Chapitre 26

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Haruta- MAAAARCOOO !

Tsh...Il me donne déjà mal à la tête. Je vois de l'autre côté du pont, Haruta arrivé en courant, augmentant par la même occasion la naissance sonore. Nos regards se croisent et il ne lui faut que quelques secondes pour me rejoindre. Trop bruyant yoï.

Haruta- Marco ! Je te cherchais partout !

Je me pince l'arête du nez... Est-t-il conscient que je ne me trouve qu'à 1 mètre de lui ?

Moi- Et c'est une raison pour crier comme tu le fais ? Soufflais-je désespéré.

Haruta- Bah oui, sinon tu ne m'aurais pas entendu et j'aurais encore dû te chercher pendant des heures.

Moi- Le bateau n'est pas si grand que ça. Et puis tu n'avais qu'à demander aux autres s’ils ne m'avaient pas vu.

Haruta- Oui mais non, pas le temps. Flemme de faire le tour du navire et de demander alors que cette option était plus rapide. Père m'a demandé de te prévenir que nous n'allons pas tarder à plonger.

Moi- Très bien, je vais aller transmettre à ma division et à père le chemin que nous emprunterons.

Haruta- D’accord, bonne chance.

Et il repart aussi vite qu’il est apparu. Je n’ai moi-même pas attendu longtemps avant de m’éclipser afin de vaquer à mes occupations. Tout d’abord trouver ma division et les convoquer. Ensuite j’irais chercher pops yoï.

Il a fallu quelques temps avant que tout le monde se mettent bien d’accord sur la trajectoire à prendre ce qui a un peu retarder notre plonger. Suite à l’ordre que le capitaine vient de donner, l’équipage tout entier s’est mis à l’action tandis que notre bulle protectrice se gonflait.

L’agitation qui nous entouré, le vieux et moi, laissait place à pas mal de bruit. Cependant un son en particulier parvient à se détacher des autres. Faut dire que l’attroupement devant l’infirmerie et le mélange des cris de Cassandra et du gamin ne laisse place à aucun doute. Le Gosse est enfin réveillé et ne semble pas disposé à nous écouter.

Moi- Je vais les rejoindre avant que Cassandra ne le tue pour de bon yoï.

Père- Très bien, je viendrais te rejoindre dès que je serais définitivement sûr que l’immersion se soit bien passée.

J’hoche la tête avant de me diriger vers la source du remue-ménage. Les infirmières entassées sur le palier de la porte me laissent passer et me permettent d’assister à une scène des plus étonnante. Cassandra est actuellement sur le lit du gosse, au-dessus de ce dernier qui tente de se débattre du mieux que ses forces le lui permettent. Cette scène à beau paraitre assez comique d’un point de vue extérieur, elle n’en reste pas pour le moins perturbante. Je me racle la gorge histoire de leur faire remarquer ma présence.

Cassandra- Marco je te jure que je vais finir par étrangler cette énergumène.

Moi- Si tu pouvais te retenir ça m’arrangerait.

Allumette- Marco ? Il tourne sa tête dans ma direction puis s’exclame tout d’un coup avec un ton rempli de surprise et d’appréhension. Le piaf ?

Cassandra s’est arrêtée nette et les infirmières au pas de la porte ont stopper toute conversation. Plus un bruit ne se faisait entendre. A l’exception bien sur des matelots sur le ponds.

Cassandra- Hahaha ! Le piaf !? Je n’y crois pas, je retire ce que j’ai dit. J’aime ce gosse.

Je sentais le gloussement des infirmières se faire plus discret que Cassandra dans mon dos. Je lance un regard noir à la doctrine sur le lit ce qui a pour conséquence de la faire taire, elle ainsi que toute les autres derrière moi.

Moi- Bon, expliquez-moi ce qu’il se passe ici yoï.

Allumette- Elle veut m’empêcher de sortir ! et hors de question que je reste allongé dans ce lit.

Cassandra- Marco fais quelque chose ! le gamin ne va même pas pouvoir tenir debout. Ses chevilles sont encore trop fragiles.

Je souffle avant de m’avancer vers eux. Je réceptionne une chaise en passant devant puis m’installe à la droite du garçon.

Moi- Ecoute Gamin tu es…

Allumette- JE NE SUIS PAS UN GAMIN !! Cri-t-il en se débarrassant de la pauvre Cassandra. Il commence à me gonfler le gosse. Me couper la parole comme ça… Il n’a vraiment pas honte. Enfin, il doit encore être sous le choc alors tâchons de rester humble avec lui.

Moi- Calme toi, de toute façon nous sommes actuellement en train de plonger. Alors même si tu pouvais te lever te lever tu ne pourrais pas aller bien loin. J’accompagne mes mots d’un geste qui le force à se rallonger.

Allumette- Mais je m’en fou ! Un taré traine dans la nature et tu voudrais que je reste là à ne rien faire ? Et puis on est où ici ? Qu’est-ce que je fais là ?

Moi- Arrête de crier ça ne changera rien. Tu es sur notre navire, tu ne te souviens de comment tu es arrivé ici ?

Allumette- Si bien sûr ! J’étais encore sur le bateau de se fou furieux, il m’a dans son collimateur et vous m’avais aidé avec l’autre type… Thatch je crois. Mais du coup… je suis actuellement sur le bateau d’un yonko non. C’est celui de Barbe Blanche je suppose ?

Etrangement j’ai l’impression que la dernière information est celle qui le choque le moins. Etrange, d’habitude c’est l’inverse.

Moi- C’est bon tu t’es calmé ?

Allumette- Ouais... Le son qui le quitte ressemble plus à un grognement qu’autre chose.

Je me tourne vers les infirmières qui attendaient toujours dehors.

Moi- Allez me chercher tous les commandants. Dites-leur que c’est important et que le p’tio c’est enfin réveillé. Elles partent sur le champ après que mes ordres sont parvenus à leurs oreilles.

Cassandra- Vous avez intérêt à pas me le brusquer le môme !

Allumette- Non mais arrêter de parler comme si je n’étais pas là ! Je m’appelle Ace merde ! A-C-E. C’est pourtant pas compliqué à retenir.

Cassandra- Marco gère bien le gosse ! Je t’interdis de le laisser se lever. Si une seule de ses blessures s’aggrave je te tiendrais pour unique responsable.

Je sens le petit frissonner. Ouais, même lui il a compris qu’il ne fallait pas la sous-estimé.

Moi- Ne t’inquiète pas. Il ne bougera pas d’ici.

Elle sort et en même temps que pops entre dans la pièce.

Père- Bonjour mon enfant. Comment te sens-tu ?

Allumette- Bien, mais ce sal piaf refuse de me laisser partir !

Père- Je vois que tu as effectivement de l’énergie à revendre. Mais malheureusement pour toi nous ne le laisserons pas quitter ce navire.

Allumette- Quoi ? Mais pourquoi ? je ne fais même pas parti de votre équipage.

Père- Pour commencer tu es bien trop blessé pour pouvoir te déplacer. Ensuite nous sommes actuellement en chemin pour nous rendre sur l’île des hommes poissons, il te sera impossible de nous quitter avant notre prochain débarquement sur une île de la surface.

Le gamin souffle de mécontentement et s’enfonce un peu plus sous les draps.

Moi- J’ai demandé à ce qu’on prévienne les commandants de nous rejoindre yoï.

Père- Bien, nous commencerons à parler sérieusement une fois qu’ils seront tous avec nous.

L'exécution avant une nouvelle vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant