Ca y est j'arrive dans cette cité dans l'espoir de pouvoir tout recommencer à zéro.
Je m'appelle Maeva, j'ai 17 ans et j'habite en région parisienne, suite à certains problèmes familiaux (que vous connaitrez plus tard) j’emménage en colocation dans une cité pas loin de ma ville d’origine (je précise que nous sommes en janvier et que j'allais avoir mes 18 ans en avril et que mes parents étaient d'accord pour que je parte).
Je suis là devant mon entrée à contempler le lieu de ma reconstruction, de mon changement, j'ai ce sentiment bizarre qui me vient au ventre, je ne me sens pas bien, tout ce que je veux à ce moment là c'est revenir en arrière, ne jamais avoir pris cette décision.
Malgré le froid certains jeunes sont posés là devant quelques des entrées, des mamas à la fenêtre regardent ce qui se passe, ici tout est différent d'où je viens. Les déménageurs m'aident à tout monter quand je revois ce jeune couple, Cynthia et Adel, qui vient m'accueillir, on discute un peu et quand je monte je vois que toutes mes affaires sont là, que je n'ai plus qu'à ranger, ce que j'allais faire mais c'était sans compter sur ce jeune homme qui n'arrêtait pas de râler :
Ça parle, ça parle en attendant nous on monte tout on se casse le dos pour une meuf qu'on connait ap et ça remercie pas, wallah Adel la prochaine fois tu te demerdes hein crois pas on est chez les bisounours ou un truc du genre hein.
Adel : tu parles à qui comme ça toi parles mieux, après on t'a rien demandé alors commence pas parce que je suis pas ton pote moi.
Moi j'étais là j'osais pas parler même pas les regardés, je dis merci puis je suis partie direction ma chambre afin de tout ranger. Quand j'avais enfin fini j'ai décidé d'aller dans la salle afin d'aller voir Cynthia, dans quelques semaines elle et Adel allait se marier, ils habitaient déjà ensemble avec l'accord de leurs parents. Mais j'étais surprise de voir qu'elle était avec son fiancé ainsi que deux jeunes filles et cinq jeunes hommes. Un en particulier me tapa à l'œil, c'était pas une bombe nan il était normal mais il avait un charme de ouf, c’est d'ailleurs lui qui ouvrit la bouche :
40 ans pour ranger 3 trucs bravo la babtou hein.
Adel : tu veux pas la laisser tranquille wesh depuis tout à l'heure tu t'excites tout seul t'as un blem-pro ou quoi ?
Cynthia : bah viens Maeva laisse le viens t'asseoir.
Un des gars : Mais t'es pas française toi tu t'appelle Maeva ça vient d'où ça ?
Ca c'est prénom men, bon je lui ai pas répondu ça parce que sinon je crois je serais déjà plus en vie mdr.
Moi : nan nan je suis portugaise c'est pour ça.
Le mec : ah ouais t'es une morue en fait mdr moi c'est Youness.
Le gars du début : t'as cru on est sur meetic ou haja comme ça gars.
Youness : bah nan mais faut bien qu'on se présente si elle habite chez ton reuf (frère) faut bien qu'elle sache qui on est boloss.
Ok c'est le frère à Adel bah ça va être supé on va bien s'amuser je crois.
Adel : nan mais laisse le il est de mauvaise humeur bref Maeva, là t'as Samia, Nora, bah Youness, son jumeau Moha, Mon reuf Abdel, Samir et Anis c'est une troupe jamais séparés je te préviens.
Samia : Ouais voilà sinon si t'as besoin de quelque chose n'hésite pas on est là.
Abdel : ouais vous vous êtes là moi pas on est pas assistants sociaux non plus elle habite ici c'est bien mais bon moi ça change rien à ma vie hein.
Après ça en vrai je l'avais mal pris mais bon on l'a laissé dans son délire et j'ai appris à tous les connaitre, ils essayaient de me mettre à l'aise et tout, vraiment je m'attendais pas à ça, j'étais pas habituée aussi, avant j'étais renfermée, mal dans ma peau et donc pas très sociable mais lorsque j'ai pris la décision de partir j'ai décidé de changer.
On était à la fin de la semaine, je m'entendais bien avec tout le groupe, ou presque parce qu'Abdel soit ne me parlait pas ou alors c'était pour me tacler. On est donc samedi les filles m'avaient proposer une petite sortie sur Paris, que j'avais accepté avec plaisir, après avoir fait les magasins et nos petits commérages nous sommes rentrées et c'est là que je vis Dylan, mon ex, qui m'attendait à l'entrée de ma cité le regard plein de rage, on eu a peine le temps d'entrer dans la cité qu'il me tira violemment loin des filles qui elles ne savaient pas quoi faire, connaissant Dylan je leur fis signe de ne pas s'inquiéter.
Dylan : Alors c'est pour ça que tu lâches tout le monde, que tu ME lâches, mais ça va pas dans ta tête toi en fait je crois tu comprends pas quand je te parle, vivre dans une cité nan mais oh.
Moi : c'est dans ma tête que ça va pas t'es sûr ? J’ai lâché personne moi et si on est plus ensemble c'est uniquement que j'en pouvais plus de toi et de ta violence, je t'ai pas lâché parce que je venais ici mais apparemment c'est toi qui comprend pas.
Dylan : HE FAIS PAS LA GRANDE AVEC MOI TU CROIS QUOI QUE TU PEUX PARTIR ET QUE JE DIRAIS RIEN C EST CA.
moi : MOI AUSSI JE PEUX CRIER AU CAS OU, putain tu comprend pas j'en peux plus, y a plus de nous deux et ça depuis longtemps, tu peux pas venir là faire comme d'habitude et croire qu'on peut reprendre TU PEUX PAS TU COMPRENDS?(J’en pouvais plus j'étais au bord des larmes, il m'avait fait trop de mal et maintenant que j'arrive réussi à le quitter il ne pouvait pas revenir il le savait, il savait que c'était important pour moi qu'il ne soit plus là il me faisait trop de mal)
Dylan(en me donnant une gifle) :t'es sûre de toi là, T ES SURE LA CON DE TOI ? T AS PAS ENCORE COMPRIS QUE JE TE LAISSERAIS PAS.
C'est là que contre toute attente les garçons sont venus pour m'aider et pour le faire partir, même Abdel était là alors qu'en vrai on ne s'entendait pas. Les filles m'ont raccompagné chez moi alors que les garçons eux s'occupaient de Dylan.
Plus tard Youness entra dans ma chambre et me dit :
Hé ma petite morue mdr ça va ?
Moi : ouais ouais tkt
Youness : Tu sais je suis pas la pour te faire parler zehma mais sache que si t'as un problème, n'importe lequel tu peux venir me voir, tu fais partie de la famille maintenant et puis tu ressembles tellement à ma reuss que t'as déjà ta place chez moi(en tapotant son cœur).
Moi : t'as une sœur toi ? Comment ça se fait que je l'ai pas encore vu ?
Il leva sa tête vers le ciel et c'est là que j'ai compris que j'avais fais une bourde et que je ne la verrais jamais.
Moi : Je...je suis désolé Youness je savais pas.
Youness : Allah y rahma tkt c'est pas grave tu pouvais pas savoir mais sache que c'est pour ça que ma daronne elle était choquée en te voyant t'es sa copie conforme Maeva et...
moi : je comprend tkt t'oblige pas à m'en parler si tu veux pas, je veux pas te mettre mal à l'aise ou quoi
Youness: ouais heu je vais y aller moi c'est pas contre toi mais en fait je venais juste voir comment t'aller donc maintenant je vais, je vais partir. Allez à plus ma petite morue(en souriant de toutes ses dents).
moi : ouais tu ferais mieux d'y aller sale burro (âne en portugais)
Youness:je veux même pas savoir ce que ça veut dire je sais déjà que ça va pas me plaire allez tchao Bella.