(...)
- Ok Marie, tu es sûre qu'il n'y a vraiment personne cette fois ?
- Oui, oui, je suis sûre à deux cent pour cent, crie-elle depuis le parking.
Je lui lève mon pouce à travers la vitre pour lui signaler que j'engage la manoeuvre. Je regarde une dernière fois dans mon rétro pour être sûre qu'il n'y a vraiment personne et j'appuie sur la pédale. Mon van recule tranquillement et vient s'emboiter sans encombre sur la place de parking. Je descends de mon véhicule et je vais taper dans la main de ma pote.
- Trop forte , rit-elle.
- Merci. Je crois que je n'aurais pas supportée qu'on me rentre une deuxième fois dedans.
- Viens, l'entrée est là-bas.
Elle me tire par le bras. Je la suis en souriant. Je parcours du regard le parking. C'est cool, il n'y a pas trop de monde. Soudain mes yeux se posent sur une voiture. Une voiture noire. Plus précisément une BMW avec une petite rayure sur le devant . Non ... attendez ... ne me dite pas que ...
- Putain, dite moi que c'est une fucking blague ! je crie d'exaspération.
Ma copine sursaute et moi je pars d'un pas décidé vers l'accueil du camping. Je l'entends me courir après en me demandant de quoi je parle. Je ne l'attends pas et je rentre dans le bâtiment en bois. Au comptoir se tient deux jeunes hommes : un grand blond et un petit brun à le chemise tâchée de poussière.
- Tu te fous de ma gueule ! dis-je alors qu'ils sont encore dos à moi. Encore toi ?!
Ils se retournent tous les deux en même temps. A voir leurs têtes je pourrais dire qu'ils ont vu un fantôme. Haz fait les gros yeux et Tom ouvre la bouche, stupéfait. Marie rentre dans l'accueil.
- Ah d'accord ... Je comprends mieux.
Elle soupire.
- Marie on change de camping, dis-je en commençant à repartir.
- Tu ne peux vraiment plus te passer de moi hein, Félicie ? dit Tom
- Toi, tu la ferme !
Et je sors en lui montrant mon plus beau doigt d'honneur.
Je retourne à mon van. Marie arrive.
- Féli ... écoute. On a pas d'autre choix. Le prochain camping est à trois heures de route. Je ne tiens plus. On en a déjà fais neuf aujourd'hui.
- Je ne peux pas voir sa gueule. C'est pas de ma faute.
- Bon ... je te propose de passer une nuit ici et après on avise ok ?
Je daigne enfin lever le regard vers elle.
- Tu ne seras pas obligée de le croiser. C'est un grand camping tu sais.
Je roule des yeux.
- Je te parie tout se que tu veux qu'on va se retrouver à côté d'eux. C'est sûr.
- Mais non. Allez viens ! Je suis sûre que ça va être les meilleures vacances du monde.
- Ouais, les meilleurs vacances du monde! dis-je en agitant les bras et en levant les yeux au ciel.
(...)
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Hayran Kurgu" - 𝐍𝐨𝐧 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐨𝐮𝐭𝐞𝐳 𝐝𝐞 𝐦𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐮𝐥𝐞 ! 𝐉'𝐲 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 ! 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞́ 𝐝𝐞𝐝𝐚𝐧𝐬 ! - 𝐁𝐮𝐥𝐥𝐬𝐡𝐢𝐭 ! 𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐳 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐞 𝐥'�...