Falling again

21. Liam

Je m'assied plus confortablement dans le fauteuil. La journaliste qui a l'habitude de m'interviewer pour le NYT dans l'élection du célibataire de l'année est assise en face moi. Elle démarre l'enregistrement et saisit son carnet de note et son stylo.

- Nous sommes en compagnie de Liam Harris pour l'élection du célibataire de l'année de 2020. Monsieur Harris, qui rappelons-le, porte ce titre depuis presque quatre ans.

- Bonjour, dis-je simplement en essayant de me souvenir de son nom en vain.

- Nous avons pour source sur, appris que vous étiez allé à l'exposition accompagné le week-end dernier. Vous avez refusé de nous dévoiler son nom ou même si c'était votre petite amie, avez-vous plus d'informations à donner à nos lecteurs ?

C'est un peut le but de cette article, faire savoir si je suis célibataire ou en couple, parmi les dizaines d'hommes qui se sont fait interviewer cette semaine. Et je suis là pour laisser mon titre à un autre.

- Oui, je suis venu accompagné à cette soirée.

- Allez-vous nous parler de cette fille ou allez-vous nous laisser sur notre faim ?

Je ne peux me retenir de sourire.

- Et bien je suis là pour répondre à vos questions concernant ma vie privée. Donc oui, je vais vous parlez de cette fille.

Le visage de la journaliste semble s'illuminer, comme ci ma réponse pourrait lui sauver la vie, mais c'est peut-être le cas car dans ce milieu il faut des scoops si ont tient à son travail.

- Il s'agit d'Hanna Anderson, une ancienne patineuse.

- La gagnante des jeux olympiques de 2013 ?

J'acquiesce.

- Donc, les photos prise l'ors du match de Hockey parlait d'elle-même ?

Je ne réponds pas.

- Comment vous êtes-vous rencontré ?

Question piège.

- Il pleuvait, fini-je par dire après un moment de silence, choisissant de parler de notre première rencontre. Elle ne pouvait pas sortir de l'établissement sans être trempé et n'avait pas de voiture alors je lui ai donné mon parapluie.

Je revois son visage surpris quand moi, l'inconnu, a préféré lui donner mon parapluie pour qu'elle reste au sec plutôt que de le garder pour moi.

- Elle m'a chercher partout le lendemain pour me remercier et c'est là que tout à commencer.

La journaliste semble boire mes paroles et c'est un clin d'oeil envers Hanna qui lira probablement cet article demain l'ors de sa publication, avec en dessus le nom du célibataire de cette année d'après l'élection qui aura lieux ce soir quand ses supérieurs auront lu l'interview dans laquelle j'annonce que je suis en couple.

- Vous semblez épanouie. L'êtes vous vraiment ou est-ce une facette ?

- Je le suis vraiment. Hanna est un rayon de soleil qui nous réchauffe en ce mois glacial qu'est décembre.

- Avez-vous prévu quelques chose pour les vacances ?

J'acquiesce lentement.

- Nous partons à la montagne. L'aire frais, pure, la neige. Le repos.

La journaliste acquiesce. Elle continue de me poser toutes sortes de questions sur ma vie privée puis nous terminons par une poignée de main et je rejoins mon chauffeur qui m'attend à l'extérieur. Cette interview, comme j'en n'ai l'habitude, est toujours lessivante. En général, j'ai le droit à des questions que me posent les gens qui lisent le NYT sur mon orientation sexuel, pourquoi je suis célibataire et qu'est-ce qui m'attire chez une femme. Je réponds alors que je suis hétérosexuel, que je n'ai pas encore trouvé la bonne et que c'est le regard qui m'attire en premier chez une femme, car le regard en dit plus long que les mots.