Abdel : je sais mais j’aurais fait les choses différemment.
Moi : ça aurait rien changé au final, faut pas se voiler la face.
Abdel : même dans une situation comme ça faut que t’es le dernier mot hein.
Moi : même pas mais faut savoir se rendre à l’évidence, bon c’est tout ce que tu voulais ?
Abdel : ouais mais attend dis moi ça va en ce moment ?
Moi : bah ouais ça va pourquoi ?
Abdel : nan parce que hier avant d’aller chez toi ma mère m’a dit que t’avais beaucoup maigri et c’est vrai que ça se voit.
Moi : j’ai été malade c’est rien mais ta mère elle croit autre chose, bref t’inquiètes c’est pas quelques kilos qui vont m’empêchés de vivre, allez go parce que ta meuf elle va criser.
On est retourné dans le salon, obligé je rigole Neyla elle était prête à l’attaque, c’est trop une folle.
Neyla : qu’est ce qu’il t’a fait ? Pourquoi tu rigole même ?
Moi : il m’a rien fait t’es folle toi, je rigole parce que t’es trop marrante.
Neyla : je suis un clown même pour te faire rigoler mais c’est toi qu’est folle, wallah je comprends rien à vos histoires moi.
Moi : mais y a rien a comprendre, allez viens mon petit clown on va travailler.
Nael : comment tu cherches trop la merde toi.
Moi : tu trouves ? nan moi je parle tranquille c’est pas comme si je voulais la faire craquer tu vois ?
Neyla : Mais toi attend tu vas voir, tu me connais pas toi en fait.
Moi : toi non plus en fait mdr.
Avec ça j’avais pas vu mais Célia elle avait disparue, je suppose qu’elle est partie étant donné qu’il n’y avait plus ses chaussures à l’entrée.
Mélissa : moi ce que je retiens c’est qu’Abdel il a même pas cherché à savoir où elle est sa femme.
Neyla et Moi : AHAHAHAHAHAHAH.
Abdel : de quoi je me mêle même, et vous pourquoi vous rigolez bande de petites connes.
Neyla : han il a dit t’es conne Maeva.
Moi : je sais pas si t’es bouchée ou quoi mais il parlait à toi aussi, il fait ça pour se sentir plus intelligent mais y a rien dans sa tête mis à part peut être un pois chiche.
Nael : han chanmé Abdel réagit.
Vous croyez qu’il a bougé, bah pas du tout, il a rien dit, en vrai ça se voyait il voulait me taper mais il pouvait pas héhé. Bon après divers clashs avec Neyla qui était plus qu’en forme aujourd’hui, je rentre chez moi et qui je croise en bas de mon bloc Jordan et Badr ensemble, dans ma tête je me suis dit what the fuck pourquoi ils sont là, en l’espace d’une journée j’avais presque réussi à oublier ce que j’avais vécu les jours précédents.
Moi : WESH les amigos, ça fout quoi ici ?
Badr : t’es sérieuse là on s’inquiète pour toi et toi t’es là en pleine forme.
Moi : bah pourquoi t’a pas envoyé un message ?
Badr : parce que des fois tu dis tu vas bien mais c’est pas le cas.
Moi : oh désolé(avec une tête mi chien battu mi je sais pas quoi en fait).
Jordan : j’ai juré t’es une galère toi comme meuf.
Moi : et toi comme mec.
Badr : ah ça y est on l’a retrouvée, la sah to sah.
Moi : wé wé wé c’est bien moi, la vraie, l’unique.
Jordan : ouais c’est sur c’est bien elle, merde ça faisait un moment qu’on n’avait pas eu tes conneries.
Moi : oh te plains pas maintenant tu vas en avoir tout le temps.
Badr : hé kho (frère) t’es dans la merde.
Moi : ah mais t’inquiète Badr t’y aura le droit aussi.
Jordan : au fait c’est toujours bon pour le Portugal au mois de juillet ?
Moi : bah ouais hein.
Jordan : je demanderais aux autres alors.
Moi : tu veux que je demande à Neyla de demander à Abdel ?
Jordan : nan c’est bon je vais le faire on a bien discuté ça va, viens Badr si tu veux.
Badr : nan c’est bon je pars à Londres pour un stage de foot.
J’ai du passer une heure avec eux et après je suis vraiment rentrée chez moi. J’étais tellement heureuse que Cynthia se demandait si j’étais malade. Mais ça y est ils allaient à nouveau entendre parler de moi, avec mes conneries tout ça. Et toute la semaine c’était la même chose je sortais dehors avec le groupe parfois Jordan se joignait à nous, Badr prenait des nouvelles tous les jours et moi je leur en faisait voir de toutes les couleurs, je faisais chier tout le monde, fallait absolument que j’oublie le terrible moment que j’avais passé les deux semaines précédentes. Aussi je passais énormément de temps avec mon petit Wissem, ce petit frère qui faisait mon bonheur à chaque instant, parfois je dormais chez la Mama pour pouvoir profiter d’Hamed que je ne voyais quasiment jamais, bien qu’il y ai les jumeaux lui c’était THE grand frère et même en travaillant il arrivait à me surveiller. Autant dire que je vivais sur un petit nuage, mais ce ne sera que de courte durée.