Bonne lecture ✨~
« Alors, vous êtes intéressés ? »
« Je sais pas, qu'est-ce que ça va m'apporter de collaborer avec vous ? » dit l'homme toujours sur la défensive.
« L'agrandissement de votre gang, qui plus est, si le Tenjiku gagne contre eux, l'on pourra se partager les hommes du gang vaincue. » finissais-je avec un sourire aux coins des lèvres.
« Réfléchissez à ma proposition et l'on pourra se revoir sinon.. »Je fis signe de la main avant de quitter la grande salle ne lançant que les bruits de mes talons derrière moi, ainsi qu'Izana et Kaku qui me suivaient.
J'avais l'impression d'être la chef du gang à cet instant mais ce n'était que de courte durée en réalité, le temps des arrangements pour agrandir le Tenjiku face à celui du frère à Eruka, l'obsédée de Ran.« Tu sembles bien sûr de toi Ume. » dit tout à coup Kaku, remettant correctement le col de son haut.
Je me tourna vers eux avec un sourire, tout en continuant d'avancer à l'aveuglette de ce qui pouvait se trouver devant moi.
« Il finira par dire oui sans savoir qu'on va démolir son gang à la même occasion. » dis-je d'une tonalité naïve en plaçant mes mains derrière mon dos.
Izana sourit légèrement avant de me rattraper rapidement à l'aide de mon haut alors que j'allais tomber, trébuchant sur une marche.
« Tu es confiante. » dit-il en tenant toujours mon bras.
« Je suis confiante parce que vous êtes avec moi. » dis-je en répondant à son sourire.
« Tu vas devenir très importante pour le gang alors ne fait plus jamais n'importe quoi. »
« Je n'ai jamais voulu trahir le Tenjiku volontairement, le gang est très important pour moi maintenant. » lui répondis-je en prenant une expression de visage pleine de détermination.
...
Le soir était arrivé et je m'étais arrêtée malgré ce froid devant la rivière pour réfléchir. À vrai dire j'avais peut-être l'air confiante mais en réalité je pouvais éprouver par moment de grandes inquiètes au bord des crises d'angoisse qui me faisaient trembler des mains de manière incontrôlable.
J'avais besoin de Ran, terriblement besoin de lui mais je m'étais punie moi-même en tapant une crise qui l'avait éloigné de moi et avait laissé le champs libre à l'autre.
« C'est injuste. » me dis-je en essayant de me relever, sentant les premiers flocons de neige tomber.
« Quoi donc ? » me répondit soudainement une voix grave juste derrière moi, faisant s'affoler mon cœur automatiquement et mon corps. C'était la voix de celui à qui je pensais me demandais-je en éprouvant de l'apaisement et du bien-être après la reconnaissance de la voix. Après quelques secondes à rester immobilisée par la peur puis par le doute, je me tourna doucement pour connaître le physique de celui qui m'avait fait peur.
« Ran... »
« Il fait froid, pourquoi t'es sorti aussi peu couverte ? » me dit-il en retirant sa veste pour me la mettre sur les épaules.
« Le froid ne me fait rien lors des nuits pleins de sentiments comme aujourd'hui. »
Il me sourit légèrement avant de venir plus près de moi pour poser sa tête sur mon épaule, me faisant ressentir les mêmes sensations que lorsqu'il l'avait fait pour la première fois. J'avais l'impression de rêver tant je me sentais bien à sentir ses cheveux chatouiller mon cou et son souffle chaud sur ma joue.
« T'es pas avec elle ? » demandais-je en pensant à la folle.
« Non, ne parlons pas d'elle. »
« T'es aussi sentimental ce soir Ran ? »
« J'ai envie de te dire "je t'aime" dans toutes les langues du monde, ça te suffit comme réponse ? »
Cette réponse était plus que suffisante voir étouffante tellement je ne m'y attendais pas pensais-je encore rougissant. Je sentais mon corps changer considérablement de température au contacte de celui de Ran et face à ses paroles, ne sentant presque plus du tout le froid de cette nuit d'hiver faisant couler des bouts de nuage sur les longs cheveux de Ran que je caressais délicatement.
« Je sais que tu m'aimes, t'es fou de moi. » dis-je pas vraiment sûr de moi.
« Alors pourquoi ? »
« Je me sens toujours mal pour certaines choses du passé dont tu t'en fou probablement, je vis les choses plus intensément, plus fortement malheureusement..je suis peut-être trop demandeuse, je ne sais pas mais j'aurais franchement aimée que tu saches mieux m'accompagner avec mon mal-être en dehors du contacte physique que tu réglâmes tout le temps. »
Je sentis Ran soupirer avant de se redresser pour me regarder dans les yeux, les joues et le bout du nez rouge à cause du froid. Il perdait toute son autorité et sa crédibilité comme ça me dis-je avec une légère envie de rire.
« Vous êtes compliqués les meufs, surtout toi. » dit-il en marquant un temps.
« Mais il parait que je suis fou de toi alors je veux bien faire des efforts si on se débarrasse- »« Ran ! » cria aussitôt une voix féminin derrière nous, coupant Ran dans sa maladroite bonne volonté de se rattraper de ses erreurs.
« Elle fait quoi ici elle ?! Viens Ran ! » dit-elle en posant ses yeux sur moi, les sourcils fronçaient.Je lança un rapide regard à Ran qui me faisait un signe discret, m'exprimant son envie de mourir tout en me murmurant son envie de s'en débarrasser. La seule chose qui le retenait, c'était la demande d'Izana qui lui avait demandé de tenir parce qu'il lui avait parlé de notre plan. C'est vrai, cette fille nous avait involontairement laissée la porte ouverte à l'agrandissement de notre gang sans alliance à la fin puisqu'on allait combattre le gang à son frère à plusieurs le temps venus, puis trahir les gangs qui nous avaient aidés pour la réussite du notre. C'était peut-être lâche mais comme me l'avait dit Ran au début de notre relation, les lâches réussissaient toujours tout étrangement et étaient aux dessus de tout.
_____
Désolée si y a des fautes, j'ai écris ça à 3h du mat.
Aussi, un truc que je voulais vous apprendre :)
"Man-crush" = expression pour dire qu'un homme hétéro admire un autre homme hétéro avec la forte volonté d'être comme lui :)
Chifuyu man-crush Baji comme l'indique le titre qui parle de leur rencontre. Je vois très souvent des gens confus par rapport à ça :) alors voilà si y en dans mes lecteurs !⛩
VOUS LISEZ
𝐿𝐸 𝑀𝑈𝑇𝐼𝑆𝑀𝐸 𝐷'𝑂𝑅𝐶𝐻𝐼𝑆 [𝑅𝑎𝑛]
FanficIl ne parlait jamais, il ne prenait même jamais de note des paroles du professeur, il était juste là, à écouter les voix, les sons, les bruits. Il était aussi calme qu'une orchidée, oui une orchidée, c'était son prénom, Ran voulait dire orchidée, or...