Tu restes avec moi ?

𝐓𝐮 𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫𝐚𝐬 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬

(...)

Je baille et je m'étire. Les rayons du soleil traversent les petits trous des volets.

- Félicie, râle une voix rauque, bouge de là, tu m'écrases.

C'est pas vrai ! J'ai dormi dans sa chambre ! La seule chose que je ne voulais pas.

- Oui, bien ça va ! J'ai le droit de m'étirer.

- Oui mais pas sur moi ! Tu m'as réveillé . Je dormais trop bien.

- Arrête de te plaindre 2 minutes s'il te plaît, je grogne.

- Très bien . Moi aussi je vais m'étirer dans se cas.

Je lève les yeux au ciel. Je sens que la couette qui commence à s'étirer et j'ai à peine le temps de me retourner que le corps de Tom roule sur moi.

- Ah ! C'est vrai que ça fais du bien ! il déclare en restant sur moi.

Il étire ses bras et commence à faire des exercices de souplesse sur moi.

- Non mais n'abuse pas ! je dis encore bloquée sous lui.

- Arrête de râler 2 minutes tu veux ? J'ai bientôt fini.

Son dos plaqué contre mon torse, je réussi à sortir mes bras de la couette et à agrippe son tee-shirt.

- Pousses.toi.de.là ! je dis en le tirant de toutes mes forces pour le faire basculer d'un côté.

Il se laisse renverser sur la droite et je passe par dessus lui. Il se retrouve à plat ventre sur le lit avec moi assise sur son dos.

- Alors ? Qu'est-ce que tu dis de ça ?

- Ouais ... peut mieux faire, il dit sans grande conviction.

Je fronce les sourcils. J'attrape son bras gauche. Au début, je sens qu'il résiste puis après je sais qu'il me laisse faire en faisant semblant de se débattre. Je prends son poignet et je lui fais une clé de bras .

- Et là ? je demande fière de moi.

- Pas trop mal.

Je ressers mon emprise sur son poignet et sur son biceps musclé.

- Tu sais que si je bouge ton bras je te le casse ? Et tu pourrais dire adieu à tes petits saltos ridicule en collant rouge.

- Ouais mais si je fais ça.

Il ne finit pas sa phrase et je sens qu'il plie les jambes pour agripper mon bassin et me faire partir en arrière. Je bascule avec un cri de surprise et je me retrouve allongée sur le dos sur la moquette. La tête de Tom dépasse du lit et il me nargue avec son sourire. Je souffle sur la mèche qui me recouvre le visage pour la dégager. Il s'apprête à ouvre la bouche mais je le stoppe.

- Shut up.

- J'allais juste dire que je ne voulais pas avoir un réveil avec entrainement de combat tous les matins. C'est tout.

- Crois-moi, c'était la seule et dernière fois Holland.

- C'est se qu'on verra. Allez, viens je t'aide.

Il se lève du lit et me tend une main pour me relever.

- Non. Si c'est pour que tu refasses comme il y a 9 ans, même pas en rêve.

Il lève les yeux au ciel et quitte la chambre. Je fais de même et je le suis sans un bruit jusqu'à la salle à manger.

Harry et Sam sont assis à table et une odeur divine envahie mes narines. Tom s'assoie à côté de Sam.