Xiao Zhan passa une petite ruelle dans laquelle il gara, à l'abri des regards, sa moto. Il reprit les clés du contacté et les LED bleues de la bécane s'éteignirent.
Il enleva ce casque noir et le posa sur le réservoir. Après avoir mis la béquille de l'engin, il se recoiffa d'un geste lent et poussa un long soupir. Il s'approcha du mur sombre et s'y adossa au mur.
Il souffla une nouvelle fois en portant ses mains à sa bouche, il se cacha le visage, honteux.
Comment avait-il pu faire cela ? Il ne se reconnaissait pas.
- pourquoi ? Se dit-il, sa voix craquait. Comment ?
Puis il se laissa glisser le long du mur et regretta tout le déroulement de la soirée. Il remettait en question sa décision d'il y a 4 ans. Quel plan foireux il avait décidé de suivre.
Avait-il vraiment besoin de se venger ?
Ses parents, n'avaient-ils pas honte eux non plus ? C'était de leur faute après tout. Non, celle de ces hommes.
Ou peut-être simplement la sienne ?
Il ne savait pas tellement sur qui rejeter la faute exactement.
Son téléphone s'alluma dans le noir de la nuit. Zhan sécha alors ses larmes et regarda l'écran en veille.
Une notification ! Il passa le code et ouvrit la messagerie.
Il luit fallu deux minutes pour se relever, sécher ses larmes, se recoiffer et quitter la ruelle. À deux cents mètres de là se trouvait une boite de nuit dans laquelle Zhan avait prévu de rencontrer ses informateurs.
Par le plus grand des hasards, les personnes qui avaient rejoint Zhan étaient également ceux qui avaient bouleversé sa vie.
On dit bien que l'ennemie de mon ennemie et mon ami.
C'est bien pour cela que Zhan s'était associé à Liu Haikuan et Zhu Zanjin. Quelques années, après être rentré dans la famille dans laquelle il se trouve aujourd'hui, il rencontra ses deux-là en effectuant des transactions pour le compte d'un ministre Mongole. Ils étaient dans une situation critique en tentant d'attaquer une organisation. Celle que Zhan avait prise pour cible, ceux qui devaient payer pour son malheur quelques années plus tôt, pour la mort de sa tante et la situation aujourd'hui précaire de ses parents.Zhan n'avait pas de pitié pour eux, dès qu'il le pouvait, il tentait quelque chose pour les mettre dans une affaire permettant de mettre en péril cette organisation.
En oubliant ce qu'ils lui avaient fait, Zhan compris que ces deux-là étaient de bonnes personnes ayant été trompé malgré leur mauvaise intention par de mauvaises personnes.
Mais ce qui dégoûtait le plus Zhan dans cette histoire, c'est qu'il travaillait pour le compte de son ennemie. Plutôt que de tuer ce sadique de Boss, il avait décidé de lui prendre tout ce qu'il avait. En 4 ans, Zhan avait plutôt bien réussi. Tout n'était pas encore considéré comme acquis, car Zhan savait que ces deux bourreaux étaient au plus près de lui, à le surveiller jour et nuit, à rapporter ses moindres faits et gestes et à toujours être prêt à le tuer. Mis appart eux, qui obéissait réellement au Boss ? Seulement une poignée de gens, des hauts fonctionnaires qui n'ont pas autant de pouvoir que les réelles partenaires de Zhan.
Même si un jour notre héros réussi à détruire cette famille, il sait bien qu'il ne s'en sortira pas aussi bien que cela. Depuis un sacré bout de temps, il était l'assassin principalement responsable de la plupart des faits divers qui ont eux lieux dans la région.
S'il devait faire de la prison, il le ferait, il le méritait, pour toutes ces vies qu'il a prises.
À présent, son plan allait démarrer. Il était temps de mettre un terme à sa souffrance, Haikuan, Zanjin et lui était près à se venger, une bonne fois pour toutes.
Ils ne savaient encore pas si leur plan allait être une réussite, mais ils donnaient tout ce qu'ils avaient. Ils ne regretteraient rien tant qu'ils ont fait ce qu'ils pouvaient.
Il prit alors une table dans un carré VIP, au fond de la salle et attendit ses collaborateurs.
Dans la soirée, les trois hommes eurent plusieurs conversations, des amusantes, des sérieuse et quelques conflits sur l'organisation des événements à venir.
- vous avez bien compris, Zanjin, Haikuan ? Je ne me répéterai pas.
Zhan bu son alcool et re souvint d'une chose en particulier.
- oh, j'ai oublié ! Voici les disques durs contenants des informations confidentielles sur les différents concernés du projet. Gardez-le bien Hulei à eux du mal à tout rassembler, on va en avoir besoin pour le prochain mouvement à venir. Ce coup-ci, on pourrait sûrement renverser les équilibres. Ce sera notre coup de chance ultime, on ne doit absolument pas rater ce coup.
- Ahhhh, ce Monsieur Cho, toujours aussi efficace. Dit Haikuan en souriant gentiment.
Depuis sa place, Yibo n'avait jamais vu cet homme sourire aussi joliment.
- il va pouvoir travailler sans être soupçonné par les autres. Repris Zanjin. Il a de la chance.
- en même temps, qui pourrait bien soupçonner un mort ? Dit Zhan.Ces paroles furent choquantes à entendre pour Yibo. Que venait-il de voir ? Qu'est-ce qui avait bien pu le changer, à ce stade.
Les trois autres, ignorant totalement d'être regardé depuis plusieurs heures, profitaient de la soirée.
Zhan, finit par s'en aller, au alentour de 4 heures du matin. La saison froide arrivait et il ne regrettait pas de porter sa veste en cuir sur les épaules.
Il prit le chemin vers sa moto et s'alluma une cigarette deux secondes avant de reprendre la marche vers cette ruelle plus loin.
Il lui restait deux heures avant de rejoindre les deux autres brutes. Il marcha tranquillement dans les rues encore sombres, mais commençant, petit à petit, à se réveiller.
Il tourna finalement vers la ruelle.
Il était drôlement de bonne humeur puisqu'un sourire était affiché à son visage. Il gloussait un peu faisant trembler ses épaules légèrement par moment se rappelant cette soirée bien animer. Aujourd'hui était en quelque sorte une victoire pour lui. Zhan avait obtenu les informations les plus confidentielles et les plus compromettante pour la concurrence et pour la famille qu'il ne savait pas s'il devait se pincer pour se réveiller.
Il écrasa sa cigarette au mur et commença à chercher ses clés dans sa veste.
- excusez-moi ? Vous auriez du feu à me passer ? Demanda une voix.
Zhan, peu surpris accepta et chercha dans sa poche son briquet puis se retourna vers la personne. Plutôt grande, tout vêtu de noir et de portant une casquette sous sa capuche.
Il lui alluma la cigarette et l'homme penché, releva la tête vers lui pour lui expirer la fumé au visage.
- Xiao Zhan tu as pas mal de chose à me dire, je crois ?
Il fut surpris à son tour. Devant lui se trouvait Yibo, plus froid que jamais.
- euh...Je ! Yibo, comment...
- ouais, j'te suis depuis quelques heures-là, je pense que tu me dois bien quelques explications ?
Mais le téléphone de Zhan se mit à sonner, Zhuocheng !
Oh non, il devait répondre à tout prix.
- réponds, vas-y ! Dit-il dans un calme terrifiant.
Zhan n'osait pas lui dire un mot. Il décrocha alors et laissa Peng faire son monologue de monsieur, je sais tout imbu de lui-même et de suffisant à sa personne. Il ne s'assurait même pas qu'il parlait à Zhan et lui dit tout sans lui laisser une chance de parler. Zhan eut à peine le temps de dire "d'accord" que l'autre raccrocha sauvagement.Il rangea son téléphone dans son blouson, en fixant Yibo comme depuis le début de leur interaction. Ils ne s'étaient pas détachés des yeux depuis qu'ils s'étaient croisés, il y a deux minutes.
Zhan sortit un petit carton noir de sa poche et lui donna.
- appelle-moi à ce numéro dans six heures. Je serais en position de répondre à absolument toutes tes questions. Sans exception.
Yibo eut à peine saisi la feuille cartonnée miniature que le moteur de la moto noir et bleu néon gronda, laissant une légère fumée derrière elle.
- attend ! Cria Yibo.Encore une fois, Zhan lui avait filé entre les pattes comme un véritable félin chasseur.
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𝐅𝐄𝐀𝐑 ʸⁱᶻʰᵃⁿ
FanfictionZhan vit une vie commune, il va à l'université pour donner des cours, fais son jogging tous les matins, achète son café à la cafétaria scolaire, corrige des devoirs, aide ses élèves. Une vie ordinaire qui lui plait tant il ne se verrait pas autremen...