas raison Marinette...

Je décide d'opter pour une autre stratégie et de garder mon calme.

— Ouais... T'as raison... Dis-je en me relevant afin de lui faire face. J'suis carrément frustrée à l'idée de ne pas pouvoir baiser...

— Ah ouais... ? Tu veux que je te soulage eheh... Répond-il avec son air abrutis.

Je fais une mine légère et délicate, puis lui indique à l'aide de mon index de se rapprocher d'avantage de la grille.

— Allez viens...

— Hummm... T'es vraiment trop... Bonne putain... Sourit-il en rapprochant son visage des grands barreaux.

Ses yeux de merlan frit voyagent sur mon corps avec malveillance, un vrai rapace près à sauter sur tout ce qui bouge...

Je me dandine légèrement, jusqu'à temps qu'il se décide d'entrer dans la cage puis attrape la barre de fer emplie de poison que Zoé m'avait donner auparavant.

Monsieur NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant