Chapitre 48 : Bien plus qu'une diversion

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[Zone inconnue ~ 00H00]

* PDV Marinette *

Ça y est, le garde ne va pas tarder à arriver.

Je m'oppresse de regagner mon lit puis ferme les yeux, jusqu'au moment où j'entends un trousseau de clefs s'agiter.

Je respire lentement, et tente de garder un air endormie afin qu'il se casse illico.

De lourds pas viennent en ma direction. Mon cœur bat si vite, j'ai peur...

Allez... Casse-toi...

L'homme à l'odeur aigre constate que je suis endormie et finit par repartir sur ses pas, avant de verrouiller la porte en sortant.

J'ouvre les yeux et souffle un bon coup.

J'espère que tout ce passera bien...


Aller, c'est parti !


J'ai pu suffisamment me reposer durant les quelques jours passés. Assez pour me munir de mon masque noir magique quand quelqu'un d'inconnu entre dans la pièce, assez pour me créer un uniforme de garde si tout ce passe comme prévu... Assez pour que notre mission soit un succès.

Je me relève puis me concentre afin de changer de tenue.

Un, deux, trois...

J'ouvre les yeux et fus soulagée du résultat.

Je ne sais pas pour combien de temps ça durera, j'ai plutôt intérêt à vite me casser d'ici...



J'attend patiemment le signal de ma sauveteuse, qui ne tarda pas à faire son entrée.


*TOC* *TOC* *TOC*


La voie est libre, je peux y aller.












* PDV Zoé *

Une fois le signal donnée ainsi que la porte déverrouillée, je me dépêche d'aller voir mon supérieur.


***

*TOC* *TOC* *TOC*

« Entrez » dit-il.

J'ouvre la porte, stressée comme jamais. C'est bien la première fois que je fais à l'encontre des règles d'Aspik... J'suis terrifiée...

Mes mains tremblent alors je les camoufles derrière mon dos, puis je m'approche de lui.

Mon cœur s'emballe, par peur ou par amour ? Je ne sais pas... Peut être les deux qui sait.

— Salut Zoé. Je ne m'attendais pas à te voir à cette heure-ci. Tu voulais quelque chose ? Demande-t-il d'un calme rassurant.

— Et bien je... Je voulais te parler d'un truc... Rien d'important ne t'inquiète pas, je...

— Oh, et bien... Je suis assez occupé, ça peut attendre demain ? Demande-t-il en jetant quelques coups d'œil sur son PC portable.

Merde, reprends-toi en main bordel !

C'est le moment où jamais de lui avouer ce que tu ressens...

Si je ne le fais pas maintenant, une occasion pareille ne se reproduira pas... D'autant plus que je dois à tout prix l'occuper le temps que Marinette s'échappe !

Je déboutonne le haut de ma chemise noire, afin de faire apparaître un peu plus de ma peau dénudée.

— Aspik... L'interpellai-je d'une voix douce et presque sensuelle tout en marchant en sa direction.

Monsieur NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant