Chapitre 34 : Le syndrôme de l'amour

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* PDV Adrien *

Parce que je.... Je t'aime ?

C'est comme ça que l'on dit pas vrai ?

J'ai tout les symptômes : palpitations, sueurs, poussées d'adrénaline, hormis les pulsions sexuelles, j'ai toujours besoin de l'avoir près de moi, la voir heureuse et en bonne santé, elle me fait sentir meilleur, elle me donne envie d'avancer et de me projeter dans un avenir heureux, à ses côtés...

Et puis merde ! Je ne supporterais pas vivre sans elle ne serait-ce qu'une journée...


Non... Je ne peux pas... Elle mérite beaucoup mieux qu'un sale bandit qui ne pourra lui assurer une fin heureuse, un avenir sécure avec tout ce qui compose une relation normale...

— Adrien... ?

— Oh euh pardon... Je... Je viens de me rappeler que je devais donner un papier important à Nino ! M'exclamai-je soudainement en me levant. Oui voilà eheh... Ne m'attend pas pour le dîner, je reviens dès que possible ! Repris-je précipitamment en quittant la pièce.










* PDV Marinette *

Juste pour donner un papier ? Ça prend même pas deux minutes nan ?

J'ai dis quelque chose de mal... ?

Pourquoi cherche-t-il encore à fuir la discussion ?!

Argh... Je ne comprends plus rien. Tout ce passait si bien, il s'est confié à moi et est resté très correct, et le voilà qui se défile pour une simple question...

Bref, il ne fallait pas non plus que je m'attende à une déclaration d'amour digne d'un roman à l'eau de rose...









* PDV Adrien *

Je me dirige loin du manoir, seul, mes pensées sont confuses.

Je m'assoie sur le rebord du ponton qui traverse le lac puis allume une cigarette.

— Ahhh... Expirai-je.

Qui aurait cru un jour que je me mettrais dans un état pareil pour une femme...

J'espère qu'elle ne m'en veux pas d'être partis comme un voleur... J'ai eus comme une montée d'adrénaline qui a fait accélérer mon rythme cardiaque, j'ai commencé à paniquer et à flamber de l'intérieur ! Argh, elle m'a prit au dépourvu avec sa question aussi...

Je tiens tellement a elle, c'est vrai quoi... Je tiens d'avantage à elle qu'à ma propre vie, je ne peux pas me permettre de briser cette seule et unique lumière qui sommeille au fond de mon cœur. Je ne veux plus vivre dans l'obscurité, j'ai peur que tout redevienne comme avant et que je finisse à nouveau seul, sans lumière...

Le vent balaye lentement mes cheveux à sa guise, cette douce brise me permet de remettre mes idées au clair.

— Aller, reprends-toi... C'est pas le moment de faiblir, pas maintenant... Tu t'es juste un peu attaché à elle, rien de plus pas vrai ? Tentai-je de me rassurer. Tu parles... Je suis fou d'elle ouais... Soupirai-je en m'allongeant sur le ponton.

Isaac avait vu juste, je l'aime.

Je l'aime non pas comme on aime les gaufres ou comme une sœur, non, je l'aime d'un amour que l'on accorde à une seule et unique femme au monde, et que notre cœur désire plus que tout au monde, comme une addiction ouais, je peux plus me passer d'elle putain...

Ahhh... Qui aurait cru que j'aurais été contaminé par ce syndrome à la fois doux et épineux que l'on appelle amour... Pensai-je en expirant la fumée blanchâtre de ma bouche.

Monsieur NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant