Chapitre I

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Dans les rues bondés de Tokyo, un jeune androgyne, pas très à l'aise dans ces grands lieux publiques, peinait à retrouver son chemin. Originaire d'Okayama, ce dernier venait juste de mettre les pieds dans cette grande ville qu'était Tokyo.

Il avait déménager pour ces études, l'Université qu'il voulait intégrer se trouvant à Tokyo, il a dû quitter son petit village de la campagne pour monter en ville. Mais il n'était pas habitué à l'ambiance de la ville. Il y avait bien trop de monde, bien trop de bruit. L'air était généralement constitué de fumé de voiture et le ciel semblait être caché par ces hauts bâtiments. Le monde avait beau évolué, le contraste entre la campagne et la ville se faisait toujours autant ressentir. Et notre protagoniste le ressentait énormément.

Dans cette rivière de personne et de bruit, il avait du mal à se repérer. Il avait rendez-vous avec une amie qui devait l'aider à emménager, mais il fallait d'abord retrouver cette amie en question.

C'est ainsi que le bleuté se perdit dans cette foule de Tokyo, entrainer par la rivière humaine. Il était censé retrouvé son ami à la gare, mais pas habitué à ce rassemblement important de personne, il se fit entrainer par la mer de gens et fini par atterrir au beau milieu de la grande ville de Tokyo.

-- Merde, je fais comment pour retrouver Kayano maintenant, chouina le bleu.

Il consulta son portable et ne vit aucun message du dit «Kayano». Il avait juste des messages de sa mère et des vieilles tantes qui habitaient avec lui à Okayama.

Dans son petit village, il vivait avec sa mère. Cette dernière, veuve depuis deux ans, se donnait corps et âme à entretenir son unique fils. Sa mère, pour lui, c'était sa seule amie. De nature un peu androgyne, ses anciens camarades de classe de la campagne se moquaient parfois de lui. Le monde avait beau évolué, la mentalité des gens de la campagne n'avait pas pour autant changé. Pire, l'évolution du monde leurs donnaient encore plus de prétexte pour détester ces choses qu'ils ne pouvaient comprendre. Pour eux, cette évolution exagéré n'était pas nécessaire à l'humanité. Mais que pouvait-on y faire ? L'homme était avide de savoir et de pouvoir. S'il avait les capacités de défier les dieux, il le ferait sans hésiter pour être maitre de son destin et de lui-même.

Les villageois étant autant fermé d'esprit, le bleu n'avait jamais pu se faire des amis de son âge. Pour la plus part de ses camarades de classe, il était trop différent, pour d'autre, c'était surtout leurs parents qui les interdisaient de le fréquenter. Il n'avait donc pour seul ami que sa mère. Et ce n'était pas plus mal. Il ne s'en plaignait pas. C'était une jeune femme aimante, charmante et rempli d'amour pour son fils. C'était aussi sa seule famille, alors il aimait sa mère comme aucun autre petit garçon n'aimaient leurs propres mère. Ce fut assez difficile pour lui de laisser cette dernière seule à la campagne pour aller en ville. Mais elle avait insisté. Pour elle, l'avenir de son fils était d'autant plus important que son confort à elle. N'ayant pas assez d'argent, elle n'avait donc pas pu payer un billet pour deux. Le bleu avait du prendre le Shikansen seul pour Tokyo, promettant à sa mère de lui envoyer des messages le plus souvent possible.

Maintenant, perdu au beau milieu de Tokyo, le petit campagnard ne savait que faire. Il devait demander sa route, mais les gens de Tokyo l'effrayait. Ils avaient tous une tête effrayante. Ils ne souriaient pas beaucoup et ils s'ignoraient, comme si les autres humains autour d'eux étaient atteint d'un virus mortel et que seulement croiser leurs regard pourrait les contaminer. Alors, il se retrouvait seule au beau milieu de cette foule aux regard mauvais.

Il essayait désespérément de se repérer dans cette grande ville -plus facile à dire qu'à faire- quand son téléphone vibra dans sa poche. Il priait tous les cieux pour que ce soit son ami Kayano. Ces prières semblaient avoir été exaucé car ce fut bel et bien Kayano qui le textait.

~The First Omegaverse~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant