G A B R I E L L A
L'aprem est passé super vite. J'ai dit au revoir à tous les joueurs puis Leo m'a emmené chez lui. C'est d'ailleurs là que je vais passer les deux prochaines nuits.
J'ai retrouvé Antonella et ses trois fils : Thiago, Mateo et Ciro. J'étais dans le salon avec les garçons quand Antonella nous appelés pour manger. Ensuite, nous nous sommes posés tous les 6 sur le canapé et nous avons discuté.
Antonella déclare en se levant.
Antonella - Bon, les garçons, au dodo.
Mateo - Nan maman, je suis pas fatigué !
Antonella - Si mon ange. Demain tu va à l'école.Mateo soupire et se lève. Il suit ses frères pour embrasser son père avant de rejoindre leur mère qui les attends.
Ciro, le premier de la file embrasse son père puis vient me voir. Il écarte les bras et me dit avec sa voie de bébé.
Ciro - Bonne nuit Gabriella !
Je lui embrasse le front. Alors qu'il m'entoure avec ses petits bras. Quand il me lâche, je souris.
- Bonne nuit Ciro.
Il part en courant rejoindre sa mère qui l'attend. Thiago vient à son tour, il me tend le poing.
Thiago - À demain Gab' !
Je tape dans son poing en souriant.
- À demain.
Puis Mateo vient. Il me saute dessus en râlant.
Mateo - S'il te plaît, aide moi. Je veux pas aller dormir.
Je rigole - Mateo, je suis pas ta mère. Si elle te dit d'aller te coucher, tu y va. C'est normal d'obéir à ses parents.
Même si je n'en ai jamais eu...
Je tourne la tête vers Antonella.
- Tu veux que j'aille coucher Mateo, ça t'en fera un de moins.
Antonella sourit - Non, ne t'inquiètes pas. Reste avec ton p- euh, reste avec Leo, j'arrive.
Je hausse les épaules sans m'arrêter sur ses paroles. Tous le monde quitte le salon. Je reste assise sur mon canapé, et Leo est dans un fauteuil sur ma gauche.
Leo - Les petits ont l'air de bien t'aimer.
Je souris - J'ai l'impression. Moi aussi je les aime beaucoup, ils sont adorables.
Leo - Je suis content que vous vous entendiez bien.
Il me sourit. Je le regarde un instant puis dit.
- Je voulais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi depuis le début. Dès le premier jour, vous m'avez emmener avec vous et vous m'avez invité à revenir à chaque match... j'esquisse un sourire. Vous allez peut être trouver ça étrange. Mais, quand Neymar venait me chercher, que je vous revoyais, et que vous aviez tous l'air heureux de me voir... j'ai eu l'impression, Je me mord l'intérieur de ma lèvre pour contenir mes larmes, d'avoir une famille. Je baisse la tête pour ne pas qu'il voit mes yeux rougirs. Vous m'avez vraiment sorti de là où je vivais, et ça m'a permis d'obtenir un contrat avec un grand club de football. Et tout ça, c'est grâce à vous.
Leo dit doucement - C'est normal.
- Non. Ce n'est pas normal. Je ne sais pas pourquoi c'est moi que vous avez choisi. Mais ce que je sais, c'est que ça a changé ma vie. Grâce à vous, je me lève chaque matin heureuse de vivre. Et croyez moi, cette sensation, je l'avais perdu depuis bien longtemps. Je ne trouvais aucune raison à mon existence. J'ai été abandonnée par mes parents alors que j'avais 6 ans. Je serre les poings. Les parents qui abandonnent leur enfant à la naissance, c'est parce qu'ils y sont contraints, alors que moi, ils ont eu le temps de me voir grandir. Il m'ont abandonné parce qu'ils ne voulaient plus de moi. Je n'étais pas là personne qu'ils auraient voulu que je soit. À partir de là, à quoi ça me servait de vivre ? Alors j'ai traîné. Je rentrais tard, et la nuit ne dormais pas. De toute façon, personne n'était là pour me dire quoi ce ça soit. J'ai fais tous ce que je pouvais pour me sentir vivante. J'ai bu, j'ai fumé, j'ai volé. Puis, j'ai appris à faire du skateboard pour être libre. Seule sur ma planche, lancée à toute vitesse dans une descente, c'était ma liberté. Le seule moment où j'étais heureuse. Et c'est seulement quand je tombais et que je saignais, je savais que j'étais en vie.
Je redresse la tête vers Leo en souriant les larmes aux yeux.
- Alors merci de m'avoir sortis de ça.
Il me regarde un instant. Son regard est plein de tristesse, c'est sûrement le reflet du mien. Il se lève doucement et vient s'assoir à mes côté. Son bras passe au dessus de mon dos et vient prendre mon épaule. Il me tire contre lui et je me laisse faire. Je pose ma tête à côté de son torse.
Leo dit doucement - Je suis sincèrement désolé. Tu n'aurais jamais dû vivre ça...
Je souris entre mes larmes
- Tu n'y es pour rien. Tu m'as même aidé, c'est toi, et tous les joueurs, qui avez effacé cette période de ma vie et qui m'avez donné une nouvelle raison de vivre.
Il me regarde tristement.
Leo - Je vais te raconter une histoire, que personne ne connait. Il respire profondément. Il y a plusieurs années, quand je débutait à peine ma carrière, je suis rentré en Argentine pour des vacances. Et lorsque j'ai revu Antonella, j'ai voulu l'emmener avec moi en Espagne. Mais elle n'était pas prête, et je comprenais tout à fait. Je suis rentré en Espagne. Seulement, elle est tombée enceinte. Après une longue réflexion, elle ne voulait pas s'installer en Espagne pour le moment, on avait pas encore énormément d'argent et je refusait qu'elle stoppe sa grossesse...
Il laisse un blanc.
Leo - Nous avons abandonné l'enfant. C'était une petite fille, et je l'ai aimé à la première secondes où je l'ai vu. Mais notre choix était fait. Je pensais à elle chaque jours qui passaient, en espérant qu'elle aille bien. Il me regarde dans les yeux. C'était il y a presque 17 ans.
Elle s'appelait Gabriella...
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Mon véritable nom...
Fiksi PenggemarGabriella a 17 ans et une passion, le football. Depuis son plus jeune âge, elle suit les matchs de ses équipes préférées. Et depuis quelques temps, elle s'introduit dans le stade de sa ville pour regarder le matchs de son équipe, l'OL. Seulement u...