Arrivées à Bologne, les filles et moi avons pris la voiture et au bout d'une heure, nous voilà arrivées à Imola. J'ai regardé par la fenêtre tout le long du trajet. L'Italie est nettement plus belle vue en vrai que derrière un écran, je dois l'admettre.
- Freya où veux-tu qu'on te dépose ? demande Kelly lorsque nous arrivons en ville.
- Au Viale della Solidarietà. Mon logement se trouve juste au début de la rue.
La voiture se gare devant une file de bâtiments et je descends de celle-ci, accompagnée par le chauffeur qui m'aide à prendre ma valise. Je salue ma nouvelle amie, à qui j'ai, bien-sûr, donné mon numéro avant de descendre de la voiture. Je regarde le véhicule s'éloigner et je passe de l'autre côté de la route. Je marche ensuite une dizaine de minute, les yeux fixés sur le GPS de mon téléphone et me voilà devant l'hôpital Nuovo.
Une foule de journalistes se presse à l'entrée du bâtiment, mais on ne les laisse pas entrer. Je me fraie un chemin parmi la masse d'insectes que représentent ces gens. Arrivée devant la porte je dis au garde qu'un membre de ma famille a été emmené d'urgence dans leur infrastructure et que je suis venue tout droit de l'Angleterre pour venir le voir.
Au début, l'homme, un monsieur d'une trentaine d'années très costaud, me dévisage da la tête au pieds et me demande ma carte de journaliste. A la place je lui montre ma carte d'étudiante et prouve que je ne fais pas partie du groupe derrière moi. Le gardien me laisse entrer.
Enfin à l'intérieur, je me précipite à la réception pour demander où se trouve mon ami/copain. En fait, je ne sais pas trop exactement ce qu'on est, vu qu'avec son travail, il ne m'a jamais demandé d'être quoi que ce soit, mais parfois, lors de nos longues discussions, on aurait dit qu'il me voyait plus que comme plus qu'une amie, mais bon bref, je me perds là.
- Je suis désolée mademoiselle, mais je ne peux pas vous dire le numéro de la chambre de monsieur Russell.
- Ecoutez madame, dis-je en la regardant droit dans les yeux, Je suis venue depuis King's Lynn jusqu'ici pour voir mon fiancé, alors je vous en supplie dites-moi dans quelle chambre il se trouve.
L'infirmière me regarde et je peux lire dans ses yeux l'exaspération. Moi qui pensais que les gens étaient gentils en Italie, pas tous on dirait.
Je sais que George est une célébrité et que tout le monde veut savoir ce qu'il a pu se passer sur ce circuit, mais moi je veux juste voir mon ami. Si ça continue comme ça je vais exploser en larmes rien que pour la faire craquer.
- Mademoiselle, vous êtes vraiment sa fiancée ?
Je crois n'avoir jamais menti aussi bien que ça. Quoi que, lorsqu'on y réfléchit, c'est une sorte de demi-mensonge.
- Oui. Je suis avec lui depuis quatre mois. S'il-vous-plaît laissez-moi le voir, je vous en supplie.
- Chambre 642. Mais je vous avertis, il y a déjà une partie de son équipe, dont le directeur, Simon Roberts.
Je la remercie d'un geste de la tête et me dirige vers l'ascenseur.
- MADEMOISELLE! crie la femme pour attirer mon attention, chose que je trouve très mal polie, mais passons, Vous devez monter au sixième étage, puis à droite jusqu'au bout du couloir.
Je monte dans la boîte en acier et presse le bouton du sixième étage. Arrivée à destination, j'en sors, tourne à droite et poursuis mon chemin jusqu'au bout du couloir comme me l'a dit la dame à la réception. Une dizaine de mètres plus loin, je vois deux personnes, un homme et une femme, le premier est assis par terre la tête entre les mains, quant à la femme, elle est debout en train de faire les cents pas devant son compagnon.
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J'arrive
RomantizmJe n'avais jamais pensé être aussi heureuse, mais un jour il est entré dans ma vie et j'ai vécus les cinq plus beaux mois de ma vie. Maintenant il est à l'autre bout du monde et je suis bloquée à King's Lynn, alors qu'il vient d'être emmené à l'hôp...