L'exécution avant une nouvelle vie.

Chapitre 17

Cela va bientôt faire 1 mois et demi que Thatch est de retour parmi nous, et je peux vous garantir que ces blagues stupides ne m'avaient clairement pas manqué. Enfin bon comme nous sommes encore amarré à l'archipel de Saboady il n'a plus beaucoup l'occasions de nous jouer de mauvais tour. C'est bien le seul avantage que je trouve à rester ici en attendant que les réparations des navires soient terminées. Parce que mine de rien il a fallu reloger tous les membres d'équipages qui ont vu leurs chambres communes ravagées, et croyez-le ou non surveiller la moitié de l'équipage dans l'archipel n'est pas une mince affaire. Heureusement que la mienne n'a eu aucun dégât, je suis bien mieux ici. Chaque jour un commandant à pour mission de faire le tour des hôtels afin de vérifier que tous se passe bien. La plupart du temps il n'y a rien de très grave à pas un verre cassé ou autre cependant il arrive que certaine fois les bagarres entre membres de l'équipage ou contre des personnes extérieures apporte plus de dégâts. Dans ces cas-là nous sommes responsables de sanctionner là où les personnes impliquer et de donner des dédommagement en conséquences. Bref, aujourd'hui il se trouve que cette tache me revient. Il est déjà 16 heures et si je veux finir la tournée des hôtels avant ce soir il vaudrait mieux pour moi que je laisse mes papiers et que je sorte de ma cabine. Je vais tout de même passer par la chambre de pops pour lui demander si il à besoin de quelque chose en particulier. Je me lève de la chaise sur laquelle je suis assis et sort de ma chambre. Il ne me faut même pas deux minutes pour arriver devant la porte de la cabine de père, qui me fait très rapidement rentrer.

Moi- Bonjour Père.

Père- Bonjour Marco comment vas-tu ?

Moi- Bien et vous ? Je comptais aller faire le tour des hôtels ou loge nos membres, je passais juste pour vous demander si vous aviez besoin de quelque chose.

Père- Ne t'inquiète pas pour moi je vais très bien, et je n'ai besoin de rien. Juste fais en sorte d'être avec nous ce soir au bar.

Je lui lance un léger sourire avant d'hocher la tête pour lui faire comprendre que sa requête est bien comprise, puis je sors de la pièce et me dirige vers le premier Hôtel qui est en fait une auberge. L'auberge à laquelle, les commandants et Père, nous nous sommes donné rendez-vous. En arrivant sur place je suis interpellé par Thatch rentrant en courant dans le bâtiment. Il est complètement essoufflé.

Moi- Qu'est-ce que tu as fait encore.

Thatch- Je viens de voir un blond au chapeau.

Moi- Et alors ? Je me détourne de lui et part monter des escaliers afin de faire le tour des étages ou loge nos hommes.

Thatch- C'était un blond au chapeau comme l'un des trois frères.

Moi- Thatch, arrêtes de penser à ça. Tu n'arrêtes pas de les voir de partout.

Thatch- Mais je te jure ! Je suis sûr d'en avoir vue un, il était blond et avait la même barre métallique dont je vous avais parlé.

Moi- D'accord, d'accord je te crois. Mais pour le moment j'ai le tour des hôtels à faire.

Thatch- Je t'accompagne alors je n'ai rien à faire. J'irai prévenir Père avec toi plus tard.

Moi- Fais comme tu veux mais ne m'attire pas d'ennuis.

Je l'entends ricaner avant de me suivre afin de m'aider à poursuivre ma tournée.

Quelques heures plus tard nous arrivons enfin à la dernière auberge que nous devons vérifier, c'est celle où séjourne les hommes de la seconde division. Espérons qu'ici aussi rien est à signaler. Nous rentrons avec le cuistot en chef de l'équipage, et à peine avons-nous passez le seuil de la porte que le gérant nous saute au coup. Apparemment une bagarre la veille au soir aurait causé plusieurs dégâts sur le mobilier du bar.