Bien le bonjour chers Pouillots de Hume (j'aime de plus en plus ces noms d'oiseaux, pas vous?). Comment vont-je (ayez la réf svp) ?
Je suis actuellement dans un TRÈS bon mood, ayant fini toutes mes évaluations/projets du lycée, et ai donc beaucoup plus de temps pour moi (enfin!).
En parlant de ça, le chapitre d'aujourd'hui est d'ailleurs dédié à un de ces projet ! Car pour ce lundi, mon professeur de français (dédicace à Mr Michel) nous a demandé d'écrire un texte d'une quarantaine de lignes sur un registre en particulier.
J'ai sauté sur le registre fantastique, et ai donc écrit un texte qui fait au final 4 pages (j'ai intérêt d'avoir une bonne note avec), et que je vous poste aujourd'hui parce que bah, j'en ai envie lol.
Alors, oui, je sais, il fait beaucoup plus horreur que fantastique, mais que voulez-vous ! J'ai juste suivi les conseil écrit sur ma fiche de cours sur le registre fantastique moi !
Sur ce, je vous laisse, j'ai quelques devoirs qui m'attendent (je n'ai absolument aucun moment de répits je sais aussi).
************
Je suis réveillé en pleine nuit par les clignotement irréguliers de la lampe de chevet.
-Jeanne, éteins cette lampe s'il te plaît, grognai-je à ma compagne.
Après quelques secondes, je remarque que cette dernière ne m'a toujours pas écouté. J'ouvre alors les yeux, pour voir que je suis seul dans le lit.
Je fronce les sourcils en me levant pour aller à la salle de bain. Peut-être est-elle juste aller aux toilettes, pensai-je. Mais aucune lumière ne filtre sous la porte des sanitaires, et quand je l'ouvre, je ne trouve personne derrière.
C'est en retournant lentement jusqu'à mon lit que l'évidence me saute aux yeux : je ne suis pas dans ma cabine. Malgré la pénombre, je note que mon hublot est maintenant au fond de la salle, et plus juste à côté de mon lit, comme dans mon souvenir. Il n'y a également qu'un seul fauteuil, et plus aucune télévision accroché au mur de gauche.
J'avance alors jusqu'au vieux téléphone posé en évidence sur le bureau, et compose le numéro permettant de joindre le personnel du bateau pour demander de l'aide.
-Allo ? Y a quelqu'un ? Demandai-je.
Question inutile, car de l'appareil ne ressort qu'un crépitement ininterrompu, comme si toutes les lignes avaient été coupées.
-C'est pas possible...
Je sens l'inquiétude me gagner. Je ne me souviens pas avoir bu hier soir. Au contraire, j'étais crevé, et dans mes souvenirs, Jeanne et moi sommes allés nous coucher de bonne heure. Comment aurais-je pu me retrouver dans une chambre qui n'est pas la mienne ? Et où est passé ma femme ?
Un grincement me tire de mes pensées, et je lève les yeux sur la porte menant au couloir, qui est maintenant entrouverte. Je retiens mon souffle, attendant que la personne ayant actionné la poignet daigne se montrer, tout en espérant que cette personne soit Jeanne. Sauf que rien ne se passe. Alors je prends mon courage à deux mains, m'approche de la sortie, tire lentement le battant jusqu'à ce qu'il touche le mur, et passe la tête à travers le seuil.
Rien à droite, rien à gauche, notai-je.
Je ne reconnais en rien le couloir dans lequel je suis, et la lumière émanant des panneaux de sorties de secours n'aide pas vraiment. Elle donne à l'endroit une aura inquiétante, une ambiance à la fois verdâtre et sombre qui n'inspire pas la confiance. Je m'engage néanmoins totalement dans le passage, tourne à droite, et m'avance dans le dédale de boyaux du ferry, en quête de ma cabine.
VOUS LISEZ
Rantbook d'un koala alcoolique
RandomJ'imagine que titre est assez explicite sur le contenu de ce livre! Ici il y aura de tout: anecdotes, concepts, détails/nouvelles sur certaines histoires, questions... Bref un RantBook! Néanmoins je pense parfois publier certains de mes dessins, qui...