Chapitre 16 : Promesse

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Clarke

Depuis des heures j'enchaînais les aller-retour, je m'asseyais, puis me relevais avant de recommencer à faire les cents pas. J'avais déjà eu le temps de faire le tour de la pièce à la recherche de passages secrets.  J'avais écouté au porte et en effet,  il y avait en effet des gardes et ils avaient l'air de s'amuser autant que moi.
Le silence se fut d'un coup. Plus de bavardages. La porte s'ouvrie et le nouveau président (dont je ne connaissait toujours pas le nom) fit son entrée.
Il se posta devant moi et me demanda :
- Enfin déterminée à me donner des réponses ?
Je fis un sourire hypocrite et lui répondit :
- Évidemment que non.
- Dans ce cas vous savez ce qui arrivera à votre ami

La colère monta en moi d'un seul coup.

Il se retourna et se dirigea vers la porte. Je l'arrêtais.
- Si vous le tuer, c'est une guerre que vous déclencherez. Et cette fois si nous ne serons pas les seules victimes je vous l'assure.
Je m'avancais vers lui d'un pas menaçant et ajouta :
- Et si il faut que j'irradi tout le Mont Weather je vous l'assure que je le ferais.
- Vous n'oseriez ...
- Oh je vous assure que je le ferais. Donc un conseil pour vous M. le Président,  arrêtez de menacer les personnes auquel je tient parce que les conséquences seront terribles pour vous.

Il s'approcha un peu de moi, il plissa les yeux comme si il cherchait à savoir si je disais la vérité.  Et finis pas demander.
- Et ça ce n'est pas une menace ?
- C'est bien pire que ça, c'est une promesse.

Bellamy

La faim tiraillais mon estomac en plus de la douleurs dû au coup. Ces bâtard allaient vraiment me laisser crever. Mes pensées tournaient en rond et revenais toujours sur le même sujet : Clarke. Je crois que c'était officiel,  je tenais beaucoup plus à elle que je ne le devrais.

J'espérais de tout coeur qu'elle ne se soit pas fait torturé aussi parce que, douleur ou pas, je leurs ferais la peau.

Un bruit se fit entendre dans le couloir.  Un garde s'approcha de ma cellule et me dit d'un ton dédaigneux :
- Si ça ne tenais qu'à moi je te laisserais crever de faim ...
Il chercha quelque chose apparemment poser à proximité et glissa un plateau repas sour la porte. Un plateau repas !!

Je me dépêchais d'aller le chercher et le dégusta lentement parce que je n'avais aucune idée dans combien de temps le prochain arriverais.

Je me m'adossais au mur et appréciais le fait d'avoir l'estomac rempli. Ça faisais du bien qu'au moins une des deux douleurs s'arrête. Mais une question demeurait : Qu'est ce que Clarke avait bien pu faire ? Ses gardes étaient déterminer à me laisser crever dans une cellule moisis et voilà qu'ils m'apportent un plateau repas.

Une autre pensée plus sombre me tranversa l'esprit. Et si il me nourrissait seulement pour qu'il puisse faire leurs stupides greffes ? Et si je ne revoyais plus jamais Octavia ? Et Clarke ?

Octavia,  bon sang, ça faisais un bail que je ne m'étais plus inquiété pour elle, j'étais tellement préoccupé par Clarke ... J'espère seulement que Lincoln veille bien sur elle, même si je sais qu'elle n'en a pas besoin. 

- Vous êtes complètement fou ! Le président va vous tuer ! Ne faites pas ça je vous en prie ! Arrêtez, ne faites pas ça ! Hurla une voix féminine

Je me redressais et approchais de la porte. Un garde que je n'avais que brièvement appreçu m'ouvrit la porte et me dit :
- Suivez moi.
Une femme apparu derrière lui. Elle semblais paniquer et n'arrêtait pas de jeter des coup d'oeil partout.
- Vous m'emmener où ? demandais-je prudemment
- Dehors.
- Pas sans elle.
- C'est la prochaine,  je vous donne ma parole elle sortira d'ici également. 
- Pourquoi ? Pourquoi nous faire sortir ?
- C'est elle, votre amie. Elle a dit qu'elle allait tous nous irradier et même si le président ne la prend pas au sérieux.  Je le fais.  Toute ma famille est ici,  même si je dois mourir,  je veux qu'eux au moins vivent.
Je hochais la tête et le suivi silencieusement.  La fille nous suivais également,  trop terrifiée pour prononcé un mot.

Ses couloirs était un vrai labyrinthe mais le garde tient sa promesse et me ramena devant une porte. Il me donna des consignes à suivre pour ne pas laisser les radiations entrer.

Une fois à l'extérieur,  je me cachais dans les buissons et attendis la venue de la belle blonde qui hante mes pensées. 

1 minutes,  3 minutes, 5 minutes,  10 minutes,  15 minutes, 30 minutes ...
Bordel, qu'est ce qu'il pouvait bien foutre ? Je ne pouvais rien faire,  j'étais impuissant et Clarke était entre les mains d'un gardes.
Je m'asseyais contre un arbre. Mon corps me faisais toujours souffrir mais au moins assis la douleur s'atténuais un peu.

Un bruit métallique se fit entendre.  Je me relevais et m'accroupissais à nouveau derrière les buissons en grimaçant un peu.

- Bell ? T'es là ? chuchota Clarke
Je sortie de ma cachette et courrais la prendre dans mes bras.
- J'ai eu si peur, j'ai cru qu'il allait te tuer, me dit-elle toujours contre moi.
- J'y ai cru aussi, lui répondis-je en riant, aller viens il faut qu'on se casse d'ici avant qu'ils se rendent compte de notre absence.

La tenant par la mains je l'emmenais à travers la forêt dans une grotte que j'avais découvert le même jour que la première apparition du brouillard acide, près de notre premier camp.

Là elle m'arrêta. Elle me regarda attentivement.
- Oh mon dieu ... Bellamy ... je ... qu'est ce qu'ils t'ont fait .. ?
J'avais presque oublié que j'avais une tête à faire peur.
- Oh rien, les gardes m'ont posé quelques questions et ils n'ont juste pas apprécié mes réponses.  Rien de grave, lui dis-je en lui offrant un sourire qui se voulait rassurant. 
- Je suis désolée ... me dit-elle
- Désolée de quoi ? Tu nous as fait sortir de cette foutu montagne !
Elle sourit et me dit :
- Rentrons au camp. Ils doivent être mort d'inquiétude après presque deux semaines sans nouvelles !

Clarke

Je me mis en route vers le camp, Bellamy à mes côtés.  Toujours prudents,  nous traversions la forêt qui paraissait plus que jamais sans fin. Le jour se levais et le camp était en vue. J'accélèrais le pas, impatiente de retrouver ma mère et tout le monde.

En arrivant devant le portail je ralentissais, Bellamy aussi.
Il n'y avait pas de gardes. De plus le camp était calme, très calme. Trop calme même.
Je franchis le portail et me dirigea vers le vaisseau où tout le monde devrait être. 

Bellamy et moi nous nous séparons à fin de faire le tour. Mais rien. Je vérifiais l'atelier de Raven. Vide.

Tout le monde avait disparu. 

Seconde chance - The 100, Bellarke fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant