Moi : quel cinéma toi aussi allez
Aliyah : c’est bon c’est pas parce que je suis là que voilà, tout le monde a compris que vous vous kiffiez
Maeva : bah putain, y a rien avec lui
Moi : en plus j’ai pas le time pour ça moi
Aliyah : si vous le dites.
On est maintenant mi-mars, Aliyah allait bientôt partir et en vrai ça me faisait ni chaud ni froid. Un jour j’étais posé chez moi, devant la télé avec la Mama et c’est là qu’elle m’annonce la pire des choses qui puisse m’arriver.
Mama : écoute mon fils tu sais qu’en fin de semaine tu as 20 ans
Moi : ouais et ?
Mama : et tu sais j’ai un ami qui cherche à marier sa fille alors j’ai dis que c’étais ok pour nous
Moi : sérieux Mama t’as pas fait ça
Mama : écoute moi à ton âge j’étais mariée depuis longtemps, et puis c’est une bonne famille et avec toutes les bêtises que t’as fait ce serait un moyen pour toi de passer à autre chose et de commencer à avoir de vraies responsabilités.
Moi : Mama tu sais que je vais le faire pour toi hein, mais t’aurais pu me demander avant, les conneries j’arrête petit à petit
Mama : je sais mon fils, je sais mais comprend moi
Moi : c’est bon Mama
Je ferais tout pour ma mère, je peux rien lui refuser, et je sais pourquoi elle le fait, en vrai les mariages comme ça c’est plus trop d’actualités mais ça existe encore, et c’est quelque chose qui a était très important chez les musulmans, je peux pas décevoir ma mère. En attendant j’ai demandé à la Mama de rien dire à personne jusqu’en mai date des fiançailles, les seuls à savoir c’était les jumeaux. Avec Aliyah on c’est dit qu’il fallait qu’on en finisse avec toute notre histoire, et du coté de Maeva bah j’étais plus calme j’en profitais, tout comme je profitais de Samia car je savais qu’une fois uni à Célia (ma future femme) rien ne serait pareil.
Point de vue de Maeva :
On est vendredi c’est l’anniversaire d’Abdel, on a décidé de faire un petit truc tranquille à l’appartement, avec les filles on avait décidé d’acheter un cadeau en commun. Après les cours je rentre aider Cynthia à faire à manger et à 20h ils arrivent tous, les gars à peine arrivés ils sont partis s’asseoir à table, tout le temps en train de manger, bref on mange tranquille et après on décide de mettre un peu de musique tout ça, bon les filles elles ont direct donné les cadeaux elles étaient trop pressées, on peut dire qu’il repartait pas les mains vides, les gars lui avaient des jordans et des casquettes, Adel et Cynthia des joggings, et nous une petite gourmette avec son prénom en arabe et des hauts.
Abdel : hé c’était pas la peine d’acheter tout ça hein, en tout cas je kiff la gourmette
Samia : ha ça c’est ta sœur et Maeva qui ont eu l’idée
Abdel : je me doutais que c’étais pas toi hein tu m’achètes toujours la même chose mdr
Samia : et alors t’as jamais rien dit
Bref les filles dansaient, les gars Fifa, moi j’étais affalée sur le canapé, Abdel vient me voir, il est trop tranquille ces temps ci, mais j’en profite parce qu’on sait pas jusqu’à quand ça va durer.
Abdel : merci pour les cadeaux
Moi : bah de rien c’est normal
Abdel : bah nan c’est pas normal moi j’offre rien hein
Moi : ouais mais toi
Il s’assoit sur moi
Abdel : quoi moi ?
Moi : tu sais que t’es pas léger, en plus tu me fait mal
Abdel : je t’aplatis les fesses dis moi merci
Moi : sale…
Abdel : continue même pas pour la peine je reste tant que je veux
Moi : mais t’es lourd, arrête de manger tu vas finir gros mdr
Abdel : d’où je suis lourd moi, je peux manger tant que je veux je serais pas gros ce sera que du muscle
Moi : faudrait déjà que tu fasses du sport et ça
Abdel : allez tait toi
Samir : j’ai juré vous allez pas bien
Abdel : bah quoi ?
Samir : tranquille ?
Abdel : ouais elle est grave confortable
Moi : oh lieu de parler aide moi à sortir de là
Samir : ah nan tu te démerdes
Moi : merci
Anis : nan mais vous êtes bien là, juste taisez vous et c’est bon
Moi : Moha, Youness aidez moi wesh
Moha : wesh pas pour la peine tu restes comme ça
Moi : quand vous aurez ma mort sur la conscience vous verrez
Abdel : ma mort sur la conscience n’importe quoi toi c’est bon je suis pas si lourd que ça
Moi : Nan à peine, je te sens pas du tout sur mon dos là
Bon à un moment il s’est enfin enlevé, je pouvais même pas marcher. Vers 1h les autres sont partis, Abdel et Neyla (la sœur d’Abdel) sont restés dormir, Neyla dormait avec moi et Abdel sur un des canapés mdr. Je lui prépare et je pars pour me coucher mais avec lui faut pas rêver.
Abdel : viens regarder la télé avec moi
Moi : mais j’ai sommeil en plus qu’est ce que tu vas regarder à cette heure ci ?
Abdel : t’a raison, bah viens faire un câlin alors
Et durant les deux semaines suivantes c’était la même chose, on était très proches et les gens pensaient qu’on était ensembles hors ce n’était pas le cas et cela me m’était mal à l’aise. J’ai beau ressentir quelque chose pour lui, je n’avais jamais pensé à me mettre avec lui, tout ce qui m’importait finalement était son bonheur. Malgré un mauvais départ il arrivait à comprendre mes problèmes et commençait peu à peu à se confier surtout en ce qui concernait son père.