Abdel: je m'en veux si tu savais comme je m'en veux.
Maeva: shhhh Abdel c'est bon repose toi, je vais te rapporter des médicaments et je vais m'occuper de toi.
Et c'est là que le drame arriva, Abdel sentit son coeur se compresser, il començait à avoir du mal à respirer. Le Lendemain son état ne s'était pas amélioré et c'est ainsi qu'il se retrouva dans l'avion avec Maeva afin de rentrer chez eux et qu'il puisse voir un médecin. La semaine était passée à une vitesse folle, Abdel avait refusé d'aller chez le médecin ce qui avait provoqué une énorme dispute entre lui et son amie. En fin de semaine quand les autres rentrèrent ils ne leurs restaient plus que deux jours avant de se rendre en Algérie pour le mois d'aout, là encore Abdel et Maeva se disputèrent, la jeune femme qui avait décidé de rester là pour des raisons encore inconnues, ne voulait pas qu'il parte de peur qu'il lui arrive quelque chose. C'était sans compter sur la ténacité du jeune homme qui lui ne voyait aucun mal à partir dans son pays natal, lui disant qu'il allait beaucoup qu'elle n'avait aucun soucis à se faire et que surtout elle n'avait aucun droit sur lui pour l'obliger à rester à Paris.
Ainsi la majorité du groupe était parti en Algérie, durant tout ce mois d'aout Maeva cherchait un magasin qui accepterait de la prendre dès septembre pour qu'elle puisse travailler, et elle eu énormément de chance car la femme de Moustapha(le propriétaire du grec) cherchait quelqu'un mais à partir du mois d'octobre.Maeva avait accepté. Le mois était passé et tout le monde était rentré, les jumeaux et Abdel se trouvaient chez Maeva, les jumeuax lui rancontant leurs superbes vacances alors qu'Abdel lui ne lui adressait meme pas un regard. Abdel se leva en direction de la salle à manger, Maeva le trouvant long alla à son tour dans la salle à manger quand elle le vit appuyé contre la table à tenir son coeur.
Maeva: MOHA, YOUNESS VITE FAUT EMMENER ABDEL A L'HOPITAL.
Moha: Maeva calme toi att...You va chercher la voiture vite!!!
Tandis que Youness était allé chercher la voiture, Maeva et Moha aidèrent Abdel à descendre jusqu'en bas.Une fois arrivés à l'hopital, Abdel avait été pris en charge,les médecins lui faisait toute une batterie de tests et Neyla,Adel et leur avaient été prévenus. Ils n'avaient eu des nouvelles que le lendemain, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles n'étaient pas bonnes.
médecin: Madame El-atra pourrais-je vous voir en privé.
Elle le suivit et revint en pleurs, impossible pour elle d'expliquer ce qu'il arrivait à son fils, elle était bien trop choquée. Elle et Neyla furent les premières personnes à aller le voir, à travers les vitres on le voyait les yeux dans le vide et sa mère et sa soeur à la limite de l'évanouissement, alertés par les amis du jeune les médecins étaient venus chercher les deux femmes afin de les emmener se reposer. Maeva fut la dernière a etre reçue par Abdel, comme il l'avait demandé.
Elle entra, baissa la tete, elle s'en voulait énormément de ce qui arrivait à son ami. Lui était sur son lit les yeux rivés sur son amie.
Abdel: approche princesse.
Princesse c'était le surnom qu'il lui avait donné depuis qu'ils se connaissait, l'allure de la jeune femme avait fait pensé qu'elle se comporterait comme telle et lorqu'ils se retrouvaient seuls il l'appelait comme cela.
Maeva:peux pas.
Abdel: tu préfères que je viennes peut etre? (il esquiça un petit sourire).
Maeva: (tout en s'asseyant sur la chaise près du lit) désolé.
Abdel: de quoi tu t'excuse encore?
Maeva: de pas avoir réussi à te retenir, de pas t'avoir convaincu d'aller voir un médecin, de...
Abdel: hop hop hop t'arretes oui t'as pas à t'excuser, t'y ai pour rien, c'est moi qui ai fait la tete de mule,, voilà pourquoi je me retrouve là à attendre.
Maeva: à...à attendre?
Abdel: ils t'ont pas mis au courant à ce que je vois, il préfère me laisser le sale boulot à ce que je vois.
Maeva: comment tu peux rigoler alors que tout le monde pleure.
Abdel: viens t'asseoir là (il tapota son lit) je préfère t'avoir près de moi pour t'annoncer ça.
Maeva: c'est grave c'est ça?
*t'es vraiment stupide, bien sur que c'est grave, t'as bien vu comment les autres sont, t'as vu l'expression du médecin, à ton avis pourquoi il veut que te te rapproches* pensa-t-elle.
Abdel: assez ouais.... t'avais raison j'aurais du consulter un docteur mais je l'ai pas fait et maintenant je me retrouves à attendre....à attendre un....c'est pas facile tu sais, promet moi de rester forte.
Maeva: promis.
Abdel: j'attend un nouveau coeur.
*j'attend un nouveau coeur* cette phrase se répétait en boucle dans l'esprit de Maeva.Elle qui avait pris l'habitude de ne plus pleurer éclata en sanglot.
Abdel: hé hé c'est quoi ces larmes là? ça ira je suis placé en haut de la liste tu verras mais pleure pas princesse.
Maeva: tu...tu te rend pas compte Abdel, comment tu veux que je pleure pas hein, un coeur Abdel un coeur. Mon dieu qu'est-ce que j'ai fait pour que ça m'arrive, à croire je suis faite pour vivre dans le malheur jusqu'à la fin de ma vie.
Abdel: mais qu'est-ce tu raconte, mimi regarde moi(la tete de la jeune femme entre ses deux mains), t'as rien fait ok, je vais m'en sortir mais j'ai besoin de vous, de toi pour ça ok, t'es la seule, je le sais, qui puisse m'aider à voir ce truc du bon coté, les autres ils voient déjà ma fin. Ecoute peu importe comment je serais, où je serais tu seras toujours ma petite princesse, l'oublie jamais.
Plus tard les jumeaux entrèrent dans la chambre profitant du calme qui y règnait, Abdel était seul.
Youness: chaud tout ce qu'il se passe.
Moha: si t'avais écouté Maeva tu serais pas là.
Abdel: bien sur que si je serais là, tout ça ça date pas d'hier.
Moha: écoute j'espère sincèrement que tu t'en sortiras, mais fais pas espérer quoi que ce soit à Maeva, elle tient déjà énormément à toi alors si c'est pour qu'elle tombe amoureuse et que tu disparais à jamais.
Youness: Moha ça va arrete.
Abdel: je lui fait rien espérer, je veux juste qu'elle soit près de moi pour mes derniers instants.