Chapitre 54 : La fin du chaos

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* PDV Adrien *

Ne me dis pas que... Elle a réellement tiré... ?

Son corps s'écroule au sol peu de temps après la détonation.

— Luka ?!

— Je-je... Je n'ai pas tiré ?! Non je n'ai pas tiré pas vrai ?! Recule-t-elle apeurée en tremblant des mains.

Elle semble terrifiée, anéantie par le regret.

Je ne pensais pas qu'elle l'aurait fait...

Elle se fige et lâche brusquement l'arme, comme si elle venait de lui brûler entre les mains.

Luka respire toujours, avec de plus en plus de difficulté. Il semble avoir été touché à l'épaule.

Mon instinct me dit que Marinette n'y est pour rien...

Non ce n'est pas son genre... Quelqu'un est forcément dans le coup...

Je regarde furtivement les alentours et analyse la situation.

— Adrien, tu me crois toi, pas vrai ?! Je te jure que ce n'est pas moi... Pleure-t-elle dans mes bras.

— Je... Je te crois...

— Ne mens pas... Tu penses que je suis un monstre...

— Mais non, ne dis pas ça...

J'entends soudainement des pas derrière nous, me poussant à me retourner.

J'aurais dû me douter que quelque chose n'allait pas.

— Oh, désolé de vous interrompre dans ce moment d'amour et de joie, mais je pensais que la demoiselle m'aurait évitée cette tâche... Or, tu as bien trop hésité ma chère... Dit un grand homme d'âge mûr.

Je pousse Marinette derrière moi en guise de protection puis me prépare à l'attaque.

— Pourquoi avez-vous fait ça... Demande Marinette apeurée par cette scène.

— Il a lui même mit fin à notre contrat en te ramenant ici... Marinette Dupain Cheng...

— Comment connaissez-vous mon nom ?!

— Ahah... Je sais tout sur mes subordonnés et il faut croire que cet incapable ne vivait que pour toi à l'époque, alors tu m'as été d'une grande aide pour le tenir en laisse...

Il tourne soudainement la tête en ma direction puis affiche son sourire narquois que je connais que trop bien.

— Oh mais que vois-je... Après toutes ses années te voilà enfin face à moi, mon fils...

— Pff...Tu prétends encore être mon père après tout ce que tu as fais ?

— Hum... J'étais pourtant sûr que Luka avait bien fait son boulot... Enfin bref... Puisque que tu es ici, je ferais le sale boulot moi-même je présume...

— C'était lui que tu avais envoyé ce soir là me tuer ? Même en étant ivre au beau milieu d'une forêt tu n'as pas réussi à me buter... Au contraire, tu m'as même aidé à me reconstruire une nouvelle identité, dis-je en faisant apparaître temporairement mes yeux de félin.

— Je ne savais pas que mon propre fils était doté de capacité magique. Je t'avoue être impressionné parce que tu es devenu... Tel père tel fils.

— JE SUIS DIFFÉRENT ! Je ne suis pas comme toi sale taré... Grognai-je en m'approchant de celui-ci d'un air menaçant.

— C'est ce que tu te forces à croire ? Tu es même pire je dirais... Ta mère serait dégoûté de voir ce que son petit garçon est devenu...

Monsieur NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant