Chapitre 15 : Interrogatoires

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Bellamy

Je n'avais aucune idée d'où ils avaient emmener Clarke.  On nous avait bandés mes yeux et apparemment emmener dans des direction différentes. Le chef des gardes m'assis sur une chaise et commença à m'interroger.
- Dis-moi, comment es-tu rentré ?
- Va te faire foutre.
Je sentis un poing s'abattre sur mon ventre. La douleur réveilla celle de la côte casser qui commençais à peine à se faire oublier.

- Bon, je crois que tu as compris le principe, je te pose une question et  chaque mauvaises réponse ou absence de réponse, tu te prends un coup.
- Où est-elle ? demandais-je
Je me repris un coup, il précisa :
- Ah oui,  au faites, c'est moi et moi seul qui pose les questions. 

Je ne répondis pas. Il me redemanda :
- Comment es-tu rentré ?
Je sentais dans sa voix qu'il commençait déjà à s'impatienter, pas forcément bon signe pour moi.
Je le regardais droit dans les yeux et lui répondit :
- J'ai claqué des doigts et "Abracadabra" j'étais à l'intérieur habillé en garde !
Je souris et me repris un coup dans l'estomac.

- Bon, prochaine question,  comment as tu réussi à contourner le brouillage des ondes et comment communiquais-tu avec ton camp.
- Tu sais que ça fait deux questions ? Tu as dit une à la fois. Tu sais compter au moins ? Il vous apprennent quoi ici ?
Cette fois-ci le coup fut dans le visage. Je dois avouer qu'il frappait plutôt fort. Je me mis à cracher un sang.
- Répond, exigea-t-il
- Va te faire foutre !
Les coups se mirent à être plus nombreux et j'avais l'impression que mon corps entier n'était que douleurs.  Mais pas question de lui montrer. Je lui souris juste pour le déstabiliser,  ce qui marcha à merveille.  Il s'éloigna et commença à parler avec les gardes qui m'avait escorter. 

- Il ne dira rien. Je ne sais pas si il est maso ou quoi que ce soit mais il ne dira rien. Il faut trouver autre chose ... l'entendais-je chuchoter
Après quelques secondes, un gardes proposa :
- Et la fille ? Il tient à elle c'est clair.  On l'utilise pour qu'il réponde aux questions. 

Et merde. Je ne pouvais pas balancer Maya. Je ne savais même pas si il avait réussi à la faire venir au camp. Mais en même temps,  pas question que Clarke sois blessée.
Le chef réfléchit puis dit :
- Non, il ne nous laisserons jamais l'interroger.  C'est notre seule moyen de pression, le gosse était juste un moyen de la faire venir.
Intérieurement, je poussais un soupir de soulagement.

L'autre garde, celui qui n'avait pas encore parler proposa :
- Sinon on continue de le faire pourrir dans une cellule sans bouffe ni eau. Ça le fera peut être réfléchir.
Le chef répondit :
- C'est notre seule option, on avisera après.
Mes côtes me firent horriblement mal quand on me levais de la chaise. On remis le bandeau et après une petite marche, me jetais à nouveau dans la cellule. 

Clarke

- Où est Bellamy ? Pourquoi nous donner des habits propre ? Surtout après nous avoir enfermés dans une cellule !
- Que de questions Mademoiselle Griffin. A vrai dire j'en ai aussi quelques unes.
- Répondez aux miennes et je verrais pour les vôtres
Il se mit à rire. Un rire assez effrayant, mais j'essayais néanmoins de conserver mon assurance.
- Voyez vous, cela ne se passe pas comme ça ici.  Je vous explique le deal, vous répondez à mes questions et si elle me plaisent,  peut être que je ne ferais pas passer votre petit-ami sur la table d'opération. 

Une boule se forma dans mon estomac.  Comment j'étais supposé réagir ?
- Pourquoi faites vous ça ? demandais-je
- Mon père à essayé la manière douce avec vous et à échoué.  Je tente une nouvelle approche.

Un garde un peu mieux vêtu que les autres entra. Il s'approcha du nouveau président et lui dit :
- Monsieur,  nous avons rencontré des difficultés. Le prisonnier ne répondait à aucune question. J'ai pris la décision de le mettre en cellule sans eau et nourriture en attente d'une solution.
- Très bien. Retrouvez moi dans la salle de contrôle.  Je suis derrière vous.
Le garde hocha la tête et sortis.
Bellamy était toujours vivant enfin pour l'instant, combien de temps pourrait-il tenir sans rien à boire ni à manger ?

Le président reporta sont attention sur moi et me dit :
- N'essayez pas de vous échappé, cette porte est blindé et des gardes sont derrière.  De plus, il n'y a pas d'autres issus.
Il marqua une pause et repris :
- Je serais de retour dans quelques heures.

Alors que la porte se refermait une fois de plus. Je m'accroupie et soupira en me demandant comment je pourrais bien me sortir de ce pétrin. 

Seconde chance - The 100, Bellarke fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant