Chapitre 20

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Lyana- C'est-là ! C'est-là ! C'est le manège où travaillent papa et maman.

Nous sommes actuellement dans le parc d'attraction à la recherche de ses deux parents. Elle a l'air vraiment heureuse de pouvoir enfin retrouver sa famille. Cependant je sens qu'il y a quelque chose de pas net, les lumières de l'attraction que me montre la petite ne sont pas allumées.

Moi- Lyana, Tu es sûr que c'est cette attraction ?

Lyana- Oui, ils devraient être-là. Enfin... Non ils n'auraient jamais pu partir sans moi.

Moi- Comment-ça « Partir sans moi ? »

Lyana- On devaient normalement partir il y a une semaine pour une autre fête forraine. Mais ils ne seraient pas partis en me laissant ici ? ...Pas vrai ? ...Snif...

Son visage se laisse submerger de larmes de crocodile. Mince, comment je vais pouvoir gérer ça ?

Moi- Hé, hé... Lyana, sèche tes larmes, On va avant toutes choses essayer de trouver tes parents. Si ça se trouve ils sont eux aussi en train te te chercher. On peut demander aux autres stands.

Je fini à peine ma phrase qu'une voix féminine paniquée parvint à mes oreilles.

???- LYANA !

Bon bah je suppose que tout est réglé maintenant. Vu comment la petite vient de se jeter dans les bras de la femme je suis presque sûr qu'il s'agit de sa mère.

Lyana- MAMAN !

La prénomé maman l'accueille dans ses bras, sûrement soulagée d'enfin tenir sa fille contre elle.

Mère de Lyana- Lyana ma chérie. Tu nous as fait peur à ton père et moi. Où étais-tu ?

Elle me lance un regard méfiant, ne sachant pas ce qu'elle devait penser de moi.

Lyana- Des méchants Monsieur m'avaient emmenée, mais trois garçons m'ont aidée.

Elle me montre du doigt et sa mère, en comprenant le sens de ses paroles adoucit le regard qu'elle me lançait.

Mère de Lyana- Ma chérie, dis au-revoir au monsieur et va voir papa s'il te plaît. Je dois discuter avec le jeune homme.

Lyana- Ho... D'accord maman. Elle s'accroche le plus possible à ma jambe pour me faire un gros câlin. Au-revoir, j'espère qu'on se reverra. Je m'abaisse à son niveau pour lui faire un bisou sur la joue.

Moi- Ne t'en fais pas, nous avons toute la vie devant nous. On finira bien par se revoir un jour. Pour le moment ne pense qu'à une chose prendre soin de toi et profiter des retrouvailles avec ta famille.

Elle me fait un bisou en signe d'accord, puis décampe aussitôt voir son père à quelques mètres de là.

Mère de Lyana- Merci infiniment. Dit-elle en s'inclinant devant moi.

Moi- Levez-vous, vous n'avez pas à faire ça.

Mère de Lyana- J'insiste, comment puis-je vous remercier ?

Moi- Occupez-vous bien d'elle. Et laissez-lui faire ses propres choix plus tard. Je m'incline à mon tour avant de rebrousser chemin. Au revoir et prenez soin d'elle.

Mère de Lyana- Attendez, donnez-moi au moins votre nom.

Moi- Vous le découvrirez bien assez tôt dans les journaux.

C'est ainsi que je quitte la petite fille qui nous suivait depuis maintenant presque deux jours entiers. Allez, désormais il faut que j'aille récupérer mes affaires afin de quitter cette île.
Cela ne me prend trop de temps, et une fois sortie de la chambre d'hôtel une idée plutôt intelligente me vient à l'esprit : négocier avec le gérant un repas « gratuit ». Étant donné que Sabo a déjà payer la chambre pour cette nuit je vais proposer au gérant de louer la chambre, malgré ce que mon frère a déjà payé, en échange d'un repas que je vais pouvoir considérer comme « gratuit ». Heureusement le dil semble lui convenir car il accepte sans grande difficulté. Il me sert une assiette bien remplie et commence a discuter avec moi. J'apprends donc que ce dernier se nomme George, qu'il est marié depuis 3 ans et qu'il est père de 2 enfants de 10 et 13 ans. Il me montre des photos d'eux et du mariage qu'ils ont fait à la mairie du village natale de sa femme. George me pose également des questions : « quel est ton âge ? » ; « D'où viens-tu ? » ; « Comment t'appelles-tu ? ». En gros des questions pour faire la discussion.

Avant de quitter la salle, après avoir fini mes assiettes bien sûr, parce que oui bien sûr il y a eu plusieurs assiettes, j'ai tout de même laissé un pourboire afin de le remercier de sa très gentille compagnie. L'homme me souhaite également bonne chance puis reprends son service.

Une fois mon sac-à-dos sur mon épaule je décide de faire le tour des boutiques proches de la frontière avec la zone des or la loi. Ayant laissé l'embarcation là-bas je préfère rester dans les parages afin de pouvoir quitter l'archipel au plus vite si possible. Après quelques minutes je tombe enfin sur des objets intéressants que je décide d'acheter aussitôt, il s'agit d'un bracelet rouge et blanc accompagné d'un log pose. Même si d'habitude je laisse Sabo nous indiquer les directions à suivre je préfère partir seul en mer avec ce machin plutôt que sans.

Bon l'heure tourne et il est déjà 15 heures passé, il va falloir que je lève l'ancre si je ne veux pas partir en plein milieux de la nuit. Je paye le commerçant pour ce que je lui dois puis repart mais cette fois en direction de l'embarcation. Pour cela, je franchis tout d'abord la dite frontière entre les commerces et la zone peu fréquentable pour eux, ensuite je m'enfonce pendant une dizaine de minutes et enfin il ne me reste plus qu'à....

Je suis observé, c'est la même présence que la dernière fois avec Lyana, et elle est tous sauf rassurante. Je m'arrête net lorsque je sens le nombre de présence augmenter anormalement. Elles m'entourent, ce n'est pas normale il faut vraiment que je parvienne à rejoindre ma barque et à partir très rapidement d'ici. Je ne réfléchis plus et part d'un seul coup en courant, surprenant au passage les personnes tout autour de moi. Aller, il ne me reste qu'une centaine de mètres pour arriver à l'embarcation. Des coups de feu sont tiré dans ma directions mais me traverse rapidement le corps. Je parviens à comprendre un brin de leur conversation, qui me permette de certifier mes craintes. Le danger que je sentais n'est définitivement pas une erreur.

« Idiot, le capitaine nous à bien prévenu que les balles n'avaient aucun effet sur lui.

- Oui et bien moi au moins je fais quelque chose pour l'attraper.

- Taisez-vous et contentez-vous de lui courir après ! »

Merde... !

L'exécution avant une nouvelle vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant