JK X OC - Love behind the scene [ TERMINE]

Chapitre 15 : Réalité des omégas

Moi : Je suis-

JK : Désolé.

Je le regarde, surpris. Je me frotte les cheveux de gêne puis soupire.

Moi : Non, c'est moi qui suis désolé de la situation actuelle. Tu m'as protégé et sauvé de moi-même. Tu as aussi dompté tes propres phéromones pour moi et je sais même pas comment te remercier pour ça...

JK : Je voulais pas que tu sois comme une personne que je connais. Elle a pas eu de relations sexuelles lors de ses chaleurs et elle est maintenant internée dans un centre psychiatrique.

Je le regarde surpris et pose doucement ma main sur son dos puis tapote quelques fois avant de baisser mon bras et de reposer ma main sur mes cuisses.

Moi : Mon médecin m'a prescrit les plus puissantes pilules qu'il avait trouvé sur le marché et... il m'a prévenu pour le risque des chaleurs dans un milieu rempli d'alphas. Surtout aussi puissants.

Je fais un sourire jaune puis soupire avant de me laisser tomber en arrière, regardant le plafond de ma chambre.

Moi : J'ai toujours rêvé de travailler dans le staff des groupes de K-Pop. J'ai fais en sorte de réaliser ce rêve, malgré ma condition, et je compte bien rester malgré les risques.

JK : Tête de mule.

Je rigole puis mon rire meurt dans mes lèvres quand Jung Kook se met à quatre pattes au dessus de moi, très sérieux. Olala, mon cœur est pas bien là.

JK : Si tu veux rester, je serai ton garde fou. Laisse moi être là quand tes chaleurs se déclenchent. C'est aussi bien pour toi, que pour moi.

Moi : Que- Comment ça pour toi ?

JK : Je t'enlève tes chaleurs et, pour ma part, ça m'évite de chercher des partenaires un peu partout, en ayant toujours peur qu'on me mette dans la sauce médiatique. Marché conclu ?

Je le regarde et réfléchis sérieusement à sa demande. Je n'ai rien à perdre... Si, son amitié.

Moi : J'accepte seulement si tu me promets qu'on pourra garder notre amitié. Qu'on pourra toujours se parler comme avant et que tu t'éloigneras pas de moi à cause de cette situation, okay ?

Il sourit comme un gosse devant son cadeau de Noël.

JK : Okay ! Plus besoin de chercher des plans de cul au quatre coin de la ville !

Il s'écroule sur moi et je rigole avant de le virer de moi.

Moi : J'suis pas un coussin ! J'suis crevé.

Je me lève avec toute la motivation que je peux réunir puis je file dans la salle de bain pour enfiler mon pyjama, c'est à dire un pantalon de jogging gris. Je ressors puis file dans la cuisine quand je regarde l'heure. 19H00. J'ouvre un de mes placards et sors des nouilles instantanées, des champignons, de la pâte de piment. Je vais dans mon frigo puis sors du kimchi, de la ciboule et du fromage.

Moi : Des nouilles instantanées, ça te va ?

JK : Hein ? Oh, il est déjà cette heure-là. Je veux pas te déranger.

Moi : Faire à manger pour un ou pour deux, ça me change pas. Reste manger et tu pourras partir si tu veux. Je t'oblige à rien.

JK : Okay.

Je commence à cuisiner, sentant son regard sur moi, puis j''attrape un des couteaux bien aiguisés avant de couper la ciboule et les champignons.

Moi : Comment tu sais que je n'ai pas de famille sur Séoul ?

JK : Je t'ai entendu en parler à une des membres du staff.

Moi : Ah, je vois.

JK : Ils sont où du coup ?

Moi : Ma mère vit à Busan, dans la banlieue.

JK : Et les autres ?

Je m'arrête de couper, un peu tendu.

Moi : Il y a que ma mère.

Je reprends ma coupe où elle en était.

PDV Jung Kook :

Je le sens très tendu et je m'en veux un peu de lui avoir demander. Que sa mère... Où est sont père ? Que faisait-il ?

Moi : Tu aimes cuisiner ?

Luka : Disons que j'apprécie mais pas au point d'en faire mon métier ou de passer ma journée à faire ça. Et toi ?

Moi : Je peux me défendre mais je suis pareil que toi.

Luka : Tu fais toujours des mélanges chelou.

Moi : Eh ! Critique pas mes goût ! C'est Tae, le chelou du groupe !

Luka : Vous êtes tous chelous. Comment des alphas peuvent être aussi respectueux des omégas et aussi gentils ? J'ai du mal à le concevoir et pourtant, je travaille tout les jours avec vous !

Je le regarde et fronce des sourcils. C'est vrai qu'on est des marginaux pour notre statut. Je vois trop souvent des alphas méprisés les omégas alors que la personne qui les a mit au monde est un oméga. Cela me dépasse.

Moi : Les alphas ne sont pas tous des connards.

Je l'entends pouffer.

Luka : La même réplique que Hoseok.

Moi : Comment ça ?

Luka : Quand il a appris ma condition de vie, il a dit que je devrais trouvé un alpha pour me protéger. Il a alors sortit cette phrase.

Il se retourne et me regarde avec un sourire en coin. Il hausse des épaules puis couvre le repas avant de croiser ses bras.

Luka : Seulement, je connais trop d'alphas connard pour pouvoir avoir une confiance aveugle en un alpha. Tu es différent. Tu es un ami et tu m'as aidé mais tu restes une des rares exceptions. Si tout les alphas n'étaient pas de sombres connards, ils y auraient pas de maison close rempli d'omégas pour les satisfaire.

Je soupire et accepte la vérité.

Moi : Je sais mais on est pas tous des connards, vraiment. Regarde, tu es bien ami avec Taeyang.

Luka : Il n'est pas au courant pour ma profession sinon, il m'aurait renié. J'en suis sûre à 60% qu'il le ferait. Il est méfiant des omégas. Il pense que les omégas profitent de leur apparence et de leur statut pour mettre le grapin sur les alphas et se faire de l'argent. Il a pas conscience du monde dans lequel on vit, nous, les omégas.

Moi : J'aimerai beaucoup changé ça, tu le sais.

Il me fait un sourire puis sors des baguettes et des cuillères avant de poser le tout sur sa table. Il amène le plat et le pose au centre.

Luka : Oui, je le sais. Bon, à la bouffe ! Bon app' !

Je souris et salive d'avance.

VOILA !!!