Chapitre 1 "Une femme à l'aura étrange"

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Le réveil sonna à l'heure de sa douce mélodie avant qu'une main s'écrase sur le téléphone et le repousse celui-ci aussi loin qu'elle le pouvait.

Il tomba alors hors du lit, et rebondit sur le tapis avant de se stopper net dans sa course sans aucune casse et de continuer la tâche qui lui était demandée en musique.

J'ouvris difficilement les yeux en grimaçant et jurai quelques mots avant de me glisser de sous la couette et de poser mes pieds sur le tapis où je ressentis l'agréable sensation de douceur que celui-ci me donné chaque matin. Heureusement qu'il était là se tapis, surement la meilleure idée d'achat que j'ai eu jusqu'à aujourd'hui.

Ma bonne humeur retrouvée, je ramassis mon téléphone et éteignit l'alarme avant de me diriger d'un pas lassé vers mon dressing pour trouver ce que j'allais mettre aujourd'hui.

Les petites lumières d'ambiance que j'avais installée derrière le dressing, éclairaient tous les vêtements soigneusement classés par style et épaisseur, pantalon, pull, sweet, tee-shirt ...

En temps normal je prenais selon mes envies mais aujourd'hui je n'y arriver pas, je pensais plus à l'image que j'allais donner, j'aimais cette sensation que les personnes me regarder et m'admirer en silence, non je ne dis pas que je suis une fille populaire loin de là.

Je suis plus la fille discrète et mystérieuse.

Je sortis de mes pensées en souriant et pris mes vêtements de la journée avant de filer rapidement sous la douche où l'eau glacée me fit un bien fou.

En sortant de la salle de bain je portais un jean simple et un sweet à capuche noir Nike, accompagné de ma paire de baskets noires, je regarde l'heure afficher sur ma montre et vis qu'il était 7h20 et que les cours commencer à 8h15 exceptionnellement pour la rentrée des classes; ce qui me laissait le temps de grignoter une petite barre de céréales avec évidemment une tasse de café.

Je pense qu'un matin sans café serait un matin désastreux pour toute l'humanité car je serai d'une humeur massacrante et je tuerai surement une personne très vite.

Après cette petite fringale je pris mon sac de cours déjà près depuis deux semaines et sortie de chez moi direction la fac de droit où j'allais entamer ma deuxième année, aller courage Astra il te reste 3 ans en comptant celle-ci.

Bon je vais me présenter je pense, moi c'est Astra, oui un prénom pas commun mais mes parents disaient que je serai aussi unique que les astres qui brillent au milieu des ténébreux.

J'ai eu 24 ans il a un mois et je suis, comme vous avez pu comprendre, en Fac de droit, mon rêve étant d'être avocate et de défendre les innocent face à l'injustice de notre pays.

Que dire de plus ? Je suis une fille plutôt discrète mais pas invisible non plus, juste je n'aime pas être au centre de l'intention. Je suis Bisexuel et pour moi l'amour n'a pas sa place parmi mes études, étant une perte de temps à mes yeux. J'avais au moins recalé bon nombre de filles et de garçons ne voulant pas les faire souffrir dans une relation dite "sérieuse".

Perdu dans mes pensées comme à chaque fois je n'entendis pas toute suite une voix hurler mon prénom devant l'entrée de la Fac, je regarde autour de moi en me demandant qui voulais bien me faire chier à peine arriver. Quand d'un coup je sentis un corps s'écraser contre mon dos et des bras m'emprisonner contre celui-ci.

Je souris en reconnaissant la douce odeur de pêche de mon amie Marine qui me harcelait déjà de questions.

« Astra tu m'as trop manqué ! Tu ne sais pas à quel point les vacances sont d'une lenteur sans toi ! »

Elle m'avait lâché et marcher maintenant à côté de moi vers les grilles de l'établissement.

Elle me racontait d'une traite mais gaiment tous ces soucis rencontrés lors de ces vacances passées à Paris à voir ses parents et ces frères et sœurs, que je répondis par de simples hochements de tête et quelques sourires, montrant que l'écouter sans parler pour autant. Je n'ai jamais vraiment aimé parler.

Mon intention se dirigea très vite sur le groupe de personnes qui s'amasser devant les grilles tel un troupeau de bétail et je scrutai alors chaque personne me demander qui se pouvait bien être, si je les connaissais ou tout simplement si je les trouver à mon goût. Oui ce n'était pas parce que je ne voulais pas que l'amour n'entre pas dans mes études que n'avait pas le droit de m'amuser un peu !

A cette pensée, un sourire sadique s'étira sur mon visage jusqu'à ce que Marine me donne un coup de coude et pointa du doigt une personne qui me disait vaguement quelque chose.

« Elle n'a pas abandonné ! Putain ! » Elle me regarda d'un air suppliant. En fin de notre première année elle avait parié 30 € que la fille populaire de notre classe allait abandonner car je cite « elle est trop conne elle va finir sur le trottoir ».

« Un parie est un pari Marine et je ne rigole pas avec l'argent »

Celle-ci souffla et sortit de son porte-monnaie un billet de vingt et de dix qu'elle froissa de colère avant de me les donner.

Je regarde alors ceux-ci et souris à Marine :

« Je garderai précieusement ta haine dans mon porte-monnaie Marine sa me rappellera à chaque fois que tu contribues à mon loyer »

Elle lâcha quelques belles injures à mon égard mais les grilles la coupèrent s'ouvrant dans un grincement strident digne des films d'horreur. A vrai dire qui aime les cours ici ?

Marine et moi nous dirigeons d'un pas tranquille comme tout le monde d'ailleurs vers la salle de sport où devait se dérouler le discours du directeur qui nous souhaitera comme chaque année bonne chance et de rien lâchait, que la fierté de l'école était entre nos mains et tout le blabla.

Nous nous plaçons à la première rangée devant pour faire bonne figure et pendant que les professeurs se présenter chacun leur tour avec le directeur, mon regard s'arrêta sur une femme en tailleur noir et une chemise blanche qui me regardait de ces yeux bleu sombre.

Je la regarde donc à mon tour me demandant si j'avais une tâche sur moi pour qu'elle me fixe ainsi mais rien à signaler de honteux.

Pour ma part je la trouver plutôt jolie avec ces cheveux noir de jais mis dans un chignon parfait, son décolleté simple mais attirant et des jambes ... hum si belles.

Nous nous regardions dans les yeux pendant de longues minutes qui pour moi passèrent comme une éternité jusqu'à ce qu'elle décroche son regard du mien à mon plus grand désespoir et se lève pour se présenter à son tour.

Son allure était fière presque hautaine.

« Je me présente, Madame Adler professeur des droits privés et sciences criminelles, je suis arrivé cette année à la demande de Messieurs le Directeur. Je suis heureuse d'être parmi vous cette année »

Puis elle s'éloigna en silence pour ce rasoir sur sa chaise.

J'étais scotché, sa voix était si froide et autoritaire que je ne pouvais pas déterminer si le frisson qui m'a parcourue l'entièreté de mon corps était de la crainte ou du désir; mais une chose était sûre c'est qu'avec elle les court ne sera pas une partie de rigolade.

J'espère que ce chapitre vous aura plus c'est tout nouveau pour moi les histoires d'amours mais en cas hésitez pas à me dire si vous souhaitez des chapitre plus long ! des gros bisous !


Madame Adler // TOME I (Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant