IV. Je ne l'épouserai pas.

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𑁍 Le lendemain matin mes servantes vinrent me réveiller

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𑁍 Le lendemain matin mes servantes vinrent me réveiller. Sans ménagement elles ouvrirent les rideaux, faisant entrer une vive lumière dans la chambre. Je me relevai, encore endormie et les cheveux en bataille.

« Il faut vous lever Madame. »

« Oui... »

Je frottai mon visage et me relevai, j'enfilai ma robe de chambre et me dirigeai vers le bain. Je me préparai et quitta ma chambre. Je rejoignis ma mère dans la salle du trône. J'étais heureuse ce matin, ma balade nocturne m'avait fait beaucoup de bien. J'avais aussi hâte de revoir le Marquis.

« Bonjour mère ! » dis-je d'un ton enjoué.

« Bonjour ma fille, tu as bien mauvaise mine ce matin » déclara t-elle.

« J'ai très mal dormit mais je suis d'excellente humeur. »

« Ce n'est pas le sujet, le Prince de Mahr arrive avec sa cour, il va formuler sa demande en mariage devant tout le pays. »

« A ce sujet, je crois que j'ai trouvé un meilleur parti » déclarais-je.

« Un meilleur parti, tu plaisantes ?! Il n'y a pas meilleur parti qu'un Prince. »

« Où es Livaï ? » demandais-je car je ne le voyais pas.

« Ne change pas de sujet. Nous devons parler de ton mariage. »

« C'est déjà tout vu mère, je n'épouserai pas le prince, il est trop vieux pour moi et il ne me plaît pas. »

« Si tu refuses ce mariage tu mettras notre famille en danger ! Et tout le royaume avec ! » cria t-elle pour me faire culpabiliser de faire passer mon bonheur avant ses choix.

« Il n'est pas question de cela mère ! Il est question de mon bonheur. Je n'aime pas le Prince, jamais je ne l'aimerai. »

« Il n'y a pas besoin d'amour dans un mariage. »

« Vous m'aviez promis que je pourrai faire un mariage d'amour ! Ou que je pourrais au moins choisir mon futur époux » rétorquais-je.

« Il n'y a pas mieux que lui ! Tu n'as pas besoin d'être heureuse tant que tu es en sécurité. »

« Mère, cela ne servira à rien de me forcer, je n'accepterai pas la demande du Prince. Permettez moi d'aller retrouver Livaï. »

Je quittai la pièce et cherchai Livaï du regard, j'entendais les cris de ma mère, elle me hurlait de revenir mais je ne l'écoutai pas. Je retrouvai Livaï dans la cours du château, il était en train de sceller son cheval.

« Livaï, que fais-tu ? » lui demandais-je, intriguée de le voir prêt à partir.

« Votre mère m'a ordonnée d'aller en ville annoncer votre union avec le Prince. »

L'héritière [Armin x Lecteur]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant