XVIII. Trahison.

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𑁍 Quelques jours passèrent, le Prince Eren qui était resté depuis notre retour de Mahr rentra chez lui pour remplir son devoir de dauphin du trône en l'absence de son père

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𑁍 Quelques jours passèrent, le Prince Eren qui était resté depuis notre retour de Mahr rentra chez lui pour remplir son devoir de dauphin du trône en l'absence de son père. Armin était toujours malade mais il allait mieux. Les gardes avaient remonté la piste de celui qui avait essayé d'assassiner le roi. Le coupable allait être appréhendé et il serait conduit ici au château pour répondre de ses crimes. J'étais avec Armin, il était encore alité. Nous discutions tous les deux. Son visage reprenait doucement des couleurs pour mon plus grand plaisir. Un garde entra en trombes.

« Majestés, Sieg Jäger est là. »

« Reste couché, j'y vais, j'ai une exécution à organiser. »

J'embrassai son front et suivis le garde jusqu'à la salle du trône. Sieg était agenouillé et enchaîné au milieu de la salle.

« Prince Sieg Jäger de Mahr. » Annonçai-je.

Je m'avançai jusqu'à lui, il me défiait du regard.

« Que vous avais-je dit lors de mon couronnement ? Livaï, que lui avais-je dit ? »

« Que s'il remettait les pieds ici sa tête ornerait la porte. »

« Exactement, et où êtes vous ? Dans mon château. Mais vous ne perdez pas votre tête tout de suite Prince Sieg. Vous allez répondre des crimes suivants : complot contre la couronne, menace de la paix entre Mahr et notre île et enfin, tentative de meurtre sur le roi. »

Je le contournai pour observer chaque parcelle de sa misérable personne. « Votre procès se tiendra ici même, demain matin. En attendant vous serez enfermé dans une geôle, la plus petite et la plus froide, sans rien à boire ni à manger. Ainsi vous comprendrez ce que j'ai ressenti ces derniers jours. » Je revins face à lui. « Emmenez le. »

Les gardes l'emmenèrent. Du coin de l'œil je vis Armin entrer. Jean le tenait par la taille pour ne pas qu'il tombe. Je me précipitai vers eux. « Armin, tu ne dois pas te lever. Tu es encore trop faible. »

« Je venais m'assurer que tu ne le tuais pas sur le champ. »

« Il aura un procès équitable. »

Ses jambes tremblaient, il était encore trop faible pour marcher.

« Jean, ramène-le dans notre chambre. »

« Oui Madame. »

« Tu me rejoins ? » Me demanda Armin.

« Oui. »

Je les suivis jusqu'à la chambre, Livaï marchait derrière moi. Il aida Jean à allonger Armin une fois arrivés dans la chambre. Je leur demandai de nous laisser, ce qu'ils firent.

« Tu ne viendras pas demain au procès. »

« Pourquoi cela ? »

« Tu es encore trop faible, tu dois te reposer. »

L'héritière [Armin x Lecteur]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant