Chapitre 18

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Je vais commencer à faire de léger résumé parce que l'histoire est assez longue : après avoir récupéré deux sceaux sur trois, Tarja et Darlo doivent se diriger vers une nouvelle cité : la cité sans nom. Ville hors du temps et abritant d'antique race, elle s'est développé comme cité commerçante intouchable. Y compris sur l'esclavagisme. Ne manque plus que le troisième sceau pour enfin libéré la déesse Luacella.

Le kindred frémit contre moi et je ne peux pas m'empêcher de l'entourer de mes bras. Je sens déjà que la tension tends à quitter ses muscles. Il se calme progressivement et lève lui aussi les yeux vers le ciel, mais dans l'intention d'en tirer un peu de force.

-leur pincipaux moyens d'esclavagismes sont surtout des hauts nobles à calmer ou.... ou il y a un autre moyen. Reste à savoir si ton orgueil l'accepte.

Je m'éloigne un peu de lui et l'observe, dans l'expectative.

-Tu as été convaincante dans le rôle de l'esclave dans la capitale Cacervan, peut être peux tu le rejouer ? Une sorte...

-d'esclave à dompter ?

Je réfléchis intensément. Je ne voulais pas que le kindred revive ça et c'est donc avec un petit sourire que j'acquiesce. A moi de me débrouiller pour savoir lever la révolte.

-Mais tu seras accepté comme maître ?

-je suis déjà connu comme prince, me rappelle Darlo. Ma famille était en majorité à cette époque. C'était la prévention qui était avancée. Puis les extrémistes ont pris le pouvoir et ont interdit de se nourrir sur les consentants. Mais à l'époque, j'étais prince. Aussi, en ayant le statut de prince, j'aurais droit à plus de considération qu'à l'époque où j'étais simple esclave à amadouer. Il nous faudra nous perdre dans le désert.... ou presque.

-Tu te souviens comment rejoindre la cité ?

Il hoche la tête et m'explique. Se perdre pendant une semaine dans le désert en allant vers le sud continuellement, puis lors du lever du septième jour, prier durant tout le jour, prier le mal à l'état pur et la cruauté pour se perdre deux jours vers le sud ouest. Toujours avancer en ligne droite. En revanche, Kaola nous rappelle que jamais une panthère n'aurait accepté de voyager avec un maître vampire et son esclave elfe.

-On va donc devoir vous laisser, conclut Iwuy en grognant, faisant preuve de mauvaise volonté.

Le grognement n'a pas encore fini que Darlo abat sa main sur le cou de la panthère et commence à lui gratouiller le pelage. J'en suis presque jalouse. Cette sensation est extrêmement agréable et j'envie la panthère de pouvoir y prétendre continuellement. Darlo lui ne se prive pas de suivre le cheminement de mes pensées et éclate de rire. Je ne me retiens même plus de rougir. J'ai atteint un niveau suffisant avec le Kindred pour pouvoir réagir comme avec n'importe quel elfe. Au moment même où je pensais à la surprise de ma constatation, je vois le visage du Kindred se figer et son regard s'écarquiller.

-Faut vraiment que j'arrête de penser trop fort.

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