Chapitre IX

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Lorsque Asano avait quitté son bureau, Karma fut interpelé par un de ses subordonnés lui informant que la cheffe de section du dixième étage venait de s'endormir dans le couloir du onzième étage. Face à cette information, Karma avait soupiré et s'était résigné à aller voir la verte.

Détrompez-vous, il n'avait guère aucune importance à donner à la verte, cependant, il savait qu'elle était précieuse à l'androgyne. Inconsciemment il avait envie de protéger tout ceux qui étaient chère à son petit bleu.

Il descendit alors les neufs étages le séparant à l'étage où on lui avait informé la présence de Kayano. Une fois arrivé au bon étage, voilà qu'il la surpris, baveuse et endormis sur le sol encore un peu crade du couloir. Il soupira fortement et sourit d'un air malicieux. Bien sûre, il allait la réveiller, mais personne ne lui interdisait d'aller prendre quelques photo compromettante d'elle.

Le sourire large jusqu'aux oreilles, Karma sorti son portable et prit deux trois cliché de la verte. Quoi qu'il en ait pris plusieurs à vrai dire.

Lasser, il avait enfin entreprit de réveiller la verte.

— Oi Kayano ! Kayano réveille-toi, la secoua-t-il.

Mais rien, elle était pire qu'une marmotte.

Le rouge avait soupiré et était résigné à devoir la porter.

— Je vais déduire le frais de transport de ta paie, pesta-t-il s'apprêtant à prendre la jeune femme dans ses bras pour la soulever.

Mais un bruit l'interpella. Des gémissements et des cris. Sceptique, il demanda à un employé qui passait par là dans le couloir.

— C'est quoi ces bruits de gémissements et ces cris ? Il y a des gens qui s'amusent à le faire au bureau a cette heure-là ?

— Je pense que c'est encore un des expérimentations du dixième étage, lui répondit l'employé. Ils sont sur un sextoy en ce moment.

Oh, pensa Karma. Il avait presque oublié que son département était aussi dans la production de sextoy.

Il fit alors fi de ces bruits et s'apprêtait à nouveau à porter la verte. Sauf qu'une odeur familière de jasmin légèrement sucré vint lui chatouiller les narines. Connaisseur, il savait que son entreprise n'était pas dans la production d'un parfum de cette odeur. Mais surtout, le sentiment de peur et de malaise qu'il pouvait discerner dans cette odeur capiteuse lui fit comprendre que ce n'était d'autre que les phéromones du bleu. Il en était sûre.

L'angoisse lui monta à la gorge pendant qu'il laissait la pauvre Kayano endormit au sol. Nagisa était bien plus important que la verte surtout par la peur qui se dégageait de ses phéromones.

Il prit les escaliers, l'ascenseur étant occupé. Il n'avait plus de temps à perdre surtout que ses propres phéromones commençaient à devenir instable. Il descendit les marches quatre à quatre et arriva finalement au dixième étage d'où des cris de gémissements et une forte odeur de phéromone provenait. Pourvu qu'il n'arrive pas trop tard.

Plus il avançait, et plus le sentiment de mal être se faisait sentir. La douce odeur de jasmin s'accentuait jusqu'à l'étouffé. C'était la première fois que cette odeur le rendait mal, d'habitude c'était une odeur apaisante et rafraîchissante pour lui.

Quand il arriva enfin au point où se dégageait le plus de phéromone, il fut témoin d'une scène horrifiantes. Asano, le pantalon baissé, semblait être sur le point de pénétrer quelqu'un. Quelqu'un qu'il avait identifier comme étant l'androgyne.

Les yeux du rouges prirent une teinte carmin pendant que ses phéromones inondèrent la pièce. Une rage folle monta en lui. Sans hésité, il se dirigea vers son ennemie et lui compressa la carotide le faisant tomber dans les paumes.

~The First Omegaverse~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant