Chapitre 22

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Non, je ne suis pas morte !!! Promis ! J'ai eu une grosse période de manque d'inspiration, sur tout mes textes, beaucoup de travail ( que mon côté fainéante déteste le droit ! ) et pas mal de travail sur des réalisations personnelles ( dont je parlerais sans doute dans un texte, une fois tout ceux en cours achevés). Voici donc le nouveau chapitre que j'ai "tenté" de corriger, du moins dans une petite partie ! je poursuivrais pas la suite !

Bonne soirée à tous et n'hésitez pas à me faire part de vos critiques, positives ou négatives !

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Nous étions enfin prêts à quitter la cité sans nom. Nos montures piaffaient d'impatience, et je sentais bien que Darlo avait hâte de partir. Depuis peu l'état de son frère se dégradait rapidement.

-Les provisions sont prêtes ?

La question me fait rire et je réponds, moqueuse :

-Iwuy est là, donc oui.

Mon humour tombe à plat.

-Je parlais de ton cas.

-Tu sais bien que oui.

Je tapotais mon cube dans le même temps, rempli pour quatre ans de prévisions alimentaires et sanitaires. Les armes résidaient dans le cube de Darlo, qui ne le quittait pas. Nous avions besoin d'aller vite, et bien. Nous avions donc abandonné l'idée de délégation pour celle de clandestin. Malgré cela, les parents de Darlo avaient insisté pour que nous soyons, un minimum, protégé. A la moindre attaque, la guerre serait lancée, conformément au traité passé récemment par le Kindred, devenu homme politique aussi cruel que ma mère. Pour Laennyc, ce n'était rien de nouveau. Mais pour moi, c'était étonnant. Et il avait cessé de soigner mes blessures avec son sang et inversement.... nos gènes ayant trop tendance à faire ami ami. Un feulement d'impatience lui échappe et je me demande à nouveau où j'ai mis les pieds. Sa race était si sauvage que ça en devenait impressionant. J'avais appris que les elfes étaient juste barbares.... impitoyables et souvent injustes, pour un soi disant équilibre. Eux.... impitoyables et toujours justes. Peut être la différence entre leurs lois flexibles et nos lois inflexibles. Un juste équilibre entre deux races autrefois uniques. Avec un sourire, j'enfourche Kaola qui part au triple galot, trop heureux de pouvoir enfin quitter cette ville qui nous réveillait souvent en sueur. Des mauvais rêves, omniprésent. La foule autour de nous s'écarte respectueusement. J'ignorais comment, mais depuis un an, Darlo et moi même bénéficions d'un statut quasi royal. Je souris au passage aux différents elfes revenant de la cité du clan Cacervan. La chaleur et le fait de ne pas être sur le sol pétran, qu'ils avaient l'impression de souiller, avait fait de la cité sans nom le nouveau refuge des perdus de l'agoge.

-Ce que c'est bon, me confie t il au bout de quelques heures.

Nous venions de quitter la zone d'influence de la cité sans nom et je commençais déjà à mieux respirer. Nous sommes toujours au galop et je suis obligée de crier pour qu'il m'entende, ou du moins que je m'entende.

-Quoi donc ?

-de ne plus être le prince. Ca commençait à me gaver.

vers un nouveau mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant