𝐅𝐄𝐀𝐑 ʸⁱᶻʰᵃⁿ

Mr. Wang

- félicitation, vraiment. Merci bande de boulet.

Les brigadiers regardait leur chef se lamenter devant le commissaire. Il semblait inatteignable comme s'il n'entendait rien. Il était assis sur sa chaise, les pieds sur bureau recouvert de papier par centaine et tous plus vide les uns que les autres, sa tête pendant en arrière et ses bras pendant de part et d'autre de son corps. Il n'écoutait rien de ce que disait le lieutenant Yubin.

- Yibo, s'il te plait. Tu peux pas me donner cette affaire. Tu peux pas me faire ça, hein ?

l'autre n'écoutait toujours rien et ne bougeait pas non plus, pourtant sa position n'avait pas l'air si agréable que ça.

- on était tellement proche à l'école de police, tu peux pas être comme ça avec moi maintenant !

Yibo ne bougeait toujours pas de sa chaise et faisait en fait le compte des beignets qu'il avait mangé à la pause déjeuné. Il ne savait plus vraiment s'il en avait pris trois ou quatre et cela lui trottait dans la tête. Alors il releva la tête d'un coup faisant sursauter Yubin qui ne s'attendait pas à le voir réagir finalement. Le pauvre pensait que son ami allait lui répondre.

- Yubin ? Commença Bo.

Son ami eut alors des étoiles dans les yeux. Wang Yibo était-il devenu gentil depuis hier ?

- oui ? Répondit-il rapidement.

- à midi...

- oui ? Continua l'autre.

- j'ai pris trois ou quatre beignet ? Finit alors Bo en tournant la tête vers lui.

Il avait reposé ses pieds au sol et avait posé ses avant bras entre ses cuisses.

Les brigadiers derrières le lieutenant tentèrent de contenir leur rire en grimaçant et en se retournant.

Yubin laissa tomber sa protestation pour l'heure et retourna s'asseoir à sa table. C'est à ce moment là que son téléphone sonna.

- brigade criminelle 1 de Shenzhen ! oui.....je vois.....ils sont deux. Yubin écrivait en même temps sur un bout de papier. Je comprend, ils sont armés ? .......d'accord, oui, ....oui je comprend.

Il regarda son ordinateur un petit instant et se leva.

- allé équipe une, l'université de Shenzhen a encore des soucis, allons sauver ces artistes de gosses de riches. Ah, c'est vrai. Dit-il deux minutes après avoir parlé. Je n'ai qu'un seul homme aujourd'hui. Les autres sont si peu fidèle.

Yibo lui lança un sourire avant de retourner à sa sieste.

- t'inquiète je suis sur que c'est pas une grosse histoire. Dit Yibo.

Yubin soupira puis retourna à son sujet. Il fit signe à son camarade de partir. Il commença à donner des informations en lui montrant ce qu'il avait noté sur son papier.

- c'est un professeur qui a rapporté le problème, il a croisé deux jeunes armés dans le hall supposément inaccessible de l'école.......

Yibo les regarda partir le regard sérieux, quelque chose d'étrange encore. Un fan fou furieux. La petite cousine de Yibo prenait des cours de dessins là-bas mais il savait que le Mardi celle-ci ne venait pas dans l'université.

Une trentaine de minutes plus tard, Yibo et son équipe était sorti dans les rues faire des rondes en voiture. Il entendait toutes les informations passer dans les talkie-walkie. De vente de drogue à recherche d'un petit chien perdu, toutes les infos fusaient quand il tournèrent vers une grande rue de la ville.

Il arrièrent près de l'école et virent beaucoup de monde se regrouper dehors. Tout le long de la clôture de l'école se suivaient les élèves. Tous sorti et leur visages semblait tous montrer de l'inquiétude.

Les fenêtres ouverte les policiers entendirent ce qui se disait :

- le professeur Xiao est bloqué à l'intérieur.

- je l'ai vu avec une énorme trace de sang dans le dos.

- j'ai vu qu'ils avaient une énorme bombe avec eux !

Tous les témoignages rendait la situation plus compliqué. Puis un message arriva dans le petit cellulaire.

- école d'art de Shenzhen, il nous faut du renfort et vite. C'est une prise d'otage d'un groupe avec une bombe. Une jeune fille a été blessé à la jambe et il est impossible de monter à leur étage.

C'était la voix de Yubin ! Yibo regarda depuis sa fenêtre une main sur le volant, les lunettes de soleil sur le nez, l'école à côté de lui.

Ces équipiers attendait sa décision quand le chef de l'équipe 2 de la criminelle de Shenzhen décida de continuer plus loin. Il gara la voiture devant l'entré de l'école.

- Jun tu restes là et tu attends que les autres arrivent, les autres on s'équipe et on monte vite rejoindre les gars.

Ils sortirent donc tous de la voiture et Jun pris place au volant. Les hommes prirent des gilets pare-balle qu'ils mirent par dessus leur uniforme noir et blanc. Il mit son oreillette et la connecta au réseau de ses camarades déjà à l'intérieur. Yibo pris deux autres gilets et deux fusils avant de fermer le coffre du gros Ford.

- allons-y ! S'écria Yibo sans plus tarder, Yubin a besoin de nous là-haut.

Avec son équipe, le chef Wang pénétra l'enceinte de l'établissement sous les regards impressionnés des étudiants.

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