Chapitre 27 : Enfance

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Seulement... Si je lisais de la pitié dans son regard ou du dégoût, je ne pourrais pas le supporter...

JK : Je te jugerais jamais pour ton passé, Luka. Promis.

Moi : Explique-moi d'abord ton rendez-vous.

Il soupire mais accepte quand même.

JK : Je lui ai expliqué à peu près ton cas et il serait très intéressé de te rencontrer pour qu'il puisse t'aider à contrôler tes phéromones et voir pour un imbiteur plus respectueux de ton corps. Il veut faire des séances avec moi aussi donc je sais pas ce qu'il a derrière la tête.

Moi : Et il est comment ce docteur ?

JK : Il doit avoir la trentaine et il est un extra-terrestre dans le milieu. Il a fait sa thèse de master sur une nouvelle prise en charge des omégas en les renforçant grâce à des alphas puissants pour les habituer aux phéromones puissantes et ainsi leur éviter des réactions trop sensibles.

Moi : Comme ce qu'il s'est passé avec moi.

JK : Exactement. On l'a prit pour un fou mais il a eu son master avec mention. Tu es la preuve vivante que c'est possible et cela l'intéresse beaucoup.

Moi : Il est comment niveau personne ?

JK : Il est sympathique et il écoute du hard rock pour se détendre.

Moi : Okay, il est validé pour ses goûts musicaux.

Jung Kook rigole pour ma remarque puis il se met sur le dos et regarde le ciel étoilé sur mon plafond. Un silence se créé doucement. Je souffle doucement, me détendant comme je peux.

Moi : Quand j'avais 5 ans, mes parents ont déménagé à Busan, dans l'une de ses villas luxueuses. Mon père venait d'être nommé comme conseiller du maire de Busan et il travaillait beaucoup pour son image. Ma mère était mère au foyer et s'occupait de moi et de ma sœur qui avait 2 ans à l'époque. Pour préserver l'image de mon père, je devais suivre les cours à la maison... Je comprenais pas pourquoi je pouvais pas aller à l'école avec les autres enfants. J'ai fais une crise de colère pour expliquer que je ne voulais pas rester à la maison mais ma mère m'a alors expliqué que, vu que j'étais un oméga, je n'avais pas le droit de sortir dehors. Cruel, n'es pas ?

JK : Un enfant se doit de découvrir le monde, sa ville en l'occurrence...

Moi : Oui. Un jour, je suis allé au portail et j'ai essayé de regarder à travers les trous des barrières. Mon père est rentré à ce moment-là... Quand il a vu que je regardais dehors, il m'a attrapé le bras violemment, laissant libre cours à ses phéromones puis il m'a balancé aux pieds de ma mère comme si j'étais un déchet. Il a dit à ma mère de faire plus attention à ce qu'un déchet comme moi ne ruine pas sa précieuse carrière. J'étais complètement étouffé par son aura et j'avais tellement peur. Après, j'ai plus jamais essayé de regarder. Le soir, je devais manger avant mes parents car je ruinais le repas selon mon père...

JK : Mais ta mère n'a rien fait ?!

Moi : Elle était aussi effrayée que moi. Elle ne connaissait personne dans la ville, étant cantonné à son rôle de mère. Elle pouvait même pas faire les courses. Elle devait les faire en ligne et un livreur posait le tout devant le portail. Les gens la voyaient juste quand mon père avait besoin d'elle pour un événement officiel.

JK : Quel minable.

Moi : C'est peu de le dire. J'ai fais en sorte de devenir une sourie mais je voulais tellement vivre avec des autres amis... Un jour, le maire nous a tous invité chez lui pour un repas donc c'était la première fois que je sortais de la villa et j'étais si excité. Mon père avait été très clair. Je devais faire aucunes vagues, rien. Sauf qu'il avait oublié de me dire que le maire avait deux fils alpha... Un grand de 10 ans et un de 6 ans... Quand je les ai rencontré, j'ai sentis qu'ils étaient différents de moi mais je les ai juste saluer et je suis resté dans les jambes de ma mère.  C'est vers la fin de soirée, quand les adultes buvaient des liqueurs et le café que je suis allé dans le salon à côté. Ils avaient une belle bibliothèque et je voulais juste la regarder de plus près. Les deux fils sont arrivés à ce moment et m'ont demandé ce que j'étais. J'ai pas compris sur le moment puis j'ai sentis d'un coup une vague de phéromones. C'était le plus grand qui jouait avec et j'étais au sol, complètement en sueur et effrayé. Je savais qu'il était comme mon père et quand je me suis mis à pleurer, mes parents ont rappliqué avec les leurs. Le maire a regardé mes parents surpris mais il a engueulé son fils pour qu'il arrête. Juste après la soirée, mon père était tellement furieux. J'ai pas compris pourquoi mais il m'a emmené dans une pièce à l'étage sous les supplications de ma mère puis il m'a attaché sur un lit... Les quatre membres attachés... J'était tellement terrifié et je comprenais pas. Mon père m'a fait subir ses phéromones pendant plusieurs heures, au point où je perdais connaissance. C'est devenu sa punition favorite même son défouloir quand sa journée se passait mal...

Jung Kook me prit ma main et la serra simplement.

JK : C'est pour ça que tu étais si effrayé quand les médecins t'ont attaché...

Moi : Un traumatisme qui pourra jamais partir...

JK : Comment ta mère a divorcé ?

Moi : Ils ont été obligé de me mettre dans un collège donc j'ai suivi des études plutôt normales. Je faisais beaucoup de sport entre le basket et l'athlétisme, mon corps s'est façonné au fur et à mesure. Je m'entendais bien avec tout le monde et on me soupçonnait plus béta que oméga, ce qui a facilité beaucoup de choses. Quand je suis entré au lycée, ma mère ne parlait déjà plus avec mon père et le reléguait au rang de déchet mais divorcé avec lui était compliqué. C'était un homme politique après tout. Ma petite sœur est une alpha donc elle a été choyé comme jamais par mon père. On était pas proche et elle comprenait pas pourquoi je faisais pas d'efforts pour plaire à notre père. 

JK : Il l'avait endoctriné ?

Moi : Oui, un peu.

Je soupira en pensant à ma sœur.

VOILA !!!

VOILA !!!

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JK X OC - Love behind the scene [ TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant