Ceci est une histoire de ma composition déjà éditée. Je l'ai cependant un peu modifié.
Je vais vous raconter une histoire... Mon histoire ! Elle semble terriblement vue et revue, mais lisez là tout de même jusqu'à la fin...
J'ai vécu, il y a très très longtemps, sûrement il y a trop longtemps pour que cette époque vous parle.
Mon histoire commence un matin comme un autre. Un matin ensoleillé, doux mais aussi très amer. Ce mati là, comme lors de chaque matin, je sors faire une balade matinale.
Ce manoir semble imposant et fait peur aux gens de la région. On le dit hanté, cependant nous n'avons jamais vu d'esprit ou quoi que ce soit du style. Malgré sa réputation, ma famille refuse de le vendre ou de faire des travaux pour le moderniser, après tout ce manoir appartient à ma famille depuis des générations. Et j'en suis l'héritière future.
Perdue dans mes réflexions sur l'imposante bâtisse, je n'ai pas vu que j'arrivais à la plage. La plage est en contre-bas de la maison qui se situe sur une falaise. Je descends les escaliers menant à la plage. Arrivée à la plage, je trébuche. Je me relève, frotte mes habits et relève la tête. C'est alors que je le vois. Lui! L'homme de mes rêves, l'amour de ma vie. Je cours vers lui et l'embrasse. Après de nombreux baisers, nous nous amusons dans tels deux enfants innocents dans l'eau tout le reste de la matinée. Cependant, l'heure du dîner approche. Mes impératifs m'obligent à retourner au manoir. Je lui fais un petit signe de la main et remonte vers la grande bâtisse.
Comme à son habitude , mon père me réprimande sur ma tenue fort déplorable et mon in-ponctualité. Toujours les mêmes discours... Ces discours sur le fait que d'épouser un homme de bonne famille, un homme qui soit capable d'aller avec mon rang. Ces discours sont d'une stupidité et d'un ennui...
A la fin du repas, je pars dans ma chambre. Je n'ai pas l'intention d'être la gentille petite-fille docile alors je décide de sortir. Avec les draps de mon lit, je fabrique une corde. J'ai bien l'intention d'aller retrouver celui de j'aime. Je lance la corde du haut de ma fenêtre et me laisse glisser jusqu'en bas. Puis je cours vers la plage. Je trébuche...
...
...
...
Aie! Cela fait vraiment mal. Je me frotte la tête et regarde autour de moi. C'est alors que je vois un corps sur le sol. Oh non, j'ai trébuché sur un cadavre!
Je m'approche en priant pour ne pas connaître la personne. Mais...
...
C'est moi...Je suis morte... Je vois ce corps étendu, sans vie, à mes pieds. Je suis raide morte sur le sable. Comment est-ce possible? Comment ai-je pu chuter depuis la falaise? Je connais le chemin par cœur. Je deviens folle... C'est impossible! Je ne peux pas mourir! J'attends un enfant depuis peu... Je... Je voulais qu'il sache qu'il allait être père, qu'on serait heureux enfin... Mon cœur devient lourd, mon âme se brisa.
Peu de temps après, je vis ma famille me mettre en terre. Mon amour pleurait. Tout le monde était triste sauf... Ma sœur. Je ne compris pas pourquoi mais après tout, chacun fait con deuil à sa manière.
Ce même soir, épris d'une vague de mélancolie, je voguais dans le manoir. J'entends alors des gémissements. Je m'approchai de ce qui était la chambre de ma sœur. Je découvris alors l'horreur...
Ma sœur... Au lit, avec un homme... L'homme, le père de mon enfant, celui que j'aimais... L'homme de ma vie. Cette garce me l'avait volé ! Je me brise de douleur et la colère m'envahit. Je vais les tuer, les faire souffrir ! Leur faire vivre l'enfer. Mais la tristesse me fit renoncer. Au fond, j'aimais profondément ma sœur, l'idée de lui faire du mal m'attrister. Je repartis errer dans le château.
Pendant des mois, j'observais la vie du manoir défilée sans moi. Mes parents recommençaient progressivement à vivre sans le poids du deuil. C'est alors que je me demandais comment aller ma sœur. Je fis un tour dans ses appartements et surpris une conversation.
"- Quel bonheur, je porte ton enfant, nous allons enfin fonder la famille dont nous rêvions.
-Bien sur ma douce. Et ta sœur ne sera plus une barrière entre nous.
-Évidemment. Mais la tuer était-il nécessaire?
-Il faut des sacrifices pour vivre heureux."
Mon sang ne fit qu'un tour. Avais-je bien entendu ? Venait-il d'admettre un meurtre ? Mon meurtre ! Donc... Depuis le début, ils s'aimaient et moi, je n'étais qu'un obstacle! Ils ont comploté pour me tuer. Je vais... Je vais...
La colère s'empara de moi.
Je vais les tuer !
La colère et le désir de vengeance qui me firent patienter jusqu'à la naissance de leur enfant. C'est alors que je mis mon plan à exécution.
Un soir, alors que ma sœur dormait près de son nourrisson. Je pris l'enfant et le fit voler dans la pièce. Elle se réveilla et hurla d'effroi.
"- Ma sœur est-ce toi ? Je suis désolée, je ne voulais pas. Je t'aime ma sœur. Je t'en pris ne fait pas de mal à l'enfant, il n'y est pour rien !"
Ces mots qu'elle prononçait étaient comme des couteaux qu'on me plantait dans le dos. Elle me priait de l'épargner et courut vers la cuisine, laissant le nourrisson à ma merci. Elle revient avec le plus gros de tous les couteaux. Elle essaya, dans le vide, de m'atteindre. J'étais un esprit. Je suis inatteignable.
En faisant des grands gestes, elle blessa à mort l'enfant. Elle écarquilla les yeux et se mit à pleurer. Puis s'enfonça la lame dans le cœur.
La vengeance est donc douce. Je m'en délectait. Son mari, autrefois le mien, la découvrit peu de temps après. La scène était un véritable carnage. Il fuyait.
Non, non mon grand. À toi aussi de payer ! Au détour d'un couloir, je fis tomber un lustre. Il le prit de plein fouet. Cela lui écrasa la tête au sol. Un vrai bain de sang. C'est triste, n'est-ce pas? Hé hé, moi, je me sens si bien, si apaisée. Dommage, je me serais bien amusée encore un peu.
Après ce carnage, le reste de la famille parti loin du manoir. La réputation de la maison se confirma, elle était bien hantée.
Certaines légendes racontent qu'elle serait hantée par une femme trahie autrefois par ceux qu'elle aimait. Donc attention à toi, personne ne sait qui t'observe lors de tes trahisons et qui s'en vengera.
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Writober 2021- histoires courtes qui font peur (mais pas toujours)
Korku1 thème pour une histoire courte par jour Le but est d'écrire un texte court (jusqu'à 500 mots, ou plus si on en a envie !) sur des thèmes communs à tous, chaque jour du mois d'octobre. Au programme, des fantômes, des meurtres, du mystères, des lége...