💗chap 17💗

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Recroquevillée dans un coin de la chambre, mes genoux ramenés contre mon menton, pleurant sans cesse. Pourquoi ne puis-je pas arrêter ces maudites larmes ? Pestant intérieurement contre ces satanées hormones.

Soudain, j'entends des pas s'approcher. Je m'abstiens de relever la tête, mais au fond de moi, je sais que c'est lui. L'odeur musquée de son eau de toilette me parvient, stoppant instantanément mes pleurs. Il est hors de question qu'il me voie dans cet état.

-Écoutez, Leila, je suis sincèrement désolé. Je reconnais avoir été trop loin dans mes propos.

Je rêve, ou Monsieur Grognon tente de s'excuser ? Pincez-moi ! Alors que je m'apprête à accepter ses excuses, j'entends un soupir las, comme s'il était dépassé par les événements. C'est étrange de le voir ainsi, peu sur de lui, pour la première fois depuis notre rencontre. C'est une occasion qui ne se présentera sûrement jamais, autant en profiter pour tirer un peu sur la corde.

Je me remets à sangloter plus fort.

-Leila, bon sang, j'essaie de m'excuser auprès de vous, pourquoi n'arrêtez-vous pas de pleurer ?

Je sens une main poser sur mon épaule. Sursautant brusquement, un peu trop vif à mon goût, il retire sa main aussi rapidement qu'il l'a posée, comme s'il s'était brûlé.

-Pouvez-vous venir sur le canapé pour qu'on parle ?

-D'accord...

Passant devant le miroir de la chambre, je constate que mon mascara a coulé, mes cheveux sont en bataille. Mais depuis quand me soucie-je de mon apparence devant lui ? Ha, tais-toi, c'est juste pour faire bonne impression.

Je m'assois confortablement sur le divan de la chambre, et il s'assoit en face de moi. Plongeant son regard dans le mien pendant quelques secondes, il lance :

-J'ai réfléchi à votre proposition, et je pense pouvoir l'accepter Mais j'ai à mon tour quelques points non négligeables que vous devriez respecter à la lettre.

-D'accord, je vous écoute. Je suis prête à tout pour l avoir ."

-Étant donné que je ne veux rien rater de la grossesse, je ne vois pas d'autre solution que de vivre avec moi jusqu'aux 3 ans de l'enfant. Je ne tiens pas à ce qu'il soit perturbé par la disparition soudaine de sa mère après sa naissance.

-Vivre avec vous ? Je ne comprends pas. Vous voulez dire chez vous, ici là ?"

-C'est-à-dire, vous allez vivre avec moi dans ma résidence à Athènes."

-Je ne sais pas si je pourrais rester tout ce temps sans rentrer chez moi. J'ai mon café à faire tourner, et je doute que ma sœur se réveille d'un coup et se transforme en gérante professionnelle. On va faire faillite en moins d'un mois, et je risque de tout perdre en fermant pour une si longue période.

Il me regarde intensément, une petite lueur d'amusement dans les yeux. Ah oui, parce que Monsieur a des multinationales, qu'il a le droit de se moquer du sort de ma petite entreprise. Et bien, il va m'entendre, celui-là.

J'ouvre la bouche pour lui dire ses quatre vérités à ce vieux grincheux de riche, de snob, et je crois qu'on a compris là. Il m'arrête d'un signe de la main et me dit :

-Ne vous inquiétez pas, il sera fermé, mais pour rénovation. Prenez ça comme une sorte d'investissement.

Je fronce les sourcils. Depuis quand est-il devenu si généreux ? personne ne donne rien sans rien. Avant d'attendre qu'il me pose ses conditions, j'anticipe et réagis :

-J'accepte votre proposition de payer la rénovation. Cependant, je tiens à ce que nous signions un document qui garantisse votre retour sur investissement."

                     Au delà de la mort                        Où les histoires vivent. Découvrez maintenant