L'arrivée

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Xiao Zhan reposa alors sa main contre le corps immobile de la fille. Il était tétanisé et n’osait plus bouger du tout. Ces élans héroïques plus tôt ne ferai sûrement aucun effet face à ces gens-là. Ils avaient l’air bien plus dangereux, il dégageait quelque chose qui imposait la soumission et Zhan ne
savais pas comment se comporter face à une telle personnalité.

Tout contre le mur avec la fille dans les bras, Zhan se faisait tout petit. De plus son dos le faisait terriblement souffrir, son bras le lançait de douleur et maintenant sa tête.

Bien que ce soit la saison chaude, Zhan commencer à ressentir du froid sur sa peau, il frissonnait et suait en même temps. Il regarda sa montre, toujours en sa possession. Elle indiquait 17h40 précisément. Il soupira d’inconfort et un peu de tension.

Les deux personnages principaux discutaient sur l’estrade du professeur tranquillement, comme si la situation qu’ils venaient de créer était normal.

Il n’y avait pas de dénouement, comment allaient-ils sortirent d’ici ?

Le professeur réfléchissait à un moyen de sortir mais depuis tout à l’heure rien ne lui était venu en aide.

Puis Zhan vit l’homme ouvrir la fenêtre et se pencher dans le vide. Depuis l’autre bout de la salle, le professeur caché pouvait entendre les élèves de l’école crier en le voyant à la limite de la chute. Puis il se releva et se mit à crier à tue-tête :

- nous allons tout faire sauter ! Nous avons un professeur blessé et une fillette inconsciente en otage. Si vous approcher je vais réellement faire sauter. Continuait-il à sortir.

Quel homme infâme pensa Zhan.

Puis quelque chose lui vint en tête, ces gars-là, pourquoi n’avaient-ils pas fait sauter plus tôt ? Dans sa tête une intuition fusait, Haikuan ne voulait pas mourir ! Ce n’était pas son intention première du moins. Si c’était vraiment le cas, les otages, le fait d’être venu à deux, d’attendre du monde et enfin
de prévenir toutes les personnes de l’école de la situation ne servait qu’à mettre un coup de pression à la direction de l'école.

Cela devait sûrement être une mise en garde suivant ce qu’il avait raconté plus tôt dans l’après-midi.

Puis la porte se mit à tambouriner fortement. On tentait d’enfoncer celle-ci ; elle était neuve de moins d’un mois et on allait déjà la casser. Quelle malchance pensa Zhan, ce n’était décidemment pas le bon mois pour l’école. C'était la troisième attaque depuis le mois dernier.

- Haikuan, commença le mafieux en chef, prend le professeur nous allons prendre la fille.

Zhan réagit alors à la seconde ou Zanjin s’approchait d’eux avec d’autres personnes.

- n’approche pas, n’approche pas ! Répétait-il. Que fais-tu ?

Zanjin venait de prendre la jambe avec laquelle Zhan comptait se défendre lui et la fille.

Heureusement qu’elle était encore inconsciente.

- recule, lâche-moi, bon sang ! Zhan commençait fortement à hausser la voix et à s’énerver. Yah !

Mais l’autre faisait la sourde oreille et le trainait du haut des rangs vers le bas de la salle. Son dos tapait contre les marches à chaque fois qu’ils descendaient d’un étage. La plaie s’ouvrait de plus en
plus et une trace de sang marquait le passage qu’il venait de prendre sur le dos.

- lâche-moi p*ta** ! Zhan se débattait malgré la douleur. Il avait l'impression de ne plus sentir son dos, la douleur et les chairs qui l’entourait, il ne les sentait presque plus. L'adrénaline, elle, bouillait dans son cerveau. Sa survit semblait engagé à présent et son corps se mouva de lui-même. Son cœur était sur le point d'exploser.

𝐅𝐄𝐀𝐑 ʸⁱᶻʰᵃⁿOù les histoires vivent. Découvrez maintenant